Angela a écrit:

jfm, merci! Éclairage christique alors. Inattendu.
J'irai à la FNAC demain comme prévu.
Rentrée  mais pas vraiment revenue de ce pays  magnifique il y a quelques jours seulement, j'ai la fièvre d'écouter cet album à la lumière de mes si jeunes souvenirs.
Double cadeau incroyable

Tu reviens d'Argentine ?

lili a écrit:

on rafistolera avec le sticker

Ah bah voilà ! on sait maintenant pourquoi il y'a toujours un Stickers
merci Lili

il nous aura fallu 4 albums pour enfin percer le mystère

Et dire que je l'ai toujours jeté sur les albums précédents, si j'avais su

Arnkyl a écrit:

frenetik a écrit:

Pareil Ressources humaines je la trouve à part... Mais j'aime bien le passage avec Chiara et Melvil.

J'adore ce titre et je lui pardonne donc de n'avoir rien à foutre ici.
On notera le clin d'oeil au Porque te vas de Jeanette  

frenetik a écrit:

Et les 2 titres bonus ils valent le coup ?

On peut comprendre pourquoi ils ne sont pas sur l'album, mais en même temps, ils vont très bien dans l'ambiance.
Pas des titres majeurs, mais si tu aimes les passages de chant lyric de l'album, alors dans C628 il n'y'a que ça (féminin et masculin ensuite, avec un orchestre) et ça fait un beau bouclage épique et majestueux de l'album.
Masterchef, c'est la recette de l'amour par BB, un titre léger et sautillant sur de la musique latine.

Merci !!!! Je cherchais à quoi le titre me faisait penser !!! Mais biensûr porque te vas !

Oui, Marie. 18 jours dont 7 à Buenos Aires.Pas très long mais suffisamment prégnant et inoubliable.
On était partis avec déjà trois chansons de BB dans nos valises. D'autant plus étrange d 'entendre cet album en entier aujourd'hui.
Depuis ce matin j 'ai l'impression que ma tête est pleine de collages de lieux, d'impressions et d'émotions.

pas de trace de mon pote au mégaphone sur l'album : ouf !

J'aime bien l'écho entre "Miss Miss" et "Palermo Spleen" avec la 8.6 en fil conducteur.

moi aussi jfm

Arnkyl a écrit:

pas de trace de mon pote au mégaphone sur l'album : ouf !

tssss !!! espérons qu il le mette en intro du live

jfmoods a écrit:

J'aime bien l'écho entre "Miss Miss" et "Palermo Spleen" avec la 8.6 en fil conducteur.

ça me rappel les chansons qui se faisaient écho sur La Superbe

Oui, ces ponts sont agréables et donnent de la cohérence à l'ensemble.

Il y a aussi, évidemment, le thème de "Palermo Hollywood" qui revient sur "Yokoonomatopea".

Cet album, comme il porte haut les couleurs chatoyantes de la mélancolie !
Comme si BB l’avait tissé de tous ces fils tirés loin là-bas depuis toutes ces années de compagnonnage et de passion pour cette ville-monde.
Comme si les gris et les noirs de la trame étaient traversés par les fulgurances des lumières des rythmes de la musique latine. Comme une couverture multicolore andine.
Cette façon d’alterner les dansantes avec les plus graves et les plus sombres,  le mélange des genres qui colle tant au métissage de ce pays et de cette ville, tout crée une harmonie somptueuse qui donne une grandeur symphonique à cette suite.Il ne craint pas de s’aventurer dans tous les domaines .A la fois modernité et lyrisme sensuel à fleur de peau.
Tout le champ des possibles sera ouvert quand  nous voudrons approcher de plus près ces  merveilles au hasard de nos états d’âme.
Ce soir, avec ce Palermo Hollywood, c’est comme si  on avait délicatement posé sur mes épaules cette douce couverture afin qu’elle m’ imprègne de plus au point de ne pas vouloir la lacher.
La Tendresse année zero, c’était pour l’année passée, n’est-ce pas ?
Pour l’instant, je n’ai Pas sommeil. Du tout.

J'ai carrément accroché aux 4 singles. mais genre vraiment vraiment... j en suis deja a 45 écoutes de Miss Miss par exemple.
Mais la, dans l'ensemble et bien ca ne me plait pas beaucoup...

Des morceaux (nombreux) s'échappent comme "tendresse annee zero" mais globalement j'ai une impression de "trop de bruit"
Pourtant je suis dingue de BB quand il y en a partout comme le final de a l'Origine.

je suis tout contrit d'écrire ca...
Je suis sur que ca va venir au fur et a mesure des écoutes.

Je suis impressionné par la manière dont Biolay travaille avec des artistes d'horizons si divers (Françoise Hardy, Gesa Hansen, Jeanne Cherhal, Vanessa Paradis, Orelsan, Oxmo Puccino, Carl Barât, Julia Stone, Sofia Wilhelmi, Alika). Le résultat m'apparaît toujours d'une grande pertinence.

yo tout le monde
il va me falloir plusieurs écoutes pour faire un tri. ça part un peu dans tous les sens ! en bon comme en déroutant.

Mon premier regret : d'avoir trop écouté les 4 premiers titres qu'il nous a sorti. DU coup ça fait un effet bizarre. Les 4 premieres pistes d'un coté, et le reste de l'autre.

Bref à suivre ^^

sinon :

vous avez pas eu du mal sur l'espece de chant corse qu'on trouve dans je ne sais plus quelle chanson ?

"pas sommeil" c'est excellent, ça fait penser a un bout de morceau dans vengeance (la fin de la fin) par moment. Sinon c'est un peu sa "superbe" dans sa longueur. ca Va claquer en live.

"la noche ya no" un peu deroutant tout cet espagnol, j'arrive pas à m'enlever le morceau de LAS KETCHUP pour le moment, donc j'ai parfois un peu de mal mais ça passe tout de même bien

"pas d'ici" c'est top top, un peu genre "si tu suis mon regard" dans la dynamique. si on peut raccrocher à un autre morceau d'un autre album.

j'ai écouté cet album deux fois pour l'instant mais c'est un chef d'oeuvre incroyable. vous avez déjà tout dit mais comme beaucoup gros coup de coeur pour Pas Sommeil, j'en fais mon hymne

je le réécouterai un peu plus attentivement pour en dire un peu plus.

julien a écrit:

sinon :

vous avez pas eu du mal sur l'espece de chant corse qu'on trouve dans je ne sais plus quelle chanson ?

"pas d'ici" c'est top top, un peu genre "si tu suis mon regard" dans la dynamique. si on peut raccrocher à un autre morceau d'un autre album.

Pour le chant, tu dois parler de "Palermo Spleen" ? Je n'ai pas les crédits mais je pense qu'il a plus fait appel à un ténor du coin, et je trouve ça plutôt joli perso

"Pas d'ici" je suis d'accord pour la ref à "Si tu suis mon regard", pas l'un de mes titres favori mais j'aime bien le texte et le refrain, je ne sais pas s'il la fera sur la tournée suivant Fourvière mais je trouve que ce serait une bonne idée

*
N'ayant pas de version physique pour le moment, une petite souris  m'a glissé que j'étais en 1ère ligne des remerciements, c'est beaucoup d'honneur même si c'est normal après tout

PALERMO HOLLYWOOD

A la première lecture des textes (Je n'ai pas encore écouté l'album, que je prendrai le temps de découvrir comme je l'avais fait avec La Superbe), j'ai découvert des mots portés par un souffle neuf, le verbe d'une renaissance, d'un renouveau du personnage biolayen. J'y ai lu une jeunesse, une faim, une urgence comme jamais avant. Ses amours ont la fraîcheur des premières amours adolescentes, ses ruptures ont des allures de genoux égratignés rosis au mercurochrome, son avenir est une rose à humer avec passion et empressement. À chaque album, B.B. a su me surprendre, mais à la seule lecture des textes et au vu de la pochette des M/M, on devine un album de rupture, qui mérite qu'on s'attarde sur le cheminement plombé de nuages noirs qui amène au baptême argentin.
R.K. était le paradis perdu, la "carte postale bleu tendre d'une Amérique révolue ensevelie sous le destin tragique des Kennedy, et que B.B. souffre de ne pouvoir jamais connaître, c'est un bel été sur la côte pétrifié à jamais entre un définitif novembre blanc cassé été la dernière heure du jour tragique". Ce blanc cassé déterminera tous les albums de B.B., Home compris, jusqu'à l'album charnière, Vengeance. P.H. est le paradis retrouvé!
Il en aura fallu du temps pour s'extirper du fond, où "on peut toujours creuser" comme il l'avait écrit pour sa petite sœur (L'enfer) et que "le jour se lève enfin sur Palermo Hollywood", phrase d'ouverture sur le rose et bleu, proue scintillante de la Santa Maria du nouveau monde biolayen.  Les plus belles tentatives d'évasion datent de La Superbe. Avec la maladresse de la jeunesse tâtonnante, il se demandait "comment font les gens heureux dans leur période rose dans leur période bleue" (Reviens mon amour) sans doute réveillé par "l'impression d'être né hier" de l'extatique Buenos Aires, "accouchement d'une Alice au pays des vermeils cieux. Aveuglement primitif à la lumière rouge et criante d'un nouveau monde fulgurant. Viol pulmonaire originaire de délicieuses exhalaisons stupéfiantes. Big Bang cardiaque dans la tourmente alchimique d'un amour originel". Puis à la fin de l'épique 15 septembre, qui clôt l'album, il signale que "la commode dans l'entrée n'est pas noire, non, elle est bleue", signifiant ainsi avec force son envie de faire le deuil d'un obscur passé.
Si sur l'album suivant, B.B. laisse dire qu'il s'est perdu - l'auto dénigrement étant habituel chez lui - ce n'est certainement pas parce que Vengeance est moins bon que les autres albums mais plutôt parce qu'il souffre de l'inconfortable postion bâtarde de charnière entre "le passé (qui lui) jette encore la pierre" (Sous le lac gelé) et la célébration de la fête sous un ciel de confettis (Confettis), un ciel où "le jour se lève enfin sur Palermo Hollywood" - lumineuse phrase d'ouverture - enfin "loin du ciel de Paris", radieuse phrase de clôture de Palermo Hollywood.

Pour finir, je m'autociterai encore    pour me rappeler comme le temps a passé et qu'il est bon de le passer avec BB'

"Je suis le fan ultra orange
Du prince de la chanson française.
Je me suis réveillé terre glaise
Au regard aimant de roses ange-
Lots.

Addicted to
Addicted to
Addicted to B.B.

[...]

Pirate romantique dès l'orig-
Ine et bien avant, mon galion,
Battant orange pavillon,
Porte Bach, rock, jazz gitan ou gadj-
O.

Addicted to... Et cætera

Mais bien avant ? M'interroge-
Rez-vous. Et je vous répondrai
Que, d'aventure, je l'espérais
En veillant une flamme orange.
Bercé par les grands Yellow man
Et Brel, non en vain, j'attendais
Que ses mélodies elles sonnent, ouais!
De Barry à Morricone En-
Nio.

Addicted to... Et cætera"
(S.M. - 23.02.10)

À suivre...

julien a écrit:

Mon premier regret : d'avoir trop écouté les 4 premiers titres qu'il nous a sorti. DU coup ça fait un effet bizarre. Les 4 premieres pistes d'un coté, et le reste de l'autre.

ça me fait pareil, ça casse un peu l'ensemble mais pas de regrets, car je suis faible, je n'aurai pas pu m'empêcher de les écouter

La noche ya no existe Je pourrais l'écouter sans cesse.

Je ne sais pas si BB a raconté cette anecdote aussi dans un autre interview, mais dans la radio allemande il a raconté comment une fois un journaliste a essayé de provoquer Borges "Pourquoi vit un homme intelligent comme toi dans un pays où il y a autant de cannibales?" Borges répondait "Il n'y a plus de cannibales chez nous, on les a tous mangés".
C'est probablement l'origine de la phrase "A part quelques cannibales qu'on a mangés" sur La noche ya no existe.

melvil75 a écrit:

Pour le chant, tu dois parler de "Palermo Spleen" ? Je n'ai pas les crédits mais je pense qu'il a plus fait appel à un ténor du coin, et je trouve ça plutôt joli perso

Dans les crédits : Duilio Smirglia : ténor (à priori soliste du teatro Colon de Buenos Aires)

melvil75 a écrit:

"Pas d'ici" je suis d'accord pour la ref à "Si tu suis mon regard"

+1  

melvil75 a écrit:

N'ayant pas de version physique pour le moment, une petite souris  m'a glissé que j'étais en 1ère ligne des remerciements, c'est beaucoup d'honneur même si c'est normal après tout

je confirme, en 1ère ligne

jg a écrit:

La noche ya no existe Je pourrais l'écouter sans cesse.

Je ne sais pas si BB a raconté cette anecdote aussi dans un autre interview, mais dans la radio allemande il a raconté comment une fois un journaliste a essayé de provoquer Borges "Pourquoi vit un homme intelligent comme toi dans un pays où il y a autant de cannibales?" Borges répondait "Il n'y a plus de cannibales chez nous, on les a tous mangés".
C'est probablement l'origine de la phrase "A part quelques cannibales qu'on a mangés" sur La noche ya no existe.

merci pour l'anecdote

Début de Palermo Soho = début de Laisse aboyer les chiens,vous confirmez?

Je persiste et signe...

"Une pièce d'orfèvrerie à écouter en pilotage automatique."

Point de départ d'une réflexion...

Une Argentine mythique et tentaculaire sert de toile de fond à l'évocation de diverses fortunes de mer.