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lili

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MessageSujet: {articles} pressbook {articles} pressbook EmptyJeu 5 Fév 2009 - 14:38

le fabuleux destin de benjamin biolay

c'est ainsi que se nomme un article assez complet sur bb trouvé sur le site de l'express (publié lors de la sortie de 'à l'origine' )

si vous voulez en apprendre plus sur sa carrière

c'est par ici

http://www.lexpress.fr/culture/musique/chanson/le-fabuleux-destin-de-benjamin_485806.html


Dernière édition par lili le Lun 16 Mar 2009 - 15:12, édité 2 fois
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lili

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MessageSujet: {article} initiales bb (evene) {articles} pressbook EmptyLun 9 Fév 2009 - 19:31

en septembre 2007 (sortie de TY ) le site evene.fr avait publié une grande interview de benjamin

http://www.evene.fr/musique/actualite/interview-benjamin-biolay-trash-yeye-959.php

je vous la copie/colle :

Initiales B.B.
INTERVIEW DE BENJAMIN BIOLAY

Célèbre et célébré pour ses collaborations diverses (Julien Clerc, Henri Salvador, Juliette Gréco, Elodie Frégé), Benjamin Biolay livre ce mois-ci 'Trash Yéyé', son quatrième album. Porté par le tube 'Dans la Merco Benz', ce disque s'annonce, à n'en point douter, comme un des succès de la rentrée.


Nous rencontrons un Benjamin Biolay nonchalant, affable et cordial. Disert quand il s'agit d'évoquer sa vision de l'engagement ou sa passion du cinéma, le chanteur-compositeur se fait plus timide pour parler de son travail. Entrevue avec une plume et une voix qui comptent, avec un artiste qui n'a pas rangé sa langue dans sa poche.


"Quand un artiste peint une toile, il ne passe pas trois semaines à parcourir le monde pour commenter son oeuvre devant les médias", a dit Robert De Niro. Comment vivez-vous la promotion de votre album ?

C'est une obligation, par moments ça va être une discussion plaisante, donc il faut le prendre comme tel. Evidemment il faut éviter de dire des conneries, ce qui n'est pas vraiment ma spécialité… Ça permet aussi de faire des rencontres et puis ça fait un emploi du temps, on a l'impression d'avoir un vrai travail !


Comment s'est déroulée la phase de composition de 'Trash Yéyé' : accouchement difficile ou plus facile que les précédents ?


J'ai du mal à parler de "difficulté". Même si c'est un travail de longue haleine avec des moments de doute horribles, c'est quand même tellement génial de pouvoir continuer à faire ses chansons, suivre sa passion d'adolescent quand on est adulte. J'ai donc très sincèrement du mal à parler de "difficulté". Là, c'était plus morcelé que d'habitude… mais j'ai un peu oublié. Tout ce que je sais, c'est que ce n'était pas douloureux. En tout cas, les moments de studio étaient très chouettes.


Quelle est la spécificité de cet album par rapport aux autres ?

C'est la continuité du précédent que j'ai toujours vu comme une sorte de "diptyque", même si c'est un terme un peu ampoulé... Pour moi c'est un peu le tome 2 de 'A l'origine' : il y a une légère cohérence par rapport au précédent. Sinon, chaque album est une aventure unique, même si ça ne s'entend pas forcément… Les gens ont parfois l'impression d'une continuité, mais c'est quand même un état d'esprit différent. Après, on est toujours la même personne, la même voix et on a toujours la même façon de voir les choses.


Vous composez d'abord et écrivez ensuite, ou le contraire ?


Je compose d'abord. J'ai toujours travaillé de cette façon-là, mais je le déplore parce que c'est plus facile d'écrire un texte d'abord, et se laisser ensuite aller par la narration. La chanson, c'est quand même une forme assez compliquée. J'ai beaucoup écouté de musique anglo-saxonne et il se trouve que je travaille comme la plupart des Anglo-Saxons qui, contrairement à ce qu'on croit, chantonnent d'abord un yaourt tout pourri avant de vraiment faire un texte en anglais. Moi aussi, j'ai un peu ces techniques-là. Souvent j'ai juste une idée de titre, ou même de "scénario" si on peut employer ce mot.


Un petit mot sur deux de vos anciens titres : 'Los Angeles' et 'Rose Kennedy'. Traduisent-ils votre fascination pour les Etats-Unis ?

C'est vraiment motivé par des raisons artistiques. Pas seulement littéraires mais aussi musicales, cinématographiques, picturales... Je suis un grand fan d'Hopper par exemple. Je me rappelle, petit, avoir eu des flashes en voyant le président Kennedy, Mohammed Ali, Elvis, Brando, Hemingway… J'ai une fascination pour cette Amérique très européenne. En même temps, j'ai une grande passion pour la culture afro-américaine. Donc cet intérêt est aussi esthétique, j'aime beaucoup les richesses naturelles qu'offre ce pays : le Grand Canyon, les chutes du Niagara, c'est un truc de dingue. C'est un pays qui me fascine et me dérange à la fois, voire me dégoûte, et ce n'est pas près de passer. Même si, en ce moment, ma cote d'amour est faible comparativement à ma cote de haine, je reste très intéressé par ce pays et j'y vais de temps en temps…


Un autre de vos titres : 'Négatif'. Cela correspond-il à votre vision de la vie ?


Ca correspond à ma vision de la vie deux minutes par jour ou par semaine, comme tout le monde. Je suis même plutôt optimiste. J'ai écrit cette chanson à un moment où j'étais complètement acculé. Mais même si ça a duré peut-être plus de cinq minutes, je ne m'en souviens pas. Mais bon, je ne "positive" pas à tout bout de champ non plus !


'Trash Yéyé', c'est un style que vous souhaitez créer ?


Pour moi, ça existe depuis longtemps : je n'ai pas inventé ce style, c'est Morrissey, le chanteur de The Smiths. Historiquement il adorait Sandie Shaw, qui est quand même une chanteuse yéyé ou bien je ne m'y connais pas en yéyé ! Les Smiths, ça a toujours été des titres assez rythmés, une ambiance assez sucrée, et même des riffs assez dansants. Une voix très lyrique qui balançait des sentences abominables, définitives, lapidaires, insoumises, très antisociales, parfois anticléricales. C'est lui le dieu du "trash yéyé" !


'Dans la Merco Benz', c'est un hommage à NTM ?



J'aime beaucoup NTM, j'aime bien 'Ma Benz', même si ce n'est pas ce que je préfère dans NTM. Sinon, en fait, j'ai moi-même une Merco Benz. Ce n'est pas plus compliqué que ça !


Vous travaillez pour des artistes très variés. Est-ce que le processus de création diffère de celui de vos albums ? Les chansons que vous composez pour les autres, pourraient-elles avoir leur place sur vos albums ?

Non, pas du tout, ce n'est pas la même façon de penser. Sans décider "A 16h30 je vais composer une chanson pour untel", car ça ne marche pas comme ça. Je peux me dire grosso modo "Je vais écrire une chanson pour telle personne", mais je ne peux pas me dire "Tiens je vais m'en faire une petite". Je ne peux pas me projeter de manière aussi concrète. Quand c'est pour moi, c'est plus empirique, des petits bouts de trucs que j'écris, que je compose, que je recolle : c'est un grand bordel, mes albums ! Ils sont souvent plus expérimentaux que ce que je fais avec les autres. On m'appelle plus souvent pour des chansons et pour un son que pour un grand voyage musical.


Avez-vous des artistes "coup de coeur" parmi les artistes français ?



Quand il y en a, je les sors d'un contexte : pour moi ce n'est pas un problème de génération. Diam's par exemple ce n'est pas "une femme qui fait du hip-hop", mais elle fait du hip-hop, c'est tout. Camille, ce n'est pas de la "nouvelle chanson française", elle fait des disques, c'est tout. Emilie Simon ce n'est pas "la fée de l'électro", c'est Emilie Simon, elle a ses chansons. J'aime bien les gens qui ont un parcours personnel très… personnel. Une indépendance d'esprit, surtout, ceux qui sont purs dans leur façon d'aborder leur création. Par exemple les trois filles que j'ai citées sont complètement intègres dans leur façon de travailler. Ce qui fait qu'elles me touchent. Quand on m'interroge sur un truc aussi rébarbatif que ce que les gens de Télérama appellent la "nouvelle scène française", ça me casse les c... C'est comme le poker, je n'aime pas ça, mais je ne dis pas que c'est de la merde.



Vous vous revendiquez socialiste, comment on vit ça sous l'ère Sarkozy ?

Il n'y a pas grand-chose à dire… Et puis ce ne serait pas en tant que socialiste mais en tant que citoyen. Pour l'instant c'est l'ébauche, ils font la maquette et on attend le disque, mais il ne va pas être terrible…


Et l'engagement, comment l'envisagez-vous ?

Comme une réalité de tous les jours, l'engagement n'est pas simplement dans le fait d'être "carté" ou de voter. C'est dans le fait d'être réactif sans être émotif, dans le fait de prendre dix minutes par jour pour se rendre compte que ce qu'on voit au JT, ce ne sont que des conneries : tout est réducteur, tout est simplifié. Mais il n'y a pas d'engagement concret possible dans une période comme celle-ci où tout le monde a la trouille. Donc Sarkozy… Les gens ont besoin d'un papa, même s'il est un peu jeune et boiteux. Ils se sont jetés dans ses bras parce qu'ils ont peur : parce qu'il y a une rupture Nord / Sud, parce qu'il y a une séparation entre l'Orient et l'Occident, parce qu'il y a une vraie guerre de Religion qui n'est même plus larvée entre le catholicisme et l'islam, etc. Les gens ont les foies, ils ne font pas de projets sur le long terme. La "droite bling bling", ça les rassure un peu : il y a des yachts, il y a de la chemise blanche, il y a un côté Eddie Barclay, "keep cool"... Pour l'instant, il ne s'est rien passé, il n'y a pas de vraies réformes qui soient passées. Il faut voir les choses en face, il y a eu beaucoup d'agitation, beaucoup de nécrologie, mais il ne s'est rien passé.


Et l'engagement en tant qu'artiste…


Ça n'existe pas, l'engagement en tant qu'artiste. On peut être moral, mais on ne peut pas être politique, c'est trop complexe, c'est trop vaste, on tombe immédiatement dans le manichéisme primaire. Surtout dans une forme d'art ou d'artisanat comme la chanson qui est quand même très formatée : on ne peut pas faire de la politique en trois minutes avec des contraintes rythmiques, mélodiques…


Vous êtes en train de vous lancer dans le cinéma en tant qu'acteur : c'est le hasard des rencontres ou une envie qui mûrissait depuis longtemps ?


J'ai toujours adoré le cinéma et, si j'avais demandé, ç'aurait été plus comme scénariste ou réalisateur. Mais là, c'est le hasard des rencontres et les vertus du travail : au début je n'étais pas partant parce que je pensais que je n'en étais pas capable mais on a beaucoup travaillé, beaucoup répété et du coup ça me plaît énormément. Je découvre un truc, faire l'acteur. Je veux le faire bien...


¤¤¤¤

une interview intéressante !

avec on trouve quelques coups de coeur de bb


Cinéma

'Johnny s'en va-t-en guerre', sorti en 1971

"Je pense que tout le monde devrait voir 'Johnny s'en va-t-en guerre' de Dalton Trumbo, un film sur la condition humaine, sur la guerre, etc. Tout est présent dans ce film, une merveille…"

Musique

Lady Sovereign

"Un pur album ('Public Warning', 2006), un truc qui est l'avenir du hip-hop européen et au-delà de ça. C'est une artiste formidable…"

Lieu culturel

Palais de Tokyo, Paris

"Je conseille à tout le monde de passer de temps en temps au palais de Tokyo parce que c'est un lieu accessible, pas "collet monté", on peut y manger, y voir des expos… Cet endroit, je le trouve toujours excitant, même s'il n'y a pas que des bonnes choses ; il faut prendre l'habitude d'y aller parce que c'est bien…"

Célébrité

Tom Di Cillo

"Tom DiCillo est un cinéaste dont j'aime tous les films et qui n'est pas encore très connu. Je trouve qu'il a un cinéma vraiment très intéressant et, j'en suis persuadé, ce sera un des grands du futur, parce qu'il est vraiment très régulier et qu'il fait des choses drôles et fines."

Littérature

'Dino', sorti en 2001

"C'est la dernière biographie très romanesque que j'ai lue, et je trouve qu'elle vaut la peine. Le témoignage sur cette période de l'Amérique est bluffant d'authenticité."
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MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook EmptyLun 9 Fév 2009 - 19:49

Merci pour l'ITW très intéressant {articles} pressbook 55218

En le lisant, je crois l'avoir déjà lu à cette époque sur un site d'Elodie
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IsabelleH

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MessageSujet: Benjamin dans les Inrocks( 17 février 2009) {articles} pressbook EmptyMar 17 Fév 2009 - 21:28

J'ai acheté aujourd'hui Les Inrocks et il y a page 6 de la version papier , un bref entretien de BB
Je ne pense pas qu'il y a pour le moment un lien car c'est dans le numéro paru ce jour. J'essayerai de le taper le plus vite possible.
J'ai retenu qu'il travaillait à son futur album.


Dernière édition par IsabelleH le Mer 18 Fév 2009 - 0:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook EmptyMar 17 Fév 2009 - 22:56

D'avance merci Isa'.
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MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook EmptyMer 18 Fév 2009 - 11:37

isa tu l'avais pas avec toi lundi par hasard (ou c'était le précédent ) ? Shocked roy si oui si j'avais su je te l'aurais piqué le temps de le lire Wink
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MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook EmptyMer 18 Fév 2009 - 18:14

Cliquer sur l'image pour lire l'ITW sur les Inrocks.com

{articles} pressbook Biolayxj1

Source : les Inrocks.com
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MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook EmptyMer 18 Fév 2009 - 20:23

98547 merci du jour à jf , ça mérite un : {articles} pressbook 460934
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MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook EmptyMer 18 Fév 2009 - 21:58

lili a écrit:
isa tu l'avais pas avec toi lundi par hasard (ou c'était le précédent ) ? Shocked roy si oui si j'avais su je te l'aurais piqué le temps de le lire Wink

C'était le précédent ! autrement tu penses bien que je te l'aurai filé immédiatement.. Wink

Merci jf80 , hier ce n'était pas en ligne... j'en ai d'ailleurs confirmation puisque il est mentionné ,"créé le 18 février"
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MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook EmptyVen 20 Fév 2009 - 1:38

IsabelleH a écrit:
lili a écrit:
isa tu l'avais pas avec toi lundi par hasard (ou c'était le précédent ) ? Shocked roy si oui si j'avais su je te l'aurais piqué le temps de le lire Wink

C'était le précédent ! autrement tu penses bien que je te l'aurai filé immédiatement.. Wink

Merci jf80 , hier ce n'était pas en ligne... j'en ai d'ailleurs confirmation puisque il est mentionné ,"créé le 18 février"


Merci à tous les 2 !! Very Happy
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MessageSujet: je ne me déguise plus la depeche {articles} pressbook EmptyLun 16 Mar 2009 - 15:15

un autre article datant de la sortie de TY

Biolay : « Je ne me déguise plus »


Chanson. Benjamin Biolay, on le croit arrogant: il est un auteur-compositeur et père de famille sensible qui trouve son bonheur en chantant comme s'il avait retrouvé ses 15 ans...

Déçu par les ventes intimistes de son avant dernier et troisième album (« A l'origine»), Benjamin Biolay avait un peu perdu pied dans le monde de la chanson. Mais un voyage à New York lui a redonné le goût de la vie et de la musique aussi. La preuve, ce nouveau CD « Trash Yéyé», délicieusement pop, qu'il défend aujourd'hui sur scène. Entretien.

Dès la sortie de votre nouvel album, certains l'ont annoncé comme une « bonne surprise de la rentrée». Cela vous a fait plaisir ?

Non, non… Je n'aime pas du tout! Il faut toujours se méfier de ce genre d'annonce. Je préfère qu'on parle d'un disque quand on l'a vraiment écouté.

En quoi est-il important pour vous?

Ils sont tous importants pour moi. Mais celui-ci, tout en n'étant pas forcément autobiographique, est très personnel. Il raconte des émotions que j'ai ressenties dans ma vie même si il y a très longtemps. Et c'est surtout la première fois que je me suis mis à parler à la première personne sans me déguiser. Il faut dire aussi que je l'ai fait dans une ambiance super euphorique.

Qui faisait suite à une période plutôt « dépressive» ?

Le mot est exagérément fort! Disons que c'était plutôt une période de latence comme cela arrive dans la vie, à la fois personnelle et professionnelle. J'avais mis beaucoup de moi dans l'album précédent et comme il n'a pas vraiment marché, j'ai vu deux ans de ma vie s'évanouir trop vite. Avec une tournée annulée, une maison de disque qui ne voulait plus investir dans le « tour support». Pas facile à vivre!

On vous a classé parmi les « écorchés» de la chanson française avec Mano Solo, Miossec et Mylène Farmer. C'est votre « famille» ?

Non! (Rires). Je les aime tous beaucoup, mais je ne suis pas sûr que Mylène Farmer soit une « écorchée»… Mais je suis content d'être classé avec Miossec, que j'adore. Une vraie nature! Il n'y en a pas beaucoup comme lui! Mais il est trop panthéonisé. C'est encore un jeune homme qui a plein de trucs à dire et on l'a déjà mis dans des sphères intouchables; ça ne doit pas être évident pour lui!

Vous êtes l'un des rares chanteurs français qu'écoute J.-L. Murat. Et vous qui écoutez-vous?

C'est un peu puéril de dire ça, mais ça fait plaisir d'avoir les félicitations de Jean-Louis Murat! Il a quand même la dent dure ! Et j'écoute moi aussi ses albums. Comme ceux de Camille, d'Emilie Simon. J'aime beaucoup AS Dragon aussi: « Chez moi», j'ai trouvé ça démentiel ! En fait, j'écoute plein de trucs mais pas vraiment un « courant musical». Je trouverais ça triste.

Comme la tête que vous faites sur votre album ! C'est votre côté Sardou? {articles} pressbook 443255 {articles} pressbook 443255 {articles} pressbook 443255

(Eclats de rire) A part rire, que voulez-vous que je vous dise ?

Vous n'aimez pas être photographié?

En fait, c'est une photo volée. C'est Bruce Weber qui a fait ça pendant que je buvais un coca alors que j'étais levé depuis 5 heures du matin. Alors ce moment-là, je ne l'aime pas, mais l'idée d'utiliser un cliché de Bruce Weber, ça j'adore!

Vous avez entamé votre tournée sur la scène de La Cigale. Qu'avez-vous retenu de ce premier concert ?

J'en ai fait d'autres depuis et je me rends compte que j'aime ça de plus en plus. Je ne fais pas taper les gens dans les mains et je ne fais pas tourner les serviettes non plus -c'est mon côté Sardou! (rires)-, je suis sobre sur scène. Mais j'arrive à me lâcher, à plus facilement communier avec les gens. Et c'est génial. Même devant 150 personnes. J'ai enfin passé ce cap!

Dans la dernière chanson de votre album, vous dites « Plutôt crever que mourir sans de beaux souvenirs». Quel souvenir aimeriez-vous que l'on garde de vous après votre passage à Toulouse?

Que je suis un musicien agréable… Et souriant!

Votre rêve le plus cher?

Un rêve très privé… Etre avec les enfants -j'en ai deux dont un qui n'est pas de moi-, avoir une grande maison pour tous, pour les enfants, ceux des autres et pour les amis. Un truc tout con, mais très sincère.

Bernard Lescure

http://www.ladepeche.fr/article/2007/10/25/113097-Biolay-Je-ne-me-deguise-plus.html
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MessageSujet: Benjamin Biolay ne s'attend à rien - la presse - ca {articles} pressbook EmptyLun 30 Mar 2009 - 11:36

encore un vieil article (01/08/08 )

j'ai souligné les thèmes abordés si vous ne voulez pas lire tout en détails Wink

¤¤¤



Benjamin Biolay ne s'attend à rien

Alain Brunet (La Presse)

Dans ce vieux studio d'enregistrement du Quartier Latin, il est assis paisiblement dans un coin. On lui serra la pince et l'on constate que les augures sont favorables : il se montre ouvert à une longue conversation.

Avant même que j'aie eu du succès, on a dit que j'avais une attitude... Je ne suis pas arriviste mais je suis très ambitieux. Par rapport à moi-même, par rapport à la musique», résume le principal intéressé.


Benjamin Biolay pourrait être ce Français assuré (vieux cliché) que le Québécois inhibé (autre cliché) redoute de face et méprise de dos. Le ton péremptoire de certaines répliques, ces épaules toujours prêtes à être haussées, cette moue d'enfant terrible, tous ces traits de personnalité peuvent produire quelque désagrément. Or, il y a aussi le haut niveau de sa culture musicale, son humour acéré, son talent inéluctable. Benjamin Biolay est un fantasque digne d'intérêt, de surcroît doué, très intelligent... et même attachant.

Chose certaine, il sait dans quoi il s'embarque en se produisant une première fois aux Francos montréalaises: «Je suis super pas connu au Québec. Donc, je ne m'attends à rien. Mais je suis super content d'y aller tout en sachant que je n'ai absolument pas le profil du musicien français populaire.»

Il annonce qu'il viendra à trois. «Cette formule est très vivante; je peux passer de la guitare aux claviers ou encore au piano, et je suis très connecté aux autres musiciens. Il y a aussi des séquences préenregistrées, mais surtout, des moments de toute liberté, des moments de composition en direct. Si on se laisse aller, c'est cool, car on peut se permettre des digressions futuristes. Rien à voir avec la dynamique des enregistrements. Une fois qu'on a chanté ce que les gens veulent entendre, pourquoi ne pas aller ailleurs et créer une version inédite?»


Poser la question...

Benjamin Biolay n'a jamais chanté au Québec, une peur de l'avion (éradiquée depuis) aurait ralenti ses transports. Au tournant de cette décennie, cependant, il est venu travailler à Montréal afin d'y réaliser un album d'Isabelle Boulay, Mieux qu'ici bas ? ce qu'il a refait pour la chanteuse en 2004, cette fois pour l'album Tout un jour.

«Je l'adore, elle est exceptionnelle. Et elle a toujours écouté de la bonne musique. Elle a toujours fait la part des choses: ce qu'elle devait faire pour son travail de chanteuse de variété et ses propres goûts... Et si on écoute ses deux derniers albums, elle nous montre où elle a vraiment envie d'aller.»

Excellent compositeur, arrangeur chevronné, maître des références pop, Biolay est toujours sollicité en tant que réalisateur d'albums.

«Je viens de le faire pour le prochain album de Julien Clerc, un grand musicien. Harmoniquement, il est rare qu'on ait la chance de travailler avec des chanteurs qui ont une telle connaissance la musique. Il est l'artiste le plus impressionnant avec qui j'ai travaillé, enfin au même titre qu'Hubert Mounier, autrefois de l'Affaire Louis Trio. J'ai réalisé les deux albums solo d'Hubert... qui sont un peu sortis dans l'indifférence. C'est toujours dur de quitter un groupe et d'arriver à la carrière solo. Mais il faut s'accrocher.»

Avec Biolay, on parlera de toutes les musiques. De jazz, de rock, de musique classique, de country, on en passe. On constatera qu'il s'intéresse à tous les genres. En France, quelles sont ses références?

Benjamin Biolay admire Alain Bashung dont il croit aux chances de guérison. «Se sortir d'un cancer du poumon? Ça peut arriver. Surtout lorsqu'il s'agit d'un soldat comme Bashung. Attention! Ce qu'il a réussi à imposer, ça n'arrive pas à la suite d'un consensus. Ça se produit à la suite d'une bataille avec le milieu, avec le public, avec tout le monde. Il a beau être panthéonisé, on ne se rend pas compte que ce qu'il a accompli résulte de longs et douloureux combats.»

Le modèle de Biolay ? Non, ce n'est ni Bashung ni Gainsbourg à qui on l'associe encore. C'est Aznavour: «Il peut jouer en Argentine devant 20 000 personnes! Il a compris qu'il avait quelque chose de différent. On nous saoule toujours avec Brel, Brassens, Ferré. Mais on oublie Trenet et Aznavour. Sans Trenet, il n'y a personne après. Personnellement, j'essaie de suivre le modèle opiniâtre d'Aznavour en jouant dans plusieurs pays. Je fais des salles pleines en Allemagne, en Espagne, au Chili, au Brésil, 5000 personnes à Buenos Aires.»

Associé d'abord à la relance de feu Henri Salvador pour son travail (avec Keren Ann) dans le superbe album Chambre avec vue, Benjamin Biolay avait vécu une vraie lune de miel avec le monde de la pop française. On avait vite reconnu son talent de songwriter, d'arrangeur, de multi-instrumentiste et de réalisateur, on avait loué sa maîtrise des genres.

Puis on a su qu'il s'était marié à Chiara Mastroianni, qui se passe de présentation et avec qui il a eu un enfant. Et de qui il a divorcé par la suite. D'aucuns ont d'ailleurs associé ses déboires conjugaux à la noirceur de ses derniers enregistrements (notamment dans l'album Trash yéyé).

L'été dernier, par ailleurs, il n'était certes pas au meilleur de sa forme lorsqu'il a déversé son fiel dans un numéro du magazine Technikart, sur certains protagonistes de la «nouvelle chanson française» tels Bénabar et Zazie, sans oublier de tirer à boulets rouges sur Henri Salvador - qui l'avait renié confusément, on en convient. Propos que Biolay dit avoir regrettés par la suite...

Sans établir de lien direct avec sa vie privée, il reconnaît avoir emprunté un long tunnel. «L'avant-dernier album était remarquablement sombre, mais le dernier était plutôt solaire, musicalement à tout le moins. Les textes de Trash Yéyé n'étaient pas noirs, c'est vrai qu'ils étaient parfois mélancoliques. Un peu de gris, aussi un peu de rouge...»

En 2008, en tout cas, ça a plutôt l'air de bien aller pour l'animal, puisqu'il prévoit même enregistrer des duos avec son ex. «Nous sommes en très bons termes. C'est pas grave, on est juste divorcés. Ça arrive...»

On sent aussi que l'artiste de 35 ans, dont les graves susurrements ne sont pas sans rappeler Gainsbarre, est beaucoup moins référentiel qu'il ne le fut. On lui passe la remarque, il accepte le compliment.

«Moi-même je ne sais plus qui j'écoute, qui j'aime. Bien sûr, j'aime beaucoup la musique anglo-saxonne, et j'essaie de faire de la chanson française avec mes grosses références. On m'a déjà dit que j'aimais Voulzy, j'ai alors rétorqué que je n'avais pas un seul disque de Voulzy... mais que j'aimais McCartney comme lui. Et, à un moment je me suis retrouvé sur le même petit sentier que tous les artistes français: Trenet, Ferré, Bécaud, Aznavour, etc.»

Issu d'un milieu modeste de la région lyonnaise, Biolay n'est pas le jet-setter que certains imaginent encore.

«Je suis correct financièrement, résume-t-il. Si je peux être très riche un jour, ce sera tant mieux mais puisque ça n'arrive que très rarement... Je ne fais pas une vie de prince, même si j'ai un peu flambé au début de ma carrière. Ce qui compte, c'est nourrir ma famille, me loger, faire de la musique.»

Voilà qui est rassurant pour la vision qu'on peut avoir de Biolay, les moteurs de son existence étant la famille et la création: «Dans la mesure où j'ai toujours eu envie de faire de la musique, ça a toujours été exaltant pour moi d'entrer en studio. Bien sûr, j'ai un peu levé le pied par rapport aux débuts de ma carrière. J'ai une petite fille de cinq ans, c'est bien plus important que le reste.»

Quant à la musique et la chanson, le désir d'indépendance l'emporte clairement sur toute autre considération: «Je sais que la musique reste un combat. Qu'il faut parfois lancer un pavé dans la mare. Moi, je veux qu'on me foute la paix. Qu'on me donne le budget pour aller en studio et qu'on ne m'emmerde plus pendant que j'y suis. Après, je suis prêt à aller faire le beau à la télévision... Mais dans ce moment privilégié qu'est celui de la création, je veux la paix.»



http://www.cyberpresse.ca/arts/spectacles/200809/08/01-656382-benjamin-biolay-ne-sattend-a-rien.php
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MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook EmptyLun 30 Mar 2009 - 21:49

Merci beaucoup Lili flower
j'ai tout lu en détail.
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MessageSujet: première - fev 2008 {articles} pressbook EmptyMer 1 Avr 2009 - 22:44

en cherchant mon avatar converse je suis retombée sur ce scan de première que j'avais fait l'année dernière
au cas où vous l'auriez raté

{articles} pressbook Premt.th
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MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook EmptyJeu 2 Avr 2009 - 23:17

B.B. handicapé du téléphone, ça me plait! Il ne se laisse donc pas dévorer par le téléphone.
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MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook EmptyVen 3 Avr 2009 - 13:52

ça m'avait fait sourire quand je l'avais lu à l'époque car j'ai exactement le même rapport à cet objet et on me prend souvent pour une extraterrestre quand je le dis Razz , comme si c'était pas normal de ne pas toujours être pendue à son portable Question
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MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook EmptyVen 3 Avr 2009 - 19:52

"Pendue" : voilà un terme ad hoc, tant ces nouvelles technologies sont porteuses de mort (certains penseront sans dout que j'y vais un peu fort) ; elles ont vendues pour nous aider à mieux communiquer mais j'y vois surtout une pernicieuse occasion de se perdre en vaines palabres.

J'ai pas trop plomber l'atmosphère? {articles} pressbook 85034 Dans le cas où, je vous invite à écouter - si vous avez encore la TV et elle passe toujours - la pub où l'on Voit JC Van Damme, très "détendu du mobil" appeler un ami pour lui rappeler qu'il ne devait pas hésiter à l'appeler pour lui dire... qu'il n'a rien à lui dire (jubilatoire et criant de justesse Smile ).

Voilà encore un sujet dont on pourrait causer dans le sujet "Philosophons" scratch que je n'ai toujours pas ouvert.
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MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook EmptyVen 3 Avr 2009 - 19:57

mais oui mais oui qu'attends tu ? Wink
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MessageSujet: week end - journal mag belge ? - sept 2007 {articles} pressbook EmptyLun 6 Avr 2009 - 11:30

une vieille itw pour la sortie de ty

Benjamin Biolay

Secoué par son divorce d'avec Chiara Mastroianni et l'échec commercial de son album de 2005, le fils prodige de la chanson française, revient - photographié par la star américaine Bruce Weber - avec un Trash Yéyé mordant et inspiré... En exclusivité pour Weekend, B.B. se prête au jeu de la photo-vérité en nous révélant ce que, pour lui, cachent les images.


«Il n'y a plus de pose, plus d'envie d'épater la galerie, ma musique est en tout point sincère. Elle sort comme ça et puis je la polis. Le désir n'a pas bougé et ne bougera jamais même si je fais un break de sept ans : quand la guitare reviendra dans mes mains, ce sera la même passion.» En interview par un après-midi pluvieux parisien, Benjamin Biolay n'a rien du jeune homme hautain croqué par certains médias : s'il y a une hauteur chez lui, elle est sans aucun doute dans ses chansons. La collection de titres de Trash Yéyé (*) s'avérant être une fausse descente au purgatoire, dopée d'une vraie remontée lumineuse dans les mélodies sensibles. Ce Premier prix de conservatoire de trombone à coulisses, 34 ans, né dans une ville anonyme près de Lyon, y fait flamber ses textes, fouille les tabous (Douloureux dedans , Dans ta bouche) et réussit à injecter de la beauté dans les saillies de l'amour en fuite (Dans la Merco Benz ). Le plus souvent sur de somptueux arrangements. Bref, Biolay fait œuvre de chanson là où d'autres agissent à l'illusion. Tant qu'à jouer au jeu des apparences, on a présenté à Benjamin quelques images dont la première est la sienne.


Pourquoi avoir choisi le célèbre photographe de mode Bruce Weber pour réaliser des portraits de vous... alors que votre aversion de la « célébrité » est connue ?

Bruce Weber est une icône de la mode, mais c'est surtout un grand artiste. Il vit plus ou moins retiré dans le Montana et possède une maison en Floride. A une époque, il avait cherché à me photographier, sans doute à partir d'un article qui était paru sur moi dans le New York Times. Cette photo-ci a été prise pendant la pause-déjeuner (B.B. commente un cliché en noir et blanc le montrant, rêveur, sirotant une boisson) et Bruce Weber m'a saisi en un instant, voilà... L'instant dans la musique est une sorte de souvenir évolutif, la photo, c'est plus immédiat. On a enregistré le disque en partie à Woodstock, ce qui a été un vrai déclic. Après le dîner, je regardais le basket à la télé et puis je reprenais la guitare, j'avais l'impression d'être dans un livre de Bruce Weber, A House Is Not A Home. Ses photos étaient une manière de boucler la boucle...

Votre premier single paru en 1997 s'appelait "La révolution"...

Oui... (BB examine une photo de Kim Jong-Il, le numéro un nord-coréen) Ah oui, Kim Jong-Il, fils de Kim Il-Sung... Il fait chef mafieux alors qu'il est chef d'Etat. Les leaders nord-coréens sont les derniers staliniens au monde, fous à lier. Tout dans cette photo est chorégraphié, checké, mis en scène. Je sais combien l'image peut être manipulatrice : il m'est arrivé de retrouver ma tête dans un dossier « Jeunes romantiques » de tabloïd (sourire) ou dans d'autres dossiers pseudo-sociétés...

Et vous ? Etes-vous victime de votre physique ou de votre histoire personnelle, dont, en 2005, votre divorce d'avec Chiara Mastroianni ?

De mon histoire personnelle, oui, parce que c'est le poids de mes beaux-parents qui est énorme, pas celui de ma femme... Chiara est une actrice qui ne fait que des films indépendants et quand on s'est rencontré, nous passions relativement inaperçus. Et puis tout d'un coup, le poids de la belle-famille a fait que... Je n'ai jamais épousé Mademoiselle Deneuve et je n'ai jamais connu Mastroianni père. Chiara a des velléités de comédienne très pointues et un goût indépendant qui ne correspondent absolument pas à la couverture médiatique, qui est à des années lumières respectives de nos vies... J'ai parfois regretté que nous ayons fait ensemble la couverture d'Elle.

Que pensez-vous des photos du couple Birkin-Gainsbourg parues dans la presse ?

Gainsbourg aimait ça : quand il a eu une crise cardiaque, c'est lui-même qui a appelé la presse (sourire). Je suis très différent de cet homme que j'admire, La Décadanse, c'était son truc. Moi, me retrouver dans les mots fléchés, cela me dégoûte, même si je suis toujours prêt à parler à quelqu'un qui vient me trouver dans la rue.


Trash Yéyé comporte son lot de langue de fiel. Comme Zidane, passez-vous parfois à l'« explication physique » ?

J'ai beaucoup de compassion pour ce joueur de football exceptionnel qui a fini sur un moment aussi foireux, même si, esthétiquement, on peut y trouver son compte. La vérité, c'est que maintenant, Zizou égale coup de tête alors que c'était le plus doué de sa génération, celui qui a fait rêver la planète. Mais moi, je ne suis pas castagnard... j'ai trop de dégoût pour cela, c'est une expression tellement primaire. Jamais, je ne déclencherai les hostilités, mais si on me tape, cela me rend hystérique.

Quel type d'enfant étiez-vous ?

Il faudrait le demander à mes parents : tout petit, je ne sais pas, mais ado, je faisais de l'obstruction permanente. Dès qu'un prof disait une connerie, je devenais dingue. Quand on m'expliquait que Lee Harvey Oswald avait tué Kennedy, je disais « Objection votre honneur, le Congrès a reconnu en 1975 qu'il n'y avait pas de tireur isolé.. » (rires). Les plus gros problèmes venaient du cours de musique, je ne supportais pas que le prof se trompe. Comme, je n'étais pas du tout scientifique, j'ai fait un bac de musiciens un peu bidon, F11...

Vous avez une petite fille de 4 ans, Anna. Quelles sont les valeurs importantes que vous souhaitez lui transmettre ?

La conscience, la morale, la culture. Je ne lui ai jamais parlé comme à une débile et maintenant, les gens se pâment devant son vocabulaire, ce qui est couillon. Elle est très passionnée, je n'ai pas l'impression de remplir une mission lorsqu'on va au musée : je m'éclate avec elle sur les ongulés ou les marsupiaux. Son rapport au savoir est très sain... C'est pour elle que je vis, donc l'éducation est extrêmement importante.


Anna, dont vous avez tatoué le prénom sur le bras gauche, ne grandira donc pas dans les dorures, le strass et les paillettes.

Non, parce que sa maman est quelqu'un de tellement bien et d'équilibrée... Sinon, ce milieu de la célébrité est quand même pesant, c'est un peu une angoisse ! La peopolisation me dégoûte (silence).

Quant à vous, vous êtes tributaire d'une image qui ne correspond pas à ce que vous êtes vraiment...

Je sais. Un jour, un type m'a dit : « C'est marrant, un journaliste qui écrit sur le basket, a exactement le même nom que toi ». C'était moi... Si l'on me prend pour le prince de Saint-Germain-des-Prés, je ne peux rien y faire ! Je ne me suis jamais dit que j'y étais arrivé, qu'un quelconque objectif était atteint, bon, si j'écris LA chanson incroyable, je pèterai un peu les plombs pendant trois ou quatre semaines, mais ce n'est pas encore arrivé (rires) !

Comment considérez-vous la chanson française telle qu'elle était en 1973... l'année de votre naissance?

Je ne peux pas blairer Le Forestier et Polnareff, mais j'ai une faiblesse pour Brel. Il y a une impudeur chez lui qui me dérange beaucoup. Voir des images de lui en scène, le regarder se jeter contre les murs, cela me fait mal. Juliette Greco (NDLR : avec laquelle Brel a travaillé) m'en a beaucoup parlé, et elle en parle comme s'il était toujours là. Il faut être con pour ne pas se rendre compte de son immense talent, même si Ne me quitte pas est la chanson la plus dégueulasse de tous les temps. Je préfère Avec le temps de Ferré.

Qu'écoutiez-vous à l'adolescence ?

Ado, j'écoutais énormément de musique de Manchester, les Smiths... et je suis toujours fasciné par Morrissey parce qu'il fait passer les choses lapidaires, violentes avec tellement de bel canto, d'élégance et de mélodies presque sucrées. Il est toujours LA référence comme auteur-compositeur, capable de créer une distance entre sa musique et son être. Morrissey a fantasmé toute sa vie avant de la vivre ! Il y a des narcocorridos (NDLR : chanteurs mexicains qui relatent les hauts faits des narcotrafiquants...) qui l'idolâtrent, des mecs de gangs mexicains qui arborent un tatouage de lui, un homosexuel de Manchester. Dingue !

Et vous ? Etes-vous aussi un crooner ?

Non, pas vraiment (B.B. a entre les mains les photos de Bryan Ferry et de Iggy Pop.) Iggy a une vraie voix de crooner, mais Ferry chante As Time Goes By comme il chantait chez Roxy Music. J'aime beaucoup Bryan que j'ai appris à connaître lorsqu'on s'est retrouvé dans le même hôtel, à Naples, pendant une semaine. Il n'est pas du tout du genre « Je suis un artiste », et Bryan en calbut' à la plage, c'est le vrai Bryan, il reste chic... A Naples, il était supposé écrire des chansons mais il n'y parvenait pas. Il disait : « Je n'ai plus rien à dire mais comme performer maintenant, je déchire ». La source se tarit, c'est une évidence... Moi, je suis encore en plein boom, j'ai 35 ans, je suis un enfant : la musique, c'est un truc d'enfant attardé parce qu'à 50 ans, on a le poids de sa vie sur ses épaules... On n'a plus besoin d'inventer sa vie à travers ses chansons...

Qu'est-ce qui vous séduit chez une femme ?

Difficile à dire, là, il y en a aucune qui me plaît (B.B. passe en revue des photos de tops glamour, puis s'arrête sur un cliché de Condoleezza Rice, la secrétaire d'Etat américaine)! Rien à foutre de ces meufs ! Je ne pense pas beaucoup de bien de Madame Rice, mais comme c'est une femme, c'est difficile de lui rentrer dans le lard sans être traité de sexiste. C'est sa pensée qui me dégoûte. Et tout ce qui se passe en France actuellement - du point de vue politique - me dégoûte profondément. Les Français sont les premiers à faire la morale au monde entier, à critiquer les Italiens quand ils ont élu Berlusconi ou à ricaner devant l'élection de Bush Jr et là, boum ils mettent un néo-conservateur au pouvoir !

Vous étiez engagé au PS, non ?

Oui, mais je ne suis pas manichéen, je reconnais des qualités à des hommes politiques de droite.

Ségolène Royal a-t-elle été victime du sexisme ?

Non, elle n'avait absolument pas le niveau et a fait un coup d'Etat dans un parti qui ne fonctionne pas comme cela. Elle a conchié toute la culture socialiste pendant cette élection. Et elle a fait l'éloge de la peopolisation: Ségolène Royal est très connue pour sa célébrité !

Votre manager... est une femme.

Mon avocate aussi, mon administratrice aussi, la coproductrice de mon dernier disque également. Mais je ne fais aucun distinguo entre les hommes et les femmes sur leurs compétences...

Vous faites chanter les femmes, entre autres, Juliette Gréco, Keren Ann, Françoise Hardy, et la dernière en date, Elodie Frégé ! Dans votre travail, les femmes et les hommes, en quoi est-ce différent ?

Les femmes atteignent des notes que les hommes ne peuvent pas atteindre, dégagent une lumière qu'ils ne peuvent pas émettre. Et puis elles changent complètement la production d'un disque, on ne peut pas faire « patapa pschii », un break de batterie qui finit par une crash, parce que la fréquence de l'instrument va annihiler celle de la voix de femme ! C'était une expérience exceptionnelle - à plusieurs titres - d'écrire et de produire en partie, le disque d'Elodie Frégé (NDLR : gagnante de la Star Ac 3)... Eh non, ce n'est pas du tout ce que les tabloïds en ont dit (silence). C'est une grande interprète qui possède un truc rédemptoire : elle avait une image de merde et elle en est sortie complètement différente ! C'est une personne et une musicienne remarquables. Elle est disque d'or maintenant...

Une chanson crée-t-elle une sensation de purge, de délivrance ?

Quand on commence à trouver que la chanson a une bonne gueule, c'est incroyablement libérateur... Mais cela a un effet tellement dément que je ne pourrais même pas le décrire. Là, j'ai fait une chanson il y a deux jours et j'ai envie de dire à quel point c'est merveilleux, vraiment merveilleux, quand la chanson commence à exister. Ce disque est le premier de moi, que je réécoute alors qu'il est fini. J'ai l'impression qu'il ne fait pas tache sur ma platine...

Comment vous voyez-vous à 60 ans ?

Je dirais que je préfèrerais être Bill Murray que Rod Stewart (B.B détaille une photo de Bill Muray en peignoir, mal rasé, dans une chambre d'hôtel et puis une autre de Rod Stewart, pimpant et en galante compagnie à Palm Beach). Mais je ne sais pas comment il vit Bill Murray, à l'intérieur...


Quelles sont vos priorités dans la vie ?

Un, ma fille. Deux, ma musique. Trois, les femmes...
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MessageSujet: ELLE - sept 2007 probablement {articles} pressbook EmptyLun 6 Avr 2009 - 11:32

Avec "Trash Yéyé", son nouvel album qui sort le 10 septembre (Virgin), il nous raconte sans en avoir l’air sa rupture avec Chiara Mastroianni. A 34 ans, le plus courtisé des auteurs compositeurs, qui sera en concert à La Cigale le 13 septembre, nous offre son disque le plus émouvant.

J’ai 34 ans, mais j’ai parfois l’impression d’en avoir 17, et parfois 150. Surtout le matin. Comment je vis? Ça dépend si j’ai ma fille ou pas. Chiara et moi, on habite Saint-Germain-des-Prés, pas très loin l’un de l’autre. On pratique la garde alternée, mais pas une semaine/une semaine, ce n’est pas régulier, c’est en fonction de nos déplacements, du métier. En ce moment, Chiara tourne un film, alors je m’occupe d’Anna. Je lui fais à manger. Des tomates mozzarella. Elle est comme moi, elle adore bouffer. Surtout italien. Elle ne fait pas la sieste. Ce n’est pas une fille, ma fille, c’est une pile électrique ! Je l’emmène au Luxembourg, du côté du kiosque à musique. C’est là qu’elle a assisté à son premier concert, en 2005, elle était toute petite. Alain Chamfort enregistrait son disque "Impromptu dans les jardins". Ça lui plaisait, elle tapait des mains.

Mes journées sans elle ? Je lis les journaux, les quotidiens, je suis un passionné de politique. Le lundi, je lis ELLE. C’est vrai, c’est top, c’est le meilleur des féminins. Quand j’étais avec Chiara, elle était abonnée, j’ai gardé l’habitude. J’écris des chansons. Je commence par la musique, à la guitare, je finis au piano. Les textes, je les fais la nuit. Là, avec "Trash Yéyé", je voulais parler d’amour, alors je ne pouvais pas faire l’impasse sur la sexualité. Déjà il y avait beaucoup d’allusions sexuelles dans "Négatif", mon album de 2003, le plus réussi, celui, en tout cas, que je préfère. "A l’origine", l’album qui a suivi en 2005, n’a pas bien marché. Après, j’étais un peu dépressif, il fallait que je coupe.
Je suis parti aux Etats-Unis. Je me suis retrouvé à Woodstock avec Ambrosia Parsley, la chanteuse du groupe Shivaree. J’ai réalisé quelques titres de son nouveau CD. Ce n’était pas l’Amérique de Bush mais l’Amérique telle que je la rêvais, celle de la forêt, de l’air pur. Une lumière superbe. J’ai adoré et, là-bas, j’ai recommencé à composer des airs, des mélodies, à retrouver le plaisir. Je suis retourné en studio. J’ai enregistré avec un choeur. C’était un parti pris énorme. A certaines périodes de ma vie, j’aurais détesté ça, mais là, il le fallait, pour cet album, j’avais besoin de cette profusion de cordes, de violons, de violoncelles, de voix de femmes. J’ai eu un petit intermède cinéma fin 2006. Mon premier grand rôle dans un film de Sylvie Verheyde, avec Laura Smet. J’ai tourné à Lyon, la ville où j’ai passé mon adolescence, et dans le Morvan, qui est un peu notre Far West. C’était bien, je ne m’attendais pas à faire ça dans la vie. J’ai passé ensuite quelques semaines sans aucune pression commerciale, dans les meilleures conditions. Comme si tout ça m’avait fait du bien.

Qu’est-ce que je fais le soir ? Je vais boire du beaujolais au Chai de l’Abbaye, rue de Buci. Je dîne chez Da Mimmo, une trattoria napolitaine, 39, boulevard Magenta, dans le 10e, le meilleur italien de Paris. Après, je me retrouve chez Georges, rue des Canettes, pour écouter de la musique klezmer. Je ne suis pas juif mais c’est ce qui me touche le plus en ce moment. Je finis la nuit chez Castel, à côté, rue Princesse, avec mon pote Boris Diaw. Il est basketteur, il joue en NBA, à Phoenix. Et il est le capitaine de l’équipe de France. Le basket, c’est essentiel pour moi, je ne rate pas un match, ça m’aide à supporter les mauvais moments. Boris est un joueur génial. Il fait 2,03 m et pèse 100 kilos. Quand je vais le voir là-bas, à Phoenix, Arizona, il m’emmène dans les boîtes renoi. A Paris, on se retrouve ensemble chez Castel et je peux vous dire qu’on est bien reçus. J’aime danser sur de la soul, de la musique saoule, comme chantait Françoise Hardy. C’est physique. C’est plaisant. On se laisse emporter dans une vague communicative. Je peux danser jusqu’à la fin de la nuit et après, quand je rentre, je dors. Je dors longtemps, très longtemps.

Propos recueillis par Antoine Silber
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MessageSujet: aucune idée d'où vient cette itw ??? {articles} pressbook EmptyLun 6 Avr 2009 - 11:34

Avec «Trash yéyé», le chanteur français retrouve une belle inspiration à travers les mots crus

Il est plus connu du milieu musical que du grand public. Pourtant, Benjamin Biolay mérite sacrément le détour. Il a fait revivre Henri Salvador ou Juliette Gréco, s'est penché sur les carrières d'Elodie Frégé, de Valérie Lagrange, a réalisé des titres sur le «Taxi Europa» de notre Eicher national et joue maintenant à l'acteur.

Auteur-compositeur aux multiples facettes, il revient avec «Trash yéyé», son meilleur album à ce jour. Ils sont lubriques, parfois dépressifs, les mots de Biolay - «comment as-tu pu, par-derrière», «mon amour je pourrais tout subir, Dans ta bouche», «qu'est-ce que ça peut faire, puisqu'au bout de la route, il n'y a qu'un grand désert» - mais jamais vains. Avec «Trash yéyé», Benjamin Biolay pourrait bien décrocher le succès au bout du chemin. Coup de fil.

Il y a deux ans, vous disiez être lassé de la musique, comment y êtes-vous revenu?

Très simplement. J'adore la musique. C'est ma passion. A un moment, de manière insidieuse, je me suis remis à refaire des chansons. Je l'ai fait pour moi comme quand on fait un premier disque.

C'est quoi, «Trash yéyé»?

A l'origine, je voulais appeler mon disque «Douze succès pour danser», et puis je me suis dit que c'était stupide... Ça s'est mis à changer, et «Trash yéyé», c'est un nom qui se retient bien.

Il est beaucoup question de cul dans «Trash yéyé», pourquoi?

Il parle d'amour, c'est difficile de faire l'impasse sur ce sujet. Comme chacun le sait, le cul est un indicateur dans une histoire d'amour. J'ai pas l'intention de faire l'impasse sur la chair. Et puis je suis romantique dans mes textes.

Vous les trouvez romantiques, vos chansons?

Oui, au sens étymologique, c'est du romantisme allemand, un peu désespéré et mortifère. C'est pas André Rieu.

«Regarder la lumière», c'est une mise à nu?

C'est une allégorie de la création. C'est pas un don, mais c'est gratifiant de fabriquer des choses comme ça. On est à la fois le roi du monde et le dernier des tocards quand on est tout seul dans sa chambre et qu'on beugle.

Récemment, dans Technikart, vous avez balancé sur vos collègues de la nouvelle chanson française. Aujourd'hui, vous rendez les coups?

Ben ouais, j'ai pris ma branlée pendant cinq ans sans rien dire, et, là, je me suis dit que ça suffisait. Visiblement, j'étais une proie facile, puisque je ne répondais jamais. J'ai envoyé un signal fort. En même temps ça me fait de la peine de faire de la peine aux gens.

Vous pensez leur avoir fait de la peine?

Je n'en sais rien, je m'en fous. La plupart des gens que j'ai chambrés m'ont déjà chambré. J'y suis allé plus fort. J'y vais pas avec un petit sourire compassé, une petite vanne à peine assumée. C'est une charge.

Pourquoi est-ce qu'on ne vous aime pas?

Je sais pas, il y a des gens qui m'aiment bien. Donc tout va bien. Je préfère être aimé très sincèrement par quelques personnes que par la masse. Mais je n'ai aucun mépris, si je devenais un chanteur populaire, je serais très content.

Vous n'essayez pas de séduire ceux qui ne vous apprécient pas?

Ça prend trop d'énergie, je veux la garder pour ce qui me passionne: la musique. Je peux pas essayer de rectifier le tir. Les gens me prennent pour ce que je ne suis pas. Je ne suis pas le prince de la rive gauche, dans la vie, je ne suis pas comme ça. Je ne me prends pas pour une vedette. J'ai pas une grande estime pour ce que je fais, je trouve ça tout juste tolérable et puis voilà.

Votre ami Hubert Mounier dit que vous allez finir par faire de la politique...

Je suis passionné par la politique, mais je peux pas tout faire. Pour l'instant, c'est un système qui est très en place. J'attends qu'il s'autodétruise. Ça ne sert à rien de se battre contre des moulins à vent. Et je n'ai pas le temps, pas la crédibilité, pas l'argent nécessaire sur mon compte en banque pour être incorruptible. J'ai quelques principes de base qui font que je ne peux pas faire de la politique.
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MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook EmptyLun 6 Avr 2009 - 11:36

vu la longueur des 3 à la suite je m'explique pourquoi je les avais copié/collé à l'époque Razz

bonne lecture mister clown !
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MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook EmptyLun 6 Avr 2009 - 11:39

Citation :
Vous n'essayez pas de séduire ceux qui ne vous apprécient pas?

Ça prend trop d'énergie, je veux la garder pour ce qui me passionne: la musique. Je peux pas essayer de rectifier le tir. Les gens me prennent pour ce que je ne suis pas. Je ne suis pas le prince de la rive gauche, dans la vie, je ne suis pas comme ça. Je ne me prends pas pour une vedette. J'ai pas une grande estime pour ce que je fais, je trouve ça tout juste tolérable et puis voilà.

C'est nul sa question au type ! Il va pas choisir bleu, si c'est le rouge qui lui convient.
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MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook EmptyLun 6 Avr 2009 - 13:57

ptitjulien03 a écrit:
Citation :
Vous n'essayez pas de séduire ceux qui ne vous apprécient pas?

Ça prend trop d'énergie, je veux la garder pour ce qui me passionne: la musique. Je peux pas essayer de rectifier le tir. Les gens me prennent pour ce que je ne suis pas. Je ne suis pas le prince de la rive gauche, dans la vie, je ne suis pas comme ça. Je ne me prends pas pour une vedette. J'ai pas une grande estime pour ce que je fais, je trouve ça tout juste tolérable et puis voilà.

C'est nul sa question au type ! Il va pas choisir bleu, si c'est le rouge qui lui convient.

lol pour la formulation

ça prouve que tu fais partie de ces personnes qui ne font pas tout pour plaire, se conformer au plus grand nombre {articles} pressbook 55218 malheureusement nous sommes de plus en plus rare je trouve {articles} pressbook 170134 alors quelque part sa question nulle n'est pas si surprenante que ça No

encore un sujet pour le futur sujet "philosophons" de mister clown
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MessageSujet: Re: {articles} pressbook {articles} pressbook EmptyLun 6 Avr 2009 - 14:05

Ouais c'est pas surprenant mais bon. C'est un peu comme si on avait demandé à Delerm, de chanter avec une autre voix que la sienne. C'est peut etre cool aussi, je dis pas, mais c'est plus Delerm {articles} pressbook 85034
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