Emilie a écrit:

Parce que ça parle de quelqu'un d'autre Et que sans dire clairement de qui il s'agit, il donne quand même une grosse piste "Et nom d'animal..."

pour moi un nom d'animal c'est une insulte... ils se sont disputés...

et il plonge ensuite... la drogue le bad trip l'alcool...

et si on se laissait aller à une interprétation lacanienne dans la superbe... le conifère ne serait rien d'autre qu'un "con y faire", qui rime aussi par le sens avec "jambes en l'air"

Citation :

Pour moi le conifere c'est le cercueil (on dit d'ailleurs "ça sent le sapin")
le silence inédit (forcément le silence de la mort est inédit juqu'à ce qu'on soit mort soit meme)

La seule partie de jambe en l'air : moi je l'entends comme LA partie de jambe en l'air qui va tout changer avec l'enfant qu'elle amène. (c'est ptet tordu mais moi ça a changé ma vie)

Pour le soleil, je sais pas trop... je dirais qu'on est jamais là ou on aimerait être vraiment.

Alors pour l'abri bus j'ai une interprétation très tirée par les cheveux... mais ça me fait penser à la femme enceinte avec ses deux enfants je crois qui attendaient le bus et ont été fauché par un chauffard... Ne reste pas ici on entend sonner l'angélus...

j'aime bien quelques analyses ! mais pour "le soleil est assis du mauvais côté de la mer" je suis carrément d'accord avec la personne qui avait dit (je sais plus qui c'est ) que comme quoi ça signifiait que le bonheur n'est jamais là où il faudrait. J'aime beaucoup cette interprétation en tout cas

Capucine a écrit:

Med a écrit:

Par contre,pourquoi ce "Billy Bob" sur Négatif ? apparament c'est l'ex d'angelina jolie,mais je vois pas le rapport

je connais pas Billy Bob ... moi je pensais que c'etait lui Billy Bob BB ...

j'y avais pensé aussi,c'est possible !

ophidienne a écrit:

et si on se laissait aller à une interprétation lacanienne dans la superbe... le conifère ne serait rien d'autre qu'un "con y faire", qui rime aussi par le sens avec "jambes en l'air" :

Lola Rastaquouère • Serge Gainsbourg

Comment oses tu me parler d'amour toi hein?
Toi qui n'as pas connu Lola rastaquouère,
Je lui faisais le plein comme au latécoère,
Qui décolle en vibrant vers les cieux africains

Elle avait de ses yeux un vrai chat abyssin,
Et ses seins, deux sphères, entre lesquelles,
J'abandonnais deux mois de salaire,
Pour y rouler mon pauvre joint.

Quand dans son sexe cyclopeen,
J'enfonçais mon pieu tel l'Ulysse d'Homer,
Je l'avais raide plutôt amer,
C'est moi grand Dieu qui n'y voyait plus rien.

Dans la moiteur torride de sa croupe d'airain,
On pouvait voir éclore des renoncules, par derrière,
Et par devant un conifère m'rappelait un air jamaïcain.

Emilie a écrit:

Parce que ça parle de quelqu'un d'autre Et que sans dire clairement de qui il s'agit, il donne quand même une grosse piste "Et nom d'animal..."

lol ok j'ai compris...

mais je suis tellement pas people que faut que je vous avoues un truc... quand j'ai découvert BB, bah je pensais qu'il était encore marié pffffffff à la ramasse la fille lol

tant mieux, on est anti people-ade reste ainsi et ce sera parfait !

idée plausible aussi fred

Med a écrit:

j'aime bien quelques analyses ! mais pour "le soleil est assis du mauvais côté de la mer" je suis carrément d'accord avec la personne qui avait dit (je sais plus qui c'est ) que comme quoi ça signifiait que le bonheur n'est jamais là où il faudrait. J'aime beaucoup cette interprétation en tout cas

ouh ça pourrait être moi ça ou si non je suis d'accord aussi

Emilie a écrit:

Parce que ça parle de quelqu'un d'autre Et que sans dire clairement de qui il s'agit, il donne quand même une grosse piste "Et nom d'animal..."

je relance le débat sur Night Shop que j'adore!

J'avais pas vraiment vu les choses comme ça. Etant donné qu'il dit s'être basé sur "la nuit je mens", j'ai pensé qu'il était parti sur "la nuit je mange..." et que l'image de la fille aux cheveux oranges, c'était surtout histoire d'avoir une bonne rime (que la phrase ait une musicalité, sans pour autant forcément décrire quelqu'un en particulier).
Pour moi, la chanson raconte plus les malaises dûs à l'alcool, et que la fille en question finalement faut pas trop s'y attacher... (façon de parler ) je ne sais pas si je m'exprime clairement !

J'avais vu sur dailymotion une interview où il disait notamment que quand les textes des chansons étaient un peu trop transparents, il ne les gardait pas pour un disque. Du coup (j'extrapole peut-être) j'ai du mal à croire que le "nom d'animal" puisse conduire à une célébrité (je ne suis même pas sure de deviner qui d'ailleurs )

J'en arrive donc à ma question : comment vous savez qu'il parle de quelqu'un ? vous l'avez lu/vu en interview ou c'est des suppositions ? Ca me travaille

fille aux cheveux oranges , c'est aussi un peu melody nelson .......

Melody Nelson a des cheveux rouges
Et c'est leur couleur naturelle..... donc indice encore de personnage de chanson et d'une vrai personne .....au choix ou les deux ......

correction sur les paroles de Lola Rastaquouère:

c'est "je lui faisais le plein comme au latécoère", coucou que l'on retrouve dans Jardin d'Hiver...

François a écrit:

"je lui faisais le plein comme au latécoère".

j'adore l'image

Citation :

c'est du velours parme
ou terre de sienne
sur le macadam
ou dans l'abdomen
ou dans lame
ou dans lame
l'âme humaine
Amen
Amen

Ce passage de "La toxicomanie" semble se prêter à une interprétation à 2 niveaux.

D'abord, le lien entre le macadam et l'abdomen... On dirait bien qu'il s'agit du goudron, présent à la fois dans le tabac ou les substances opiacées ingérées (abdomen) et dans le revêtement des routes (remplacé, certes, bien souvent, aujourd'hui, par le bitume).

Aussi, ce qui semble se dessiner, en surimpression, c'est une sorte de tableau (parme, terre de sienne) précieux (velours) fait en partie au couteau de peintre (lame), donc d'une certaine épaisseur... mais s'étendant sur quelle surface de tableau ? C'est là où j'ai repensé à une métaphore d'Edgar Morin. Dans un des ses textes, pour désigner l'aspect particulièrement enchanteur de leurs formes, il parle de "l'abdomen des nuages"... Partons donc de l'hypothèse, un peu légère (farfelue ? ) j'en conviens, que macadam et abdomen marquent également les limites inférieures (sol) et supérieures (ciel) d'une toile. L'homme se trouverait au centre de cette toile (âme humaine), prisonnier d'une double dépendance, complémentaire, aux substances opiacées : d'abord, pour supporter la misère de son existence sur terre ; ensuite, pour désirer la félicité des paradis artificiels. Le Amen final constituerait l'ultime pied de nez à l'idée, très chrétienne, de "faire son salut" et ainsi, de vouloir obtenir une félicité (illusoire) d'une autre manière... un peu moins toxique.

Woaw jf,tu me vas un peu trop loin là,tu me fais penser à l'imagination (trop) débordante de ma prof de français

Et pourtant, j'ai rien fumé, j 'te jure !

jfmoods a écrit:

Et pourtant, j'ai rien fumé, j 'te jure !

c'est naturel alors ?

jfmoods a écrit:

Et pourtant, j'ai rien fumé, j 'te jure !

mais je ne pense pas que ma prof fume

Vava a demandé (avec un brin de taquinerie, à propos de mon imagination débordante) :

Citation :

c'est naturel alors ?

Hélas oui ! On s' refait pas !

Med a affirmé (pour enfoncer le clou) :

Citation :

mais je ne pense pas que ma prof fume

Ça te donne l'occasion inespérée d'avoir 2 prises de tête pour le prix d'une !

jfmoods a écrit:

Citation :

c'est du velours parme
ou terre de sienne
sur le macadam
ou dans l'abdomen
ou dans lame
ou dans lame
l'âme humaine
Amen
Amen

Ce passage de "La toxicomanie" semble se prêter à une interprétation à 2 niveaux.

D'abord, le lien entre le macadam et l'abdomen... On dirait bien qu'il s'agit du goudron, présent à la fois dans le tabac ou les substances opiacées ingérées (abdomen) et dans le revêtement des routes (remplacé, certes, bien souvent, aujourd'hui, par le bitume).

Aussi, ce qui semble se dessiner, en surimpression, c'est une sorte de tableau (parme, terre de sienne) précieux (velours) fait en partie au couteau de peintre (lame), donc d'une certaine épaisseur... mais s'étendant sur quelle surface de tableau ? C'est là où j'ai repensé à une métaphore d'Edgar Morin. Dans un des ses textes, pour désigner l'aspect particulièrement enchanteur de leurs formes, il parle de "l'abdomen des nuages"... Partons donc de l'hypothèse, un peu légère (farfelue ? ) j'en conviens, que macadam et abdomen marquent également les limites inférieures (sol) et supérieures (ciel) d'une toile. L'homme se trouverait au centre de cette toile (âme humaine), prisonnier d'une double dépendance, complémentaire, aux substances opiacées : d'abord, pour supporter la misère de son existence sur terre ; ensuite, pour désirer la félicité des paradis artificiels. Le Amen final constituerait l'ultime pied de nez à l'idée, très chrétienne, de "faire son salut" et ainsi, de vouloir obtenir une félicité (illusoire) d'une autre manière... un peu moins toxique.

alors là je crois que tu t'es surpassé

mention spéciale à ce passage : (remplacé, certes, bien souvent, aujourd'hui, par le bitume).

lili a crû bon de citer ce passage très éclairant de ma prose un brin emberlificotée :

Citation :

mention spéciale à ce passage : (remplacé, certes, bien souvent, aujourd'hui, par le bitume).

J'avoue avoir longuement hésité à ne pas rallonger cette phrase avec quelques compléments supplémentaires, mais je me suis retenu : je ne voulais surtout pas vous lasser !

Comme on dit chez Morandini : "Demain, ce sera pire !"

c'est pas très net

jfmoods a écrit:

lJ'avoue avoir longuement hésité à ne pas rallonger cette phrase avec quelques compléments supplémentaires, mais je me suis retenu : je ne voulais surtout pas vous lasser !

voilà qui serait dommage en effet

La Superbe (Club Mix 1 )
Sonnet modulable en hommage à l'album éponyme de Benjamin Biolay

Ce qui l'étourdissait, autrefois, la Fée Brune
L'a noyé, avec un frémissement de rage.
Livré aux incendies, aux marées, aux mirages,
Tel un soleil blafard qu'éperonne la lune,

Il avance. Son coeur titube, balbutie,
Ivres de reflets verts, d'éclats dénoyautés
D'aveux. Cérémonie à haute loyauté :
Cordes, mâts et potences, nappes de jussie...

Les saisons ont ployé, sous le tourment des mots,
Infiniment leurs cous amples, souples, lascifs.
Désormais, il se tient là, amusé, pensif,

Considérant la course de son Astarté,
Et l'écolier, frondeur, qui conjure les maux,
Les yeux emplis de quelle secrète clarté ?


"Noyer", ça prend plus de temps que "broyer" ! Toujours pas d'idées pour ma référence implicite à un autre artiste ?

manset ?

Non, le rapprochement m'a semblé naturel... suite à une actualité assez récente de BB...