julien a écrit:

c'est fou, hier je me suis presque fait la même reflexion

+1
et c'est pas vraiment un compliment de mon point de vue

Belle analyse Angela comme toujours Et du coup difficile de passer après toi


Mes +++ : l'amour à mes pieds (le refrain, les dernières phrases parlées "j'avais l'amour à mes pieds, mais je l'ai piétiné")

C'est l'avantage (un piano magique, le texte est pas mal non plus)

Pas la forme (que j'aime depuis la version foodstock)

l'éclipse (j'en démords pas, j'aime les violons qui accompagnent le refrain, le côté no future dont parlait Angela me rappelle certains textes d'à l'origine)

Mes ++:

Le bonheur mon cul (le côté "summer" de la musique, le flow de biolay qui colle super bien)


J'ai des doutes (la réverbération de sa voix accentue bien le thème du titre)

Femme de ma vie-Homme de ma vie (pour la complémentarité des 2 titres, je préfère la version Biolay)

Mes + :

You've changed (pas révolutionnaire mais efficace)

Pourquoi pleures tu ? (le thème musical se suffit a lui même)

Orly dur (thème sympa, un peu court tout de même)

C'est magnifique (assez charmant)

Mes - :

La chatte à la voisine (je zappe presque systematiquement, je ne vois pas trop l'intérêt ....)

Restes moi fidèle (un peu trop facile ce titre, j'ai l'impression d'avoir entendu ça chez biolay des tonnes de fois)

Pourquoi tu pleures? (parce que la musique est bien suffisante comme je le disais plus haut)

Mon amour, ma chérie (même si j'y trouve le piano plus réussi, je n'aime pas la chanson au départ, ça aurait été miraculeux que je change d'avis)

Sinon globalement si on compare à ce qui est comparable, je devrais à priori moins revenir sur cette BO que sur celle de "Clara et moi", qui bizarrement m'a toujours plus fait l'effet d'un vrai album que d'une BO

Angela, toujours un plaisir de te lire...

Angela a écrit:

"Mille et onze" facettes," nulle monotonie"...

Désolée pour la longueur!

Ce n'est pas long ; c'est beau. Ton intervention est belle Angela, comme un conte des Mille et Onze Nuits
Merci.

Orly dur
Comme une jolie sérénade donnée à l’abris d’un olivier espagnol que les songes tièdes emportent vers l’Orient, comme si Gabriel Yared s’était réveillé dans les jardins de l’Alhambra, Marc Chouarain mélange guitare espagnole et violon aux sonorités orientales.
Envoûtant comme les arabesques d’une gitane, enchanteur comme un conte de Shéhérazade, trop court comme un rêve qui s'enfuit.

S.M. - 21.06.11

Pourquoi tu pleures ?
Dans son shaker, B.B. a jeté de l’écorce de yohimbehe, de la poudre de paprika, des larmes de rhum et nous sert une irrésistible biguine orientale, un cocktail explosif qui emmène l’esprit sur la route des épices et laisse votre bouche accrochée aux baisers de ti-punch. Un voyage tournoyant pour troubler les esprits et coller-serrer les corps bouillonnants. Pour noyer son chagrin d’amour, s’écoute en boucle, s’écoute en boucle, s’écoute en boucle, s’écoule en bouche, s’écoule en bouche…

S.M. - 21.06.11

You have changed
C’est l’exotisme d’occident biolayen que l’on avait découvert avec la BO de Clara et Moi. Sans doute le titre de la B.O. le plus représentatif d’une comédie romantique ; collez dessus les larmes désarmantes de Julia Roberts et les cents pas de Hugh Grant désemparé et vous aurez le teaser de la prochaine comédie romantique de Roger Michell. Un sympathique slow au potentiel ravageur si on pousse à fond les radiateurs des dancefloors.

S.M.-13.05.11 – 21.06.11

Je partage un bon nombre de tes impressions, Angela !

Angela a écrit, à propos de "Pas la forme" :

Citation :

Seule "la chambre du mort" laisse chez moi un certain froid, niveau compréhension. Je vois pas!

La chambre de celui qui vient de connaître la "petite" mort ?

Verlaine n'est pas tout à fait absent de ce texte.

merci Angela comme toujours

Que faire après un opus aussi marquant et imposant que La Superbe ? Biolay, doué et malin, dégaine un disque atypique propre à déstabiliser ceux qui l'attendaient au tournant : Pourquoi tu pleures, inspiré du film du même nom (1) dans lequel il tient le rôle principal. On ne parlera pas ici d'album majeur - ce n'est pas le but - mais d'une impeccable galette pop, émaillée d'apparitions inattendues (un duo avec la comédienne Sarah Adler, dotée d'une très jolie voix, un autre avec Emmanuelle Devos), et de deux reprises un brin surréalistes : l'une d'Amadou & Mariam et l'autre... de Luis Mariano ! C'est là, aussi, qu'on mesure le talent de Biolay : de bluettes anecdotiques il parvient à faire des chansons de poids, par la seule grâce de son interprétation. Il chante de mieux en mieux, et on parie que ce n'est pas fini.

Télérama / Valérie Lehoux

cma Merci! Toujours un plaisir d'essayer de dire au mieux.
Et vava aussi !! Et aussi pour l'article que j'allais ajouter. Parfait!

julien, j'aime aussi beaucoup " Ton héritage", un peu dans la même veine émotionnelle , mais "c'est l'avantage " c'est comme tu le dis: puissant. Je ne serai pas loin de la mettre très haut dans les quelques belles chansons d'amour françaises.
Je tenterai de la faire écouter au maximum et j'aimerais bien connaitre l'avis d'autres moins enthousiastes. C'est un genre précis .Même si Biolay parle en permanence d'amour, là il atteint dans ce domaine un autre palier.

melvil, tu vois, on se rejoint aussi dans les belles... Tu n'as pas l'air, en revanche d'être transporté par les reprises et je te comprends. En fait, je pense qu'il en a tiré le mieux en récupérant des chansons "populaires" . C'est ce que je trouve appréciable chez lui: l'éclectisme et l'ouverture et c'est pas si courant.
Quant à Clara et moi, c'était ma dernière acquisition BB, avant cet album. J'en apprécie plusieurs: Moi rien, surtout Nuage noir et il y a des instrumentaux assez classiques d'inspiration qui me séduisent aussi :l'égoïste, magnifique, et aussi Clara par exemple. Mais au niveau du texte notamment, je considère qu'il est plus subtil maintenant . J'ai aussi besoin de plus l'écouter pour découvrir mieux..

jfmoods, merci pour ton éclairage fort intéressant, sur la "petite mort"....Très plausible. J'étais un peu larguée et j'aime bien d'autres lectures...
Il y a souvent chez lui, je trouve, un élégant mélange entre une inspiration assez "19e" et une écriture plus moderne, voire automatique parfois, ce qui donne une belle alchimie. Il circule , il fait tomber les frontières, il y va , dans ce domaine, tout autant qu'en musique d'ailleurs.
C'est je crois ce qu'on est nombreux à aimer chez lui.

M. CLOWN !! Tes analyses ciselées: un travail d' orfèvre , la délicatesse des maroquiniers de Cordoue. Un seul mot: BRAVO:

En te lisant, j'ai justement réalisé que je n'avais rien dit sur Orly dur sans l'oublier pour autant dans ma tête . Mais , je n'ose en parler après toi. ..
C'est un beau mélange andalou. Il y a des couleurs d'orient dans cet album et aussi du Klezmer, il me semble.
Pour ton allusion à Hugh Grant, tu ne crois pas si bien dire. Au début du film ses "putain ! " à répétition m'ont totalement évoqué 4 mariages...
A part ça, les mille et onze nuits, dans une autre vie Why not?
"Elle vit apparaître le matin, elle se tut discrètement..."

"J'ai des doutes"

1) Pendant une minute, une pulsation obsédante, un violon lunaire, une guitare puis un choeur berceur entament le lent travail d'introspection du personnage.
2) Une narration de 30 secondes pose clairement les termes du dilemme.
3) Moment clé, apothéose : 30 autres secondes figurent auditivement le conflit intérieur. Le jeu polyphonique des choeurs survoltés est absolument somptueux : il représente le duel éblouissant, le combat terrible et éclatant que se livrent les deux femmes.
4) Les 25 dernières secondes. Les voix se taisent. Match nul. La pulsation est désormais toute douce. Le violon et la guitare dessinent une fin apaisée, peut-être synonyme d'ensommeillement pour le personnage.

Une fois encore, Valérie Lehoux montre son adoration pour BB dans sa critique de l'abum "pourquoi tu pleures ?" dans le dernier n° de Télérama.

A se demander si cette Valérie Lehoux ne serait pas l'un d'entre nous sur ce forum... peut être même que Lili et Valérie Lehoux ne seraient qu'une seule et même personne un peu à la maniére de Clark Kent/Superman

merci pour l'inspiration avataresque arn'

[quote="Arnkyl"]
Une fois encore, Valérie Lehoux montre son adoration pour BB dans sa critique de l'abum "pourquoi tu pleures ?" dans le dernier n° de Télérama.

Effectivement!

Angela a écrit:

M. CLOWN !!
En te lisant, j'ai justement réalisé que je n'avais rien dit sur Orly dur sans l'oublier pour autant dans ma tête . Mais , je n'ose en parler après toi. ..

Ce serait vraiment dommage pour le forum que tu n'oses pas en parler ; je suis un clown, toi un ange ; ton altitude te donne donc une vue que je n'ai pas
Merci les compliments en tous cas.

Les compliments sont évidents. Tes mots les valent bien, M. Clown!

c'est marrant, maintenant j'entend toujours :

le bonheur m'encule

je garde

"L'amour à mes pieds". L'ombre dévastatrice et affolée de Dom Juan rôde sur ces territoires du coeur tailladés, lacérés, passés à l'épée. Combat sans trêve entre éternité du désir et désir de l'éternité.

Citation :

éternité du désir et désir de l'éternité.

voici des mots sur lesquels méditer

Un album exceptionnel. J'aime tous les titres
Benjamin montre son talent dans chaque nouvelle composition

je crois que sur le long terme, ma préférée est : Le bonheur mon cul.
Elle se tire toujours la bourre avec L'amour à mes pieds , tout de même.

Enfin, j'ai le CD et les paroles!

J'adore :L'amour à Mes Pieds ,Mon Amour Ma Chérie ,Pas La Forme
, Le Bonheur Mon Cul ,Pourquoi Tu Pleures ?
Un million de mercis à Benjamin

julien a écrit:

je crois que sur le long terme, ma préférée est : Le bonheur mon cul.
Elle se tire toujours la bourre avec L'amour à mes pieds , tout de même.

Je suis d'accord avec toi. Même si je place L'amour à mes pieds un peu au dessus.

Pas la forme, ce premier single, et ce "solo" à 1min50 me fait un effet de malade. Pareil dès que j'entends les premières notes de clavier. Comme un dingue.
Limite le même effet quand on entend les premières notes de la Merco Benz. Puis non, quand même pas...

Et puis J'ai des doutes, qu'on ne peut pas oublier...