les insulaires ¤ forum non officiel sur benjamin biolay
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


.
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez|

{articles} pressbook

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
AuteurMessage
lili

lili
admin



Féminin
Nombre de messages : 63971
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: aucune idée d'où vient cette itw ??? {articles} pressbook - Page 2 EmptyLun 6 Avr 2009 - 11:34

Avec «Trash yéyé», le chanteur français retrouve une belle inspiration à travers les mots crus

Il est plus connu du milieu musical que du grand public. Pourtant, Benjamin Biolay mérite sacrément le détour. Il a fait revivre Henri Salvador ou Juliette Gréco, s'est penché sur les carrières d'Elodie Frégé, de Valérie Lagrange, a réalisé des titres sur le «Taxi Europa» de notre Eicher national et joue maintenant à l'acteur.

Auteur-compositeur aux multiples facettes, il revient avec «Trash yéyé», son meilleur album à ce jour. Ils sont lubriques, parfois dépressifs, les mots de Biolay - «comment as-tu pu, par-derrière», «mon amour je pourrais tout subir, Dans ta bouche», «qu'est-ce que ça peut faire, puisqu'au bout de la route, il n'y a qu'un grand désert» - mais jamais vains. Avec «Trash yéyé», Benjamin Biolay pourrait bien décrocher le succès au bout du chemin. Coup de fil.

Il y a deux ans, vous disiez être lassé de la musique, comment y êtes-vous revenu?

Très simplement. J'adore la musique. C'est ma passion. A un moment, de manière insidieuse, je me suis remis à refaire des chansons. Je l'ai fait pour moi comme quand on fait un premier disque.

C'est quoi, «Trash yéyé»?

A l'origine, je voulais appeler mon disque «Douze succès pour danser», et puis je me suis dit que c'était stupide... Ça s'est mis à changer, et «Trash yéyé», c'est un nom qui se retient bien.

Il est beaucoup question de cul dans «Trash yéyé», pourquoi?

Il parle d'amour, c'est difficile de faire l'impasse sur ce sujet. Comme chacun le sait, le cul est un indicateur dans une histoire d'amour. J'ai pas l'intention de faire l'impasse sur la chair. Et puis je suis romantique dans mes textes.

Vous les trouvez romantiques, vos chansons?

Oui, au sens étymologique, c'est du romantisme allemand, un peu désespéré et mortifère. C'est pas André Rieu.

«Regarder la lumière», c'est une mise à nu?

C'est une allégorie de la création. C'est pas un don, mais c'est gratifiant de fabriquer des choses comme ça. On est à la fois le roi du monde et le dernier des tocards quand on est tout seul dans sa chambre et qu'on beugle.

Récemment, dans Technikart, vous avez balancé sur vos collègues de la nouvelle chanson française. Aujourd'hui, vous rendez les coups?

Ben ouais, j'ai pris ma branlée pendant cinq ans sans rien dire, et, là, je me suis dit que ça suffisait. Visiblement, j'étais une proie facile, puisque je ne répondais jamais. J'ai envoyé un signal fort. En même temps ça me fait de la peine de faire de la peine aux gens.

Vous pensez leur avoir fait de la peine?

Je n'en sais rien, je m'en fous. La plupart des gens que j'ai chambrés m'ont déjà chambré. J'y suis allé plus fort. J'y vais pas avec un petit sourire compassé, une petite vanne à peine assumée. C'est une charge.

Pourquoi est-ce qu'on ne vous aime pas?

Je sais pas, il y a des gens qui m'aiment bien. Donc tout va bien. Je préfère être aimé très sincèrement par quelques personnes que par la masse. Mais je n'ai aucun mépris, si je devenais un chanteur populaire, je serais très content.

Vous n'essayez pas de séduire ceux qui ne vous apprécient pas?

Ça prend trop d'énergie, je veux la garder pour ce qui me passionne: la musique. Je peux pas essayer de rectifier le tir. Les gens me prennent pour ce que je ne suis pas. Je ne suis pas le prince de la rive gauche, dans la vie, je ne suis pas comme ça. Je ne me prends pas pour une vedette. J'ai pas une grande estime pour ce que je fais, je trouve ça tout juste tolérable et puis voilà.

Votre ami Hubert Mounier dit que vous allez finir par faire de la politique...

Je suis passionné par la politique, mais je peux pas tout faire. Pour l'instant, c'est un système qui est très en place. J'attends qu'il s'autodétruise. Ça ne sert à rien de se battre contre des moulins à vent. Et je n'ai pas le temps, pas la crédibilité, pas l'argent nécessaire sur mon compte en banque pour être incorruptible. J'ai quelques principes de base qui font que je ne peux pas faire de la politique.
Revenir en haut Aller en bas
lili

lili
admin



Féminin
Nombre de messages : 63971
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook - Page 2 EmptyLun 6 Avr 2009 - 11:36

vu la longueur des 3 à la suite je m'explique pourquoi je les avais copié/collé à l'époque Razz

bonne lecture mister clown !
Revenir en haut Aller en bas
julien

julien
la flamme sacrée et des converses

https://www.instagram.com/films_vus_dans_une_vie/

Masculin
Age : 38
Humeur : Sourire
Localisation : à coté de ma fille
Nombre de messages : 30799
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook - Page 2 EmptyLun 6 Avr 2009 - 11:39

Citation :
Vous n'essayez pas de séduire ceux qui ne vous apprécient pas?

Ça prend trop d'énergie, je veux la garder pour ce qui me passionne: la musique. Je peux pas essayer de rectifier le tir. Les gens me prennent pour ce que je ne suis pas. Je ne suis pas le prince de la rive gauche, dans la vie, je ne suis pas comme ça. Je ne me prends pas pour une vedette. J'ai pas une grande estime pour ce que je fais, je trouve ça tout juste tolérable et puis voilà.

C'est nul sa question au type ! Il va pas choisir bleu, si c'est le rouge qui lui convient.
Revenir en haut Aller en bas
lili

lili
admin



Féminin
Nombre de messages : 63971
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook - Page 2 EmptyLun 6 Avr 2009 - 13:57

ptitjulien03 a écrit:
Citation :
Vous n'essayez pas de séduire ceux qui ne vous apprécient pas?

Ça prend trop d'énergie, je veux la garder pour ce qui me passionne: la musique. Je peux pas essayer de rectifier le tir. Les gens me prennent pour ce que je ne suis pas. Je ne suis pas le prince de la rive gauche, dans la vie, je ne suis pas comme ça. Je ne me prends pas pour une vedette. J'ai pas une grande estime pour ce que je fais, je trouve ça tout juste tolérable et puis voilà.

C'est nul sa question au type ! Il va pas choisir bleu, si c'est le rouge qui lui convient.

lol pour la formulation

ça prouve que tu fais partie de ces personnes qui ne font pas tout pour plaire, se conformer au plus grand nombre {articles} pressbook - Page 2 55218 malheureusement nous sommes de plus en plus rare je trouve {articles} pressbook - Page 2 170134 alors quelque part sa question nulle n'est pas si surprenante que ça No

encore un sujet pour le futur sujet "philosophons" de mister clown
Revenir en haut Aller en bas
julien

julien
la flamme sacrée et des converses

https://www.instagram.com/films_vus_dans_une_vie/

Masculin
Age : 38
Humeur : Sourire
Localisation : à coté de ma fille
Nombre de messages : 30799
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook - Page 2 EmptyLun 6 Avr 2009 - 14:05

Ouais c'est pas surprenant mais bon. C'est un peu comme si on avait demandé à Delerm, de chanter avec une autre voix que la sienne. C'est peut etre cool aussi, je dis pas, mais c'est plus Delerm {articles} pressbook - Page 2 85034
Revenir en haut Aller en bas
lili

lili
admin



Féminin
Nombre de messages : 63971
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook - Page 2 EmptyLun 6 Avr 2009 - 14:26

hors sujet : j'ai d'ailleurs toujours trouvé ça à la fois drôle & logique que vd n'écrive pas pour les autres !
Revenir en haut Aller en bas
M. Clown

M. Clown
dans une orgie haut de gamme

http://sylvan-m.e-monsite.com/

Masculin
Age : 55
Humeur : Charlie Hebdieudo!
Localisation : Dans la lumière orange
Nombre de messages : 4119
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook - Page 2 EmptyMar 7 Avr 2009 - 0:36

lili a écrit:
vu la longueur des 3 à la suite je m'explique pourquoi je les avais copié/collé à l'époque Razz

bonne lecture mister clown !

Merci Lili.
Pour l'instant je ne fais que survoler ; il est très tard. J'y reviendrai plus tard.
Revenir en haut Aller en bas
lili

lili
admin



Féminin
Nombre de messages : 63971
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: chorus {articles} pressbook - Page 2 EmptyMar 7 Avr 2009 - 14:12

un vieux portrait époque entre rk et négatif et entre lblp et la disparition

http://www.chorus-chanson.fr/v1/HOME2/NUMERO39/portraitBiolay39.htm
Revenir en haut Aller en bas
M. Clown

M. Clown
dans une orgie haut de gamme

http://sylvan-m.e-monsite.com/

Masculin
Age : 55
Humeur : Charlie Hebdieudo!
Localisation : Dans la lumière orange
Nombre de messages : 4119
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook - Page 2 EmptyVen 10 Avr 2009 - 21:58

M. Clown a écrit:
lili a écrit:
vu la longueur des 3 à la suite je m'explique pourquoi je les avais copié/collé à l'époque Razz

bonne lecture mister clown !

Merci Lili.
Pour l'instant je ne fais que survoler ; il est très tard. J'y reviendrai plus tard.

Ca y est : j'ai pris le temps de tout lire. Merci encore Lili!
J'adore la fin du dernier arcticle : " J'ai pas assez d'argent sur mon compte en banque pour être incorruptible." Voilà un bel aveu de la faiblesse de l'homme en général qui s'accorde avec les textes désabusés de T.Y.
Revenir en haut Aller en bas
lili

lili
admin



Féminin
Nombre de messages : 63971
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: 23 janvier l'express {articles} pressbook - Page 2 EmptyLun 27 Avr 2009 - 14:41

un vieil (mini) article mais je trouve interessant le fait que bb ait eu à un moment le projet de travailler avec jeanne cheral !

¤¤¤

Biolay des Césars à Gondry

Benjamin Biolay est nommé comme meilleur acteur dans un second rôle pour Stella de Sylvie Verheyde où il jouait avec Guillaume Depardieu. C'est son quatrième rôle au cinéma. Lorsqu'il a donné son concert au Théâtre Marigny, en décembre dernier, on avait discuté des Césars, il n'y croyait pas, "c'est pas le même milieu", disait-il. Et voilà! Biolay m'avait confié qu'il avait trois films en projet cette année dont le premier long-métrage d'Olivier Gondry, le frère de Michel (Eternel sunshine of the spotless mind) avec Elodie Bouchez et un film (français) autour des vampires. La "twilight" attitude. Top. Côté chanson, il devait collaborer avec Jeanne Cherhal pour le CD de cette dernière, mais c'est tombé à l'eau.

http://blogs.lexpress.fr/all-access/2009/01/biolay-des-cesars-a-gondry.php
Revenir en haut Aller en bas
lili

lili
admin



Féminin
Nombre de messages : 63971
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Sprechen Sie Deutsch ? {articles} pressbook - Page 2 EmptySam 23 Mai 2009 - 0:16

si vous ne comprenez pas le titre ci dessus pas la peine d'aller plus loin Laughing , voici un article en allemand sur bb, j'ai lu en très grande diagonale, l'allemand à minuit passé après une longue journée, faut pas trop m'en demander {articles} pressbook - Page 2 85034


mais c'est un article publié le 20 mai , interview réalisée dans un studio d'enregistrement (Studio de la Seine) un soir de match de foot (émilie quel match a eu un 4-0 à un moment + un „Halbzeit." Ein Tor von Henry, eines von Meto. „Eto‘o", sagt Biolay. Naja, und zwei von Messi. Das war‘s. "ces derniers jours ? {articles} pressbook - Page 2 85034 )
j'ai souligné la ligne où on lui demande à quoi ressemblera le prochain album

¤¤¤


http://faz-community.faz.net/blogs/frankreich/archive/2009/05/20/wir-lieben-fussball-benjamin-biolay-auch.aspx


Wir lieben Fußball! Benjamin Biolay auch

Von der Place de la République ist es nicht weit zum „Studio de la Seine". Dorthin hatte vor kurzem der Sänger Benjamin Biolay gebeten. Der Weg führt durch das schöne 11. Arrondissement, das eines der wenigen Viertel der Stadt ist, in dem es von allem noch etwas gibt, und nicht von einem sehr viel: Reiche und arme Menschen, Müll auf den Straßen und Schmuck in den Schaufenstern, Art Déco und Plattenbauten. Wer mit der Musik von Benjamin Biolay auf dem ipod hier durch läuft, wird feststellen, dass sie hervorragend zu dieser Gegend passt, weil sie genauso unentschieden ist. Unter der melancholischen Tristesse, die seine Texte durchzieht, unter den Pianoeinlagen und Streicherarrangements, die seinen Elektropo überlagern, verwandelt sich Paris in das ewige Eldorado all derer, die gern am Weltschmerz und an der Liebe erkranken: Paris, l‘amour, la Seine. Das ist es, was Benjamin Biolay in Frankreich (und auch in Deutschland) berühmt gemacht hat.


Endlich war da mal einer, dem man zum einen zutraute an die großen Chansonniers der Vergangenheit anzuknüpfen. Und der sich zum anderen wohltuend von dem absetzte, was die französische Musikszene in den achtziger und neunziger Jahren ausgemacht hatte: der New-Wave-Rock von Bands wie „Indochine", „Téléphone" und „Les Rita Mitsouko" in den achtzigern. Und der immer lauter werdende, oft politische Hip-Hop von „MC Solaar" oder „IAM" in den neunzigern.


Im neuen Jahrtausend also kam Benjamin Biolay und besann sich scheinbar auf alte französische Tugenden. Als „Retter des französischen Chansons" wurde er 2002 gefeiert, als sein erstes Album „Rose Kennedy" herauskam. Als neuer Serge Gainsbourg wird er seither ständig gehandelt. Mit ihm entstand das, was man als „Nouvelle Scène Française" bezeichnet hat: Musiker wie Marianne Dissard, Françoiz Breut, Keren Ann und Biolays Schwester, Coralie Clément, gehören dazu. Mehr als auf ihnen aber liegen die Hoffnungen auf 36 Jahre alten Biolay, der die Frage nach dem großen Meister Gainsbourg freilich schon längst nicht mehr hören kann. Und das kann man ja auch verstehen.


Es ist Abend, im „Studio de la Seine" in der Rue Traversière sitzen ein Haufen Freunde von Biolay in einem kleinen Zimmer eng aneinander gedrängt auf einem Sofa. Es läuft Fußball. In dem angrenzenden kleinen, dunklen Studio, das proppenvoll gestellt ist mit allerlei technischem Gerät, lässt sich Biolay sofort in ein schwarzes Sofa fallen und zündet sich eine Zigarette an.
Serge Gainsbourg also. Am Anfang habe ihn das ja gefreut, dieser Vergleich mit dem Mann, den sie in Frankreich so sehr verehren. Am Anfang ist es wichtig, was die Leute über einen denken. Dann sei eine Zeit gekommen, in der es ihm unangenehm war und er es als erdrückend empfunden hat, in die Nähe dieser überlebensgroßen Figur gerückt zu werden. Aber mittlerweile sei ihm das alles „komplett egal".


Gibt es denn andere Musiker in Frankreich, denen er auf Augenhöhe begegnet?
„Weiß ich nicht", sagt Biolay. „Es ist mir auch total egal, wirklich. Ich will mich nicht wichtig machen, aber das ist mir vollkommen egal. Es gibt so viele, aber es ist alles schlecht."
Was ist mit der „Nouvelle Scène Française", von der so viel geredet wird?
„Die gibt es nicht. Das ist ein Marketingbegriff, den sich die Plattenfirmen ausgedacht haben."
Und seine eigene neue Platte, die er gerade aufnimmt - was darf man von ihr erwarten?
Benjamin Biolay zündet die selbst gedrehte Zigarette wieder an, die zwischendurch ausgegangen ist. Er sei erst am Anfang, sagt er. Bis auf ein paar Noten gebe es noch nichts. Und man weiß nicht recht, ob man jetzt widersprechen soll und ob das überhaupt etwas bringen würde. Denn es gibt Menschen in seiner Umgebung, die sagen, dass er schon lange an diesem neuen Album sitzt (sein letztes „Tresh Yéyé" ist sehr gut angekommen; die beiden davor aber - „Home" und „A l‘origine" - verschwanden weitgehend ungehört in der Versenkung). Acht neue Lieder sollen schon fertig sein, heißt es, aber davon will Benjamin Biolay offenkundig nicht reden. Nur soviel: Die neue Platte soll dunkler werden, „plus urbain", ein paar Hip Hop-Einflüsse aufweisen, „ein bisschen Pop, ein wenig Rock".

Das ist natürlich etwas vage, und Benjamin Biolay weiß das sehr gut, aber an diesem Abend ist es ihm einfach „egal". Das könnte natürlich auch etwas damit zu tun haben, dass es sich um jenen denkwürdigen Abend handelt, an dem eine deutsche Fußballmannschaft in einer spanischen Stadt vorgeführt bekommt, was es heißt, europäischen Spitzenfußball zu spielen. Benjamin Biolay mag Fußball sehr gerne, und deswegen kommt jedes Mal, wenn wieder ein Tor gefallen ist, ein Freund herüber und gibt die neuesten Ergebnisse durch. Drei-null. „C‘est pas possible" (Nicht die Möglichkeit), sagt Biolay. Vier-null. „C‘est un désastre (Ein Desaster)." Und spätestens jetzt wird hier allen klar, dass das vielleicht einfach kein guter Tag ist, um mit Benjamin Biolay über Musik zu sprechen.


Reden wir also über Fußball.
„Ich bin Fan von Lyon", sagt Biolay. „Aber wir sind ja schon ausgeschieden. München mag ich nicht." Warum nicht? „Ihr Fußball ist nicht schön anzusehen. Ich mag Franck Ribéry, aber nur weil er in München spielt, ist das nicht meine Lieblingsmannschaft. Luca Toni mag ich auch, aber er schießt keine Tore mehr."
Früher, oder jedenfalls in älteren Interviews, die Benjamin Biolay gegeben hat, hatte er sich immer wieder und zum Teil auch recht energisch zur Politik geäußert - anders als in seinen Liedern, in denen es meist um die Liebe geht, um was sonst. Er hat dennoch leidenschaftlich über Nicolas Sarkozy geschimpft und Jacques Lang gelobt, unter dessen Ägide die kulturelle Szene Frankreichs ihre letzte echte Blütezeit erlebt haben soll. Also, versuchen wir‘s: Haben sich die Dinge für Künstler in Frankreich heute verändert?
Biolay liegt regungslos auf dem schwarzen Sofa. „Non." Non? „Non."


Und dann kommt auch schon wieder der Freund herein und sagt: „Halbzeit." Ein Tor von Henry, eines von Meto. „Eto‘o", sagt Biolay. Naja, und zwei von Messi. Das war‘s.
Sie werden noch ein Tor kassieren, sagt der Freund.
„Noch zwei", sagt Biolay. „Weißt Du, was passieren wird? Siebzehn Minuten lang werden sie die Bayern spielen lassen. Und danach werden sie sie zusammenfalten. Die armen Bayern."
Und dann dreht er sich noch einmal herum und sagt: „Wissen Sie, ich bin auch politisch. Ich mag Fußball und Sex, aber ich rede nicht davon in meinen Liedern." In seinen Liedern finde sich eben nur ein Teil von ihm wieder, aber nicht alles, Gott sei Dank. „Meine Musik ist etwas raffinierter, als ich es bin", sagt er. „Das war schon immer so."


Veröffentlicht 20. Mai 2009, 11:23 von Lena Bopp
Revenir en haut Aller en bas
lili

lili
admin



Féminin
Nombre de messages : 63971
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook - Page 2 EmptySam 23 Mai 2009 - 14:16

et les joueurs cités ils collent pour les équipes ou pas ? Razz

j'ai pas enocre relu là mais il m'a semblé voir un truc d'une équîpe allemande (le bayern y'msemble ) dans un stade espagnol alors ?

je vais essayer de retrouver le passage où j'avais entrevu ça
Revenir en haut Aller en bas
lili

lili
admin



Féminin
Nombre de messages : 63971
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook - Page 2 EmptySam 23 Mai 2009 - 14:21

et donc c'est récent ça ? Laughing
Revenir en haut Aller en bas
lili

lili
admin



Féminin
Nombre de messages : 63971
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook - Page 2 EmptySam 23 Mai 2009 - 14:48

et ils le publient que maintenant ? Shocked z'étaient pas préssés Razz
Revenir en haut Aller en bas
lili

lili
admin



Féminin
Nombre de messages : 63971
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook - Page 2 EmptySam 23 Mai 2009 - 14:57

je me suis dit pareil en lisant la passage souligné {articles} pressbook - Page 2 343954
& s'il nous fait encore le coup de travailler sur 52 chansons (c'était ça le chiffre pour ty non ?) et qu'il n'en est qu'à 8 on est pas arrivé Razz
Revenir en haut Aller en bas
lili

lili
admin



Féminin
Nombre de messages : 63971
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook - Page 2 EmptySam 23 Mai 2009 - 15:12

lol il les a peut être retravaillées pour le nouveau (négatif avait bien été écrite quand il avait 16/17 non ? scratch alors là ça fait encore moins vieux lol)

ça c'est une question sur laquelle j'ai toujours du mal à me décider est ce qu'il faut un jour publier les chansons faites en pluss lors des sessions d'enregistrements ? quand il y a des anthologies de chanterus décédés j'ai toujours du mal avec l'idée qu'on les ressorte car d'un côté le fan est content mais si l'artiste a choisi à ce moment là de ne pas les publier c'est que lui n'étaait pas à fond convaincu par son travail dessus à ce stade alors faut il les entendre/publier un jour {articles} pressbook - Page 2 170134 Question

là tu vas me dire c'est pas le cas il pourrait décider lui même si elles valent le coup ou pas ! et en pluss je crois me souvenir que certaines n'étaient vraiment que des ébauches {articles} pressbook - Page 2 871879
Revenir en haut Aller en bas
M. Clown

M. Clown
dans une orgie haut de gamme

http://sylvan-m.e-monsite.com/

Masculin
Age : 55
Humeur : Charlie Hebdieudo!
Localisation : Dans la lumière orange
Nombre de messages : 4119
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook - Page 2 EmptySam 23 Mai 2009 - 19:20

Lili, tu as bien fait de ne pas écrire "Bonne lecture M. clown " ; je ne comprends pas l'allemand.
Revenir en haut Aller en bas
lili

lili
admin



Féminin
Nombre de messages : 63971
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook - Page 2 EmptySam 23 Mai 2009 - 20:44

Wink

Emilie a écrit:
Je savais pas que Négatif avait été écrit quand il avait 16/17 ans Shocked

tu me mets le doute je mets peut être une énorme bétise Razz je l'ai peut être rêvé Laughing

je vais essayer de voir si je trouve confirmation ou infirmation {articles} pressbook - Page 2 256513
Revenir en haut Aller en bas
lili

lili
admin



Féminin
Nombre de messages : 63971
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook - Page 2 EmptySam 23 Mai 2009 - 21:04

je trouve rien Shocked j'en viens à me dire qu'en effet j'ai imaginé cette histoire Laughing


j'ai relu dans le magic qu'il l'avait enregistré à l'époque de salle des pas perdus (2001) mais rien sur le texte, y a que le texte dont je parlais, alors pourquoi penses -je celà depuis 2003 ? Razz j'ai dû mélanger des trucs en écoutant des interviews {articles} pressbook - Page 2 170134
Revenir en haut Aller en bas
lili

lili
admin



Féminin
Nombre de messages : 63971
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook - Page 2 EmptyDim 24 Mai 2009 - 16:58

Laughing
Revenir en haut Aller en bas
Christelle

Christelle


http://feuillesvolantes.canalblog.com

Féminin
Age : 40
Humeur : L'âme et les pieds nus
Localisation : Belgique
Nombre de messages : 89
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook - Page 2 EmptyLun 3 Aoû 2009 - 12:02

Une bien belle chronique de "Trash Yéyé" !

Les autres disques sont chroniqués également : http://www.thefrenchtouch.org/tft/objet.php?objet=2157



chronique

Rémi (chroniqueur)

Styles principaux
chanson

"Bien avant qu’on se soit connu
Bien avant qu’on se soit parlé
Bien avant que je t’aie vue nue
Je savais déjà que je t’en voudrais"


C’est ainsi que débute le nouvel album du personnage si particulier qu’est Benjamin Biolay; quatrième album d’une carrière au destin étrange : adulé à l’époque de son premier essai ("Rose Kennedy", sorti en 2001, disque impressionniste et impressionnant qui dressait le portrait d’une Amérique mythifiée avec sample de Marilyne Monroe à l’appui), puis démoli par la suite alors que ses chansons, elles, n’ont cessé de s’amélioré au fil de l’eau, Biolay est encore perçu aujourd’hui d’un mauvais oeil; on ne sait pas trop pourquoi à vrai dire. Un problème d’image peut être ? Le type de Saintt Germain-des-prés qui sirote un cocktail au Café de Flore avant d’aller voter Sarkozy ? Tout faux. Plutôt : un type issu de la province et pas si propre sur lui qu’on n’a bien voulu le dire. Biolay n’a jamais été ce gentil dandy un peu lisse et hautain comme on lui a souvent reproché. Bien sur quand on parle sans cesse de "l’image", on oublie l’essentiel : le songwriting, les arrangements, les textes bref "les chansons" dans leurs plus simples appareils.

De 2000 à 2006, Benjamin Biolay a tout simplement écrit les plus belles chansons avec des mots en français dedans. Pas d’innovation mais juste une qualité d’écriture et de composition indéniable. Et dieu sait qu’il en a fait profiter (peut être même trop) : Salvador, Gréco, Frégé, Mounier, sa charmante soeur Coralie Clément et surtout Keren Ann pour qui il a réalisé un chef d’œuvre de folk à la française nommé "La disparition".
Une fois ce travail accompli, il est passé à autre chose; "A l’origine", son troisième album solo, laissait la place aux sonorités urbaines du hip hop et du rock. "Trash yéyé" est la suite de cet album qui commercialement était un échec. On écoute là une œuvre d’une personnalité forte, d’un animal traqué et blessé par l’hypocrisie d’un show qui n’est plus que business.
Loin de ce qu’en disent les médias, l’album de l’homme au initial pop B.B, est loin d’être un manifeste de chanson franchouillard; tout sent bon au contraire les techniques de composition anglo-saxonne; le son est travaillé ici comme jamais (écoutez l’album au casque pour apprécier le travail réalisé au Labomatic par Bénédicte Schmitt, ingé-son et co-réalisatrice du disque). Bref c’est pas Bénébar.

On en entend déjà certain ricaner d’avance : pourquoi ce titre "Trash yéyé" ? Alors oui Benjamin pourquoi ? Pas vraiment de réponse, peut être une référence aux paroles plus crues et violentes qu’à l’accoutumée. L’amour (ou plutôt le désamour) est ici évoqué de long en large; il est craché, vomit, il est beau et à la fois douloureux. Ce disque, et on est obligé d’en faire mention, est un disque de rupture, en effet Biolay l’a réalisé peu après la séparation avec sa femme, l’actrice Chiara Mastroianni. Chronique d’une rupture donc, d’une dépression, d’une tristesse passagère. Ça donne à peu près ça :

"J’ai baissé la tête
J’ai ôté mon chapeau
Sans jouer les vedettes
Sans la vie de château
A l’évidence
Je vais payer pour mon imprudence"
(Regarder la lumière)


"Petite conasse
Pourquoi fait tu ta radasse
Ta petite pétasse
Qui montre rien en surface
Qui veut qu’on l’embrasse encore, l’embrasse encore."
(Dans la Merco Benz)


Chronique aussi de la chaire à la fois sensuelle et sale, souvent triste mais néanmoins indispensable :

"Taisez vous
Mettez vous à genoux
Moi je reste debout
C’est pas la peine d’être à la hauteur pour rien"
(La garçonnière)

Avant de terminer sur une note d’optimiste où l’homme se remémore les souvenirs partagés et le bon temps passé ensemble :

"Plutôt crever que de mourir sans de beaux souvenirs."

Musicalement c’est fort, voire très fort. Extrêmement varié et rondement mené, Biolay impose des arrangements splendides, jamais surchargé. Des chœurs d’opéra, des cordes, des clavecins, des beats ou des trompettes traversent par petites touches les douze titres (voire treize) de ce "Trash Yéyé" à la fois sombre et lumineux par son orchestration. Benjamin Biolay y pose sa voix, plus mise en avant que jamais (est-il dans la pièce avec nous ?).
L’album regorge de trouvaille et d’audace ("Qu’est que ça peut faire" avec sa rythmique discoïde très 80’s) et on pense à coup sur au Gainsbarre période "Sorry angel", mais en mille fois mieux. Biolay se fout à présent de ce à quoi il peut bien ressembler et quelles influences transparentes irradient sa musique; il a digéré cinquante ans de musiques populaires pour en faire sa propre synthèse et se lâcher enfin (Cactus Concerto, chanson d’adieu hilarante- une première chez Biolay).
Dominique Blanc-Francard à propos du bonhomme : "Son talent musical est inouï. Gainsbourg avait la même facilité désarmante. Ce n’est pas banal, un musicien qui écoute au casque sa musique composée la veille et griffonnant sur un bout de papier les partitions pour le quatuor à cordes qui patiente dans la cabine du studio. Benjamin n’a pas seulement l’oreille absolue, il a aussi l’orchestration absolue. C’est stupéfiant. Sa vie c’est d’écrire des chansons. Sinon il est perdu."

Si on résume bien, cet album est un des plus aboutis de la carrière du musicien, peut être même marque t’il la fin d’un cycle. En tout cas : celui qu’il a toujours voulu faire mais qu’il n’arrivait pas à exprimer avant avec une telle perfection. Ici tout est fluide, cohérent et moderne sans qu’il ne perde une seule fois son identité de chanteur français.

Espérons que cela soit récompensé d’un succès public, même si Benjamin Biolay semble à présent très loin de tout ça. Sur la pochette, il pose entrain de siroter, le regard las, un de ces si vénéneux soda américain ; l’esprit dans la vague tourné vers un ailleurs qui n’est peut être pas la France (Woodstock ?), ni la musique (le cinéma, la littérature ?). A vrai dire, fatigué d’avoir à convaincre, il semble maintenant s’en foutre royalement. Il a bien raison le bougre, peut être sait il, lui aussi, qu’il vient de signer là un des meilleurs albums de variété française, au sens noble du terme, de ce début de siècle. Rien que ça.

"De beaux souvenirs
Room service à volonté
De beaux souvenirs
Belle vue sur le bon Marché
De beaux souvenirs
A défaut d’une suite
Seul dans la chambre 8." (mercredi 3 octobre 2007)
Revenir en haut Aller en bas
lili

lili
admin



Féminin
Nombre de messages : 63971
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook - Page 2 EmptyLun 3 Aoû 2009 - 12:34

merci pour l'article Smile

Christelle a écrit:
Un problème d’image peut être ? Le type de Saintt Germain-des-prés qui sirote un cocktail au Café de Flore avant d’aller voter Sarkozy ?
quand on connait un peu mieux bb ça me fait rire ça Laughing

Christelle a écrit:
(écoutez l’album au casque pour apprécier le travail réalisé au Labomatic par Bénédicte Schmitt, ingé-son et co-réalisatrice du disque).

ça oui ! je me demande si c'est aussi avec elle qu'il a travaillé sur le nouveau, j'espère et suppose que oui Smile
Revenir en haut Aller en bas
M. Clown

M. Clown
dans une orgie haut de gamme

http://sylvan-m.e-monsite.com/

Masculin
Age : 55
Humeur : Charlie Hebdieudo!
Localisation : Dans la lumière orange
Nombre de messages : 4119
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook - Page 2 EmptyLun 3 Aoû 2009 - 12:49

Si B.B. a voulu faire un album new wave et brit pop, on peut faire confiance à D.B.F. et B.S. qui se sont essayés à ces genres avec succès sur Trash Yéyé et sur Home (Dnace rock'n roll). Ca me ferait quelque chose qu'il ne travaille plus avec le Labomatic {articles} pressbook - Page 2 138551
Revenir en haut Aller en bas
lili

lili
admin



Féminin
Nombre de messages : 63971
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook - Page 2 EmptyLun 31 Aoû 2009 - 0:59

dé mémoire c'était dans magic ! merci émilie Smile c'est vrai que le scan était si petit que je me rappelle avoir dû écarquiller les yeux pour le lire à l'époque Razz
Revenir en haut Aller en bas
lili

lili
admin



Féminin
Nombre de messages : 63971
{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook - Page 2 EmptyLun 31 Aoû 2009 - 14:43

au hasard d'une recherche un vieil article de 2003 , je trouve ça mimi {articles} pressbook - Page 2 85034


Benjamin Biolay a chanté chez lui

E.M. | 28.10.2003

L'ENFANT PRODIGE était de retour. Avant sa date parisienne, ce soir, à l'Olympia, Benjamin Biolay avait choisi de commencer sa tournée par Villefranche-sur-Saône. C'est là qu'il a grandi, à quelques kilomètres de Lyon. Dans le hall du centre culturel de la commune, en ce 2 octobre, chacun y allait de son histoire. « Benjamin était à l'école de musique avec ma fille, racontait par exemple Bernard, un spectateur. Cela fait plaisir de le voir chanter ici. Car maintenant, il est tout de même devenu très parisien. » Inévitablement, Villefranche l'attendait de pied ferme. Surtout depuis que Benjamin Biolay est passé, en quelques années, de prometteur rocker local à mascotte nationale de la chanson. Tout le monde sait que, en dehors de ses deux disques de chanteur, le récent trentenaire figure en tant que compositeur ou arrangeur sur des albums d'Isabelle Boulay, Henri Salvador, Julien Clerc et bientôt Juliette Gréco. Alors, à quelques heures des retrouvailles, l'intéressé n'en menait pas large. Il préférait même éluder les questions sur ce retour au bercail. « J'ai chanté dans ce théâtre à l'âge de 8 ans dans un opéra, expliquait-t-il sans s'apesantir. Evidemment, c'est étrange de se retrouver ici. Toute ma famille va venir. En fait, c'est surtout quand j'en parle que cela me fout le trac. » La scène se préparait donc à accueillir un chanteur pétrifié, contraint de séduire un public qui l'a connu avant tout le monde. Réarrangements subtils Pourtant, très rapidement, Benjamin Biolay semblait faire fi des circonstances. Mieux encore, il se révèlait étonnamment à l'aise, bougeant à sa guise, sans jamais tomber dans les poses de dandy qu'on lui a souvent reprochées. Son chant, enfermé dans des tics à la Gainsbourg sur son dernier disque, gagnait en aisance, entouré de réarrangements subtiles. De temps à autre, sa femme Chiara Mastroianni venait rejoindre son mari pour quelques duos plus intimes. L'artiste était donc définitivement en famille. A la sortie, sa maman s'avouait « toujours émue comme à chaque concert ». Oncles, tantes, amis prenaient le temps de discuter avec lui. « On ne pensait pas que t'allais nous reconnaître », lui lançaient trois copines avant d'immortaliser l'instant sur pellicule. « Moi je l'ai vu avec son groupe dans un café de Lyon, il y a dix ans, confiait l'une d'entre elles, pas peu fière. J'ai même un de ses albums de l'époque. Cela va devenir une pièce de collection. »

http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spectacles/benjamin-biolay-a-chante-chez-lui-28-10-2003-2004500079.php
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé




{articles} pressbook - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas

{articles} pressbook

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

Sujets similaires

-
» {actu} les articles
» {la superbe} les articles
» {vengeance} les articles
» {palermo hollywood} les articles
» {actu} en vrac ! ¤ part 1
Page 1 sur 4Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
les insulaires ¤ forum non officiel sur benjamin biolay :: benjamin biolay-