Voyons... ... Une personnalité envers laquelle BB éprouve une admiration sans bornes...

bénabar ?

Yes... but where ?

"Les reflets verts"...



... et "Brandt Rhapsodie" développent une thématique assez proche, non ?

ouais mais elle est avant brandt, donc je vois pas où tu veux en venir ?

oh mon dieu je connaissais pas comme chanson je savais pas que c'était possible d'écrire un truc aussi... littéral

j'ai l'album

ah ouais quand même

moi je peux le critiquer comme bon me semble du coup si on me dit "faut écouter 'lalbum avant de parler" ben je peux le faire

j'l'ai même vu en live

d'ailleurs c'est depuis ce jour là que je n'ai plus jamais remis cet album dans ma chaine

ah oui mais non.
y'a des limites à la soif de connaissance.
Le droit de retrait ça existe

non mais j'aimais assez bien avant, donc c'était pas de la torture pour moi lol
et maintenant j'écoute juste quelques anciennes...

J'ai pas le dernier Bénabar, mais je l'ai écouté plusieurs fois en ligne... J'assume !

Ce que je veux dire, Julien, c'est que ces deux titres évoquent, (peut-être pas avec le même talent, c'est vrai !) les différentes phases d'une relation amoureuse qui explose en plein vol : des "reflets verts" au "on n'est jamais quitte"... sauf que le couple qui se sépare n'a, à priori, pas d'enfant dans la chanson de Bénabar. Comme je ne savais pas comment rendre cet aspect des débuts amoureux sur "La Superbe", j'ai utilisé l'image des "reflets verts" de Bénabar dans le sonnet.

Bon, allez ! Sans doute la dernière moûture... L'occasion de corriger discrètement la faute d'orthographe présente depuis le début...

La Superbe (Club Mix 2)
Sonnet modulable en hommage à l'album éponyme de Benjamin Biolay

Ce qui l'étourdissait, autrefois, la Fée Brune
L'a noyé, avec un frémissement de rage.
Livré aux incendies, aux marées, aux mirages,
Tel un soleil blafard qu'éperonne la lune,

Il avance. Son coeur titube, balbutie,
Ivre de reflets verts, d'éclats dénoyautés
D'aveux. Cérémonie à haute loyauté :
Cordes, mâts, feux, potences, nappes de jussie...

Les saisons ont ployé, sous le tourment des mots,
Infiniment leurs cous amples, souples, lascifs.
Désormais, il se tient là, amusé, pensif,

Considérant la course de son Astarté,
L'écolier frondeur qui conjure les maux,
Les yeux emplis de quelle secrète clarté ?

Un seul mot vous manque et tout est dépeuplé !

La Superbe (Ultimate Version)
Sonnet en hommage à l'album éponyme de Benjamin Biolay

Ce qui l'étourdissait, autrefois, la Fée Brune
L'a noyé, avec un frémissement de rage.
Livré aux incendies, aux marées, aux mirages,
Tel un soleil blafard qu'éperonne la lune,

Il avance. Son coeur titube, balbutie,
Ivre de reflets verts, d'éclats dénoyautés
D'aveux. Cérémonie à haute loyauté :
Cordes, mâts, vents, potences, nappes de jussie...

Les saisons ont ployé, sous le tourment des mots,
Infiniment leurs cous amples, souples, lascifs.
Désormais, il se tient là, amusé, pensif,

Considérant la course de son Astarté,
L'écolier frondeur qui conjure les maux,
Les yeux emplis de quelle secrète clarté ?

Je me demande si ce n'est pas aussi l'ordre des titres qui rend moins évidente cette seconde partie de "La Superbe". De "L'espoir fait vivre" à "Lyon presqu'île"....

tu aurais fait lequel alors ?

J'dois encore les sucrer...

Je comprends pas le passage dans Cactus Concerto "peu m'importe,que tu vives au four wheel drive"

ça fait nom d'un motel , c'est ça que tu comprends pas ? ou autre ?

Ah bah oui

Ce serait pas une avenue ? Comme Mulholland Drive à Los Angeles ? Quoi que... C'est vrai que, dans ce cas, on dirait plutôt sur Four Wheel Drive...

de toutes façons c'est aussi (surtout ? ) pour rimer avec jackson five

D'accord avec jfm.
Je recommencerai certainement (enfin!) mon cycle Lynch la semaine prochaine.

alors tu vas nous réabandonner ? ou alors tu en profiteras pour écrire quelques lignes dans le sujet dvd ?

Capucine a écrit:

Je me permets de reprendre ton interprétation de "La Superbe" Ailleursetici pour vous donner d'autres pistes ... je n'ai pas tout lu ce post donc il y aura ptet des redondances...

er couplet:

"On Reste Dieu Merci à la merci
d'un conifere,
D'un silence inédit,
D'une seule partie de jambes en l'air,
Le soleil est assis,du mauvais coté de la mer, quelle aventure, quelle aventure..
On Reste Dieu Merci à la merci
d'un abri bus,
Ne reste pas ici, On entend
Sonner l'angelus
Le soleil est joli,
Plus triste que le cirque Gruss
quelle aventure, quelle aventure.."

Pour moi le conifere c'est le cercueil (on dit d'ailleurs "ça sent le sapin")
le silence inédit (forcément le silence de la mort est inédit juqu'à ce qu'on soit mort soit meme)

La seule partie de jambe en l'air : moi je l'entends comme LA partie de jambe en l'air qui va tout changer avec l'enfant qu'elle amène. (c'est ptet tordu mais moi ça a changé ma vie)

Pour le soleil, je sais pas trop... je dirais qu'on est jamais là ou on aimerait être vraiment.

Alors pour l'abri bus j'ai une interprétation très tirée par les cheveux... mais ça me fait penser à la femme enceinte avec ses deux enfants je crois qui attendaient le bus et ont été fauché par un chauffard... Ne reste pas ici on entend sonner l'angélus...

Bon ... j'arrive après tout le monde ...
Pour moi "La Superbe" est une chanson sur le hasard et la vie (désolé pour le cliché), le jeu de l'amour et du hasard.
Un hasard incroyable nous amène sur terre (LA partie de jambe en l'air), un hasard tout aussi incroyable nous en arrache (le conifère = le cercueil).
Pour l'abri bus j'ai également une explication personnelle qui rejoint celle de Capucine. On connait l'admiration de Benjamin pour Morrissey.
Pour moi, c'est une référence directe à ce passage de la fameuse chanson sur "La lumière qui ne sort jamais" :

"And if a double-decker bus
Crashes into us
To die by your side
Is such an heavenly way to die"

...
There Is a Light That Never Goes Out

Bien à vous ...