melvil75 a écrit:

J'ai vraiment l'impression d'un retour aux sources en écoutant ce titre, un rappel de "Rose Kennedy" à la sauce sud-américaine , la tonne de cordes accentue cet effet-là et c'est plutôt agréable  

aussi

J'ai eu l'immense joie de voir Rover maîtriser les éléments déchaînés jeudi soir à Caen et vendredi soir à Sotteville-les-Rouen. Les deux soirées, la première partie était assurée par un tout jeune groupe parisien de pop-folk, Bel Plaine. A la fin des concerts, j'ai longtemps discuté avec Morgan et Antoine, le duo de Bel Plaine. Nous avons parlé musique bien sûr : leur premier EP et leur single fraîchement sorti, scène parisienne, producteurs, etc. C'est ainsi que j'ai appris que leur single extrait de leur premier LP à paraître en juin a été réalisé par Julien Delfaud. Ce réalisateur-mixeur-producteur a travaillé avec des gens fréquentables comme Raphaël, The Shoes, Gaétan Roussel, Phoenix et Keren Ann. Et c'est de fil en aiguille que j'ai appris que Julien Delfaud a aussi travaillé sur l'album Palermo Hollywood de qui vous savez. Le monde est vraiment petit.

Merci pour la transcription des textes chère Lili.
Quant au porte voix, je ne comprends pas non plus ce qu'il dit entre BB et PH.

tout te ramène toujours à l Idole

si même toi tu ne comprends pas le porte voix, j ai bien peur que ça reste un mystère éternel

.

@gouroulgs, vrai vrai coup de coeur pour toi du coup !
je trouve énormément de qualitéS à la débandade mais je crois que palermo obtient un ou deux points de plus

Killua01 a écrit:

Meilleure chanson de Biolay depuis l'époque La Superbe pour ma part. Hâte d'entendre la suite.

Même si je ne boude pas Vengeange, je crois bien que je suis d'accord avec toi.

Un clip, est- ce vraiment toujours forcement nécessaire ?
Autant j’aime l’ouverture avec ce crieur. BB dans la place. Un soupçon d’Abbey Road. Le solitaire français. Un peu mégalo mais élégant.
Autant j’aime cette salle de tango déserte, navire night de la mélancolie, cadre idoine pour la désillusion.
Autant j’aime pas trop la séquence principale dans cette chambre. On a déjà vu ça. Les roses et les promesses. Quand bien même le lieu serait  plus classe (maison Coppola) et la jeune femme pas dans le même sens et sans parole, mais c’est le même schéma. L’éternel féminin séduit, probablement et abandonné, surement. L’homme à la clope et à l’air dur, a claqué la porte sèchement. Bon.
Et dire que chaque fois qu’on me dit que Biolay ressemble à Gainsbourg, je clame que non, qu’il a sa propre spécificité, mais quand je le vois là c’est sérieusement troublant et  assez décevant.
Moi, cette débandade, je préfère mille fois la sentir déambuler dans ma tête, dans mes émotions, dans mes veines,avec ses seuls sons.
Somptueuse, avec mes propres images.

Angela a écrit:

Autant j’aime pas trop la séquence principale dans cette chambre. On a déjà vu ça.

moi je trouve que ce côté déjà-vu accompagne bien ce côté déjà-entendu
....bon ok, je sors  

effectivement la tracklist sur la pochette semblait fake, vu ce que vient de publier BB sur instagram. Quelques mots sur l'album...

mmmmmmm ! ça fait envie ce petit texte
merci pour l'info

Mon dieu que j'ai hâte d'écouter l'album après avoir lu ce petit texte!
J'adore "La débandade"!!

merci pour ces quelques mots frenetik
comme une bonne recette de cuisine, ça fait envie

Merci Frenetik

Merci Frenetik.
Après la langueur de La Débandade, une recette pour laquelle la bouche s'entrouvre. Un vent de mer érotique me gagne

@ Arnkyl, qu'est- ce que tu entends par " déjà entendu", je ne saisis pas...
Inutile de sortir, c'est bien au contraire toutes sortes d'avis.

Merci Frenetik. Si le texte vient via son Instagram , quel est son origine véritable? Barclay?

Angela a écrit:

@ Arnkyl, qu'est- ce que tu entends par " déjà entendu", je ne saisis pas...
Inutile de sortir, c'est bien au contraire toutes sortes d'avis.

Pour la 1ere fois depuis la sortie de Rose Kennedy, les deux premiers extraits de l'album ne me surprennent pas tellement. J'ai cette impression qu'il patine un peu et a du mal à se renouveler, le coup des percussions latine, il nous l'a fait déjà tellement de fois. C'est surtout la mauvaise impression que j'ai eu avec le titre "Palermo Hollywood", cette impression qu'il se caricature lui même... j'irai même plus loin, à un moment j'ai pensé à Laurent Gerra faisant une parodie de BB ( )
Avec "La Débandade" ça se passe un peu mieux pour moi : on reste sur du BB classique, mais au moins il me surprend avec cette intro/outro non conventionnelle (je parle pas de celle au porte voix dans le vidéo clip, ça j'aime pas, mais bien de celle du single) et avec ce refrain parlé bizarre. Et j'aime bien quand il est pas forcement là où je l'attend.
Mais bon, avec le texte qu'a posté Frenetik, j'ai bon espoir de trouver mon bonheur sur ce nouvel album

c'est BB qui l'a posté sur instagram hier, précisant "Petite exclu, la version courte de l'histoire de l'album".

merci pour la présentation de l album

chouette pour le trio avec chiara et melvil poupaud

Merci Arnkyl pour ta réponse. Ta référence à Laurent Gerra m’a vraiment fait rire. Au fait, l’a-t-il déjà imité ?
Sinon, il est vrai que les intros sont différentes entre la chanson et le clip.
J’aime bien les deux. Le porte-voix, ça ouvre largement  l’espace du film surtout dans ces rues doucement arborées. Celle de la chanson, dans les sons plus sombres, comme une boucle avec la fin et ce bandonéon qui la clôt .

Il est certain que la publication de ce texte stimule notre soif et notre faim.


D'ailleurs, Frenetick , je l’avais effectivement vu sur son instagram. Merci de nous l’avoir posté. Très clair et détaillé.
On entrevoit le beau métissage qui laisse présager un climat multicolore.
On voit aussi qu’il travaille comme si souvent, avec des gens qui lui sont chers ( hâte d’entendre Ressources humaines). Par ailleurs, je remarque que la soprano qui était Poppée  dans Pop’pea, Valérie Gabail, est aussi présente dans cet album. J’imagine qu’il doit être difficile de lui dire non tant sa richesse  musicale doit leur apporter.
On peut se demander aussi, mais  on le saura plus tard probablement, si certains de ces musiciens sud-américains  l’accompagneraient lors d’une tournée…
Ce qui m’a interpellée, c’est qu’il publie, lui-même, ce texte, important pour tous ceux qui l’apprécient fort, mais très élogieux. Et cette phrase en particulier, dont on ne doute pas, bien sûr, surtout, ici:
"A quarante ans passés, le chanteur le plus doué de sa génération, déploie toute sa science mélodique et  harmonique en se frottant à la musique sud-américaine."…
C’est entre autre, pour cela que j’étais curieuse d'en connaître la source.

quelques mots qui ne nous apprennent rien sur l album mais nous éclaire sur le quartier

.

Benjamin Biolay et Buenos Aires, c'est une histoire d'amour de plusieurs années. Invité en 2008 du Festival du cinéma indépendant de Buenos Aires (Bafici) pour se produire en concert, le chanteur revient depuis régulièrement en terres argentines. Pour le tournage par exemple du long métrage Mariage à Mendoza (2012) ou plus récemment, en octobre 2015, pour l'enregistrement de son dernier album. Biolay, l'héritier caché de Serge Gainsbourg, s'est amouraché de Buenos Aires. Cette capitale vibrante, séduisante, ce monde des possibles, des rencontres chaleureuses et nocturnes. Le nouvel album de Biolay, Palermo Hollywood*, sonne donc naturellement comme une déclaration d'amour à cette ville qui a donné au monde des auteurs comme Borgès ou Cotarzar. Biolay y clame son attachement aux uartiers, aux clubs de foot ou bien ses faiblesses pour les magnifiques femmes portègnes.

"Palermo Hollywood" est le surnom donné par quelques promoteurs immobiliers dans le début des années 2000, à un quartier de garagistes de la capitale argentine. Aujourd'hui branché, bohème et touristique, il symbolise le renouveau de la reconstruction de l'Argentine après la crise de 2001. En janvier, Benjamin Biolay avait dévoilé le signe "Palermo Hollywood" avec un superbe clip, qui tourne en boucle sur son site. Il récidive aujourd'hui avec un nouveau clip du deuxième extrait de son nouveau disque, La Débandade.
Il débute par une séquence surréalistes et cacophonique : une camionnette sillonne sous le soleil matinal le quartier de Palermo Hollywood avec un mégaphone dans lequel le chauffeur gueule « Benjamin Biolay, Palermo Hollywood ! Benjamin Biolay, Palermo Hollywood ! ». Voilà une image très argentine : celle d'un recycleur de matériaux qui passe en camionnette ou à cheval pour acheter ou récupérer les frigos et autres appareils ménagers des portègnes (porteños), les habitants de Buenos Aires. Puis Benjamin fredonne soudain dans la rue. Et la musique vous accroche avec ce bandonéon et cette rengaine : "Bientôt le plus tard j'espère".

La Débandade se savoure comme un petit-déjeuner en terrasse dans la lumière bleu, autrale, si particulière de Buenos Aires. Ou dans la nuit, pour finir une soirée dans la salle de tango de La Catedral, dans le quartier d'Almagro. Un verre à la main, comme Biolay. La tête avachie sur la table.

http://www.lepoint.fr/pop-culture/musique/benjamin-biolay-pour-buenos-aires-suivez-le-guide-09-03-2016-2024118_2946.php

Article intéressant, merci  (par contre l'explication du texte du porte-voix dans le clip de la Débandade est un peu légère, mystère, mystère   )

*

Le visuel de PH



Très joli

Mon dieu qu'il est beau

merci pour le visuel

@fred; on a les mêmes références parce que j ai pensé tout de suite pareil

Biolay a même posté le 33T sur Instagram et il y a le bel autocollant que l'on aperçoit sur La Débandade



Pfiouu, cette débandade m'excite toujours autant. Une grande chanson.

ze return of the sticker

ceci dit j aime mieux avec merci vin'fren