jfmoods a écrit:

C'est du Julien Clerc pur jus !

Oui, bien aidé par Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) ...

julien a écrit:

Bon j'ai rien lu de ce qui a été mis dans ce topic, ni encore dans tous les autres topic Biolay lol

Juste un petit mot pour dire que ça y'est je me lance dans l'aventure Biolay. J'ai acheté Trash Yéyé tout a l'heure. Et on va dire que j'ai même pas encore fait une écoute totale du cd. Parcontre, il y'a une ambiance vraiment particulière qui se dégage, qui me plait beaucoup ou qui même si elle ne m'a pas percuté pour toutes les chansons à la première écoute, me plaira je pense au fil des écoutes et en fonction du moment ou je les écouterais. J'ai déjà des préférées parmis les 5 ou 6 chansons que j'ai entendu, mais je ne saurais vous dire les titres !

Sinon c'est fou comme y'a du gainsbourg dans l'air...

Si certains s'amusent à le comparer à Delerm, c'est vrai qu'a première vue je trouve ça totalement différent (mis à part une chanson qui pourrait y faire penser, mais encore une fois, merde je ne sais pas le titre lol)

a première vue j'ai envie de dire ça :

Souchon >>> Delerm
Gainsbourg >>> Biolay

c'est peut être aller vite en besogne car j'entre à peine dans l'univers mdr

désolé de ce message un peu inutile puisque j'ai vraiment pas approfondi la chose encore. Juste une impression vraiment à chaud après l'écoute des 5 ou 6 premières chansons (voir 7 ou 8... a vrai dire sur la fin je suis parti en mode "sieste" avec le cd en fond sonore plus calme, du coup sur la fin j'ai un peu tout qui se mélange, mais c'est pas mal d'entrer dans un cd de cette façon)

Ah dernier truc : y'en a une que je dois connaitre, car j'ai tilté dès les premières notes de l'introduction. Comme si je retrouvais un air que j'avais vachement aimé, que j'aime vachement d'ailleurs mais où je suis incapable de savoir comment ça se fait que je la connais. Radio peut etre ? Surement... C'est la trois il me semble.. Ou la 4... Merde désolé c'est vraiment imprécis mdr

Wala.

25-03-2009 : mon premier message sur ce forum
22-07-2011 : mon 29139 eme message sur ce forum

julien a écrit:

25-03-2009 : mon premier message sur ce forum
22-07-2011 : mon 29139 eme message sur ce forum

en 29139 épisodes, aprés Julien découvre Benjamin Biolay, on a eu Julien découvre Lost, Julien découvre la Photo, Julien découvre les gels douche cottage et beaucoup d'autres encore

j'ai raté l'histoire des gels douche...

la photo c'était quasi en même temps
mais pour les gels douche comment tu sais ça ? j'en ai jamais parlé ici non ??

ben faut croire que si, pour que je le sache

julien a écrit:

25-03-2009 : mon premier message sur ce forum
22-07-2011 : mon 29139 eme message sur ce forum

j'aurais dit que ton premier était dans le sujet ciné ou dvd

Arnkyl a écrit:

en 29139 épisodes, aprés Julien découvre Benjamin Biolay, on a eu Julien découvre Lost, Julien découvre la Photo, Julien découvre les gels douche cottage et beaucoup d'autres encore

comme marion je suis passée à côté des gels douches

Mon préféré à égalité, ou 2ème à très peu après à l'origine.
Cohérent, fin, abouti. Une claque!

J'ai reparcouru ce post et du coup, j'ai passé ma soirée (et je passe ma matinée) à réécouter ce petit bijou qui me fait à chaque fois un peu plus d'effet ! J'aime un peu moins "Regarder la lumière" et "Rendez-vous qui sait" mais toutes les autres... je n'ai pas la plume de certains pour exprimer mon ressenti mais "Bien avant", "Douloureux dedans", "Dans la Merco Benz", "Qu’est-ce que ça peut faire", "Laisse aboyer les chiens", entre autres, sont pour moi des chansons parfaites, que l'on peut écouter indéfiniment sans jamais s'en lasser.

j'ai acheté en numérique dématérialisé "si tu disais", ben je connaissais pas...la honte

J'aime beaucoup cette chanson en passant, presque autant la version Biolay que l'originale d'ailleurs

j'sais pas si "vengeance" sera aussi bon que trash yéyé...
encore reecouté
rien a jeter
avec le coup de grace "laisse aboyer les chiens"
comme d'hab...

Oh la la ...

Au bout de la 200ème écoute, je viens de m'apercevoir que la voix samplée à la fin de "bien avant" est celle de Bobby McFerrin chantant "don't worry be happy".

Je n'aimais pas trop cette intrusion à la fin de la chanson, mais maintenant que je comprends le paradoxe entre le pessimisme de la chanson et ce "don't worry be happy", je trouve que ça passe tout seul.

d'ailleurs pour l'anecdote, c'est la voix d'un poisson chanteur qui chante cette chanson. Un style de poisson (pas un vrai, enfin je crois) empaillé qui fais de la musique. Yavait une vidéo où on voyait biolay avec en studio

tu tapes epk trash yéyé sur youtube et tu devrais le retrouver

En effet, on voit le fameux poisson ici : https://www.youtube.com/watch?v=xqlffSRopNo

c'est génial, j'adore merci pour l'anecdote et le lien

Réécouté avec profondeur, et encore une fois sous le charme.
C'est marrant, la seule que je zappe ces derniers temps, sur cet album, c'est "La merco benz". Elle fait très "décalé" sur l'album. Pas vraiment dans le même moule

Oui, comme tombée du dernier album de C.C. Mais T.Y. est comme un best off + (pour moi) de ces précédents albums.

Une critique venant de ce blog http://ladiscothequedelamateur.fr/, dites pas trop de mal c'est mon mari qui l'a écrite ;-).

Citation :

Benjamin Biolay Trash yéyé (2007, Virgin)

Alors que vient de paraître son nouvel opus, Vengeance, auquel je n’ai pour l’heure accordé qu’une écoute distraite, permettez-moi de revenir aujourd’hui sur ce qui reste pour moi le grand oeuvre de Benjamin Biolay, ce Trash yéyé époustouflant de 2007. A l’époque, Biolay n’est pas encore l’auteur-compositeur plébiscité de La Superbe, qui a su rassembler sur son nom les suffrages conjoints des critiques et du public. A vrai dire, les chiffres de vente du bonhomme s’érodent constamment depuis son Rose Kennedy inaugural et, si une partie de la critique loue déjà ses talents rares de songwriter, beaucoup ne voient en lui qu’un bobo snobinard un brin provocateur, surtout connu pour ses histoires amoureuses. Trash yéyé allait démontrer de façon éclatante que les méchantes langues auraient du davantage user de leurs oreilles.

Qu’est-ce que ça peut faire / Que je te vois le ventre à l’air / Ou les yeux cernés / Qu’est-ce que ça peut foutre / Qu’est-ce que ça peut faire / Puisqu’au bout de la route / Il n’y a qu’un désert (Qu’est-ce que ça peut faire)

Biolay a souvent expliqué que Trash yéyé constituait à ses yeux le tome deux de son prédécesseur, cet A l’origine qui marquait déjà un virage important dans le parcours du bonhomme. S’il existe indéniablement une forme de continuité entre les deux albums – notamment dans les thèmes abordés -, tout brille ici d’une lumière plus noire et plus intense que sur A l’origine. Avec une dextérité stupéfiante, Biolay navigue entre ses influences hétéroclites (du hip-hop US à l’indie-pop en passant par les grandes orgues gainsbouriennes) pour tailler dans le vif des douleurs amoureuses, « découpant le monde à coup de rasoir pour voir au coeur du fruit le noyau noir » comme le chantait Manset. De cette noirceur affichée, qui ne masque rien des coups bas et des vices cachés qui mènent à la déréliction des liens du coeur, se dégage pourtant une lumière éblouissante, osera-t-on dire quelque chose comme de la grâce.

Rhabillez-vous / Rejoignez votre époux / Aux baisers aigres-doux / C’est pas la peine de faire comme si c’était bien (La garçonnière)

Biolay place d’emblée la barre très haut avec cet inestimable « Bien avant » introductif, peut-être sa plus belle chanson, un de ces moments d’élévation où chaque note semble tomber à sa juste place, chaque nouvel instrument (guitare, clavecin…) résonner comme il se doit avec l’ensemble. Le risque était grand après un tel début de faire du disque une pente descendante mais Biolay relève le gant avec brio. De la mélodie gonflée de souffle mariachi de « Dans la Merco Benz » à la nuit pluvieuse de « La chambre d’amis », de la moiteur décadente de « La garçonnière » (bouleversant) à la démarche chaloupée de ce « Cactus concerto » qu’une bordée de choeurs droit sortis de chez Morricone (qu’on retrouvera d’ailleurs sur plusieurs titres du disque) vient faire décoller à la verticale, Biolay aligne les prises de risques et les réussites. En fin d’album, l’exceptionnel « Laisse aboyer les chiens » solde tous les comptes dans une envolée de cordes pour ouvrir comme une trouée de bleu dans un ciel d’encre. Tout est brûlé, il est temps de quitter la place, en emportant « De beaux souvenirs » et une marque indélébile au creux de l’âme.

On prendra la vie comme on veut / On priera le ciel s’il nous rend mieux / On s’en mettra plein la panse (Laisse aboyer les chiens)

Zénith artistique de son auteur, Trash yéyé en sera à l’opposé le nadir commercial. Il brille pourtant à mes yeux d’un éclat encore supérieur au célébré La Superbe, disque remarquable aussi mais moins touchant, moins cramé. Et c’est bien cet album que je recommanderais aux contempteurs ou aux réticents à l’oeuvre du bonhomme, tant il vaut mieux que tous les préjugés ou les impressions que celui-ci laisse parfois sciemment dans ses déclarations ou apparitions publiques.

Jolie chronique, suggère lui de poster ici

Belle plume !

De toute façon, une critique qui cite Manset ne peut pas être tout à fait mauvaise...

Juste pour confirmation, il n'existe pas de vinyl pour l'album Trash Yéyé ?

Je ne parle pas du livret "format vinyl" avec les photos et les textes, mais bien d'un vrai vinyl

https://lesinsulaires.forumactif.org/t19p200-les-albums-trash-yeye

qu'est ce qu'il est bon cet album...