pff le podcast passe bien les titres qu'il y a eu cette nuit
mais la page de l'émission on voit une partie de ce qu'on a raté :
La chronique de Benua Carles à propos de "La superbe" de Benjamin Biolay :
Benoît le bucheron parcoure la Grande Forêt de la Musique à la recherche de l’arbre généalogique de Benjamin Biolay… Une quête des plus difficiles !
D’abord Benjamin Biolay, je connaissais mal. Je suis bien plus passionné d’electro que de chanson française. Alors là, face à vous, et face à Didier, grand spécialiste de la chanson française… je me suis senti tout nu. Et nu dans une forêt, il fait froid… En avançant, j’ai vu cet immense arbre Gainsbourg. Et malgré l’évidence je me suis dis que ce ne pouvait pas être le bon. Benjamin Biolay n’est pas le Gainsbourg jazz des 50’s ou swing des 60’s, ni celui de « Love on the beat ». La Superbe sonne parfois comme L’Homme à tête de chou, avec des envolées de cordes et des arrangements léchés, mais pas que.
Le bon Arbre était là, tout près, aux alentours de Manchester fin 70 début 80. D’abord le classe de Morrissey et des Smiths, this charming men… Le détachement absolu ou la présence charismatique.
Puis une production à la New Order, efficace, à l’essentiel, la basse en avant, parfois ballade sombre ou hit lumineux, des boucles dancefloor, des expérimentations world ou hip hop…
Toujours dans cette pop anglaise, on retrouve aussi la culture d’un Brian Molko et son romantisme désabusé. L’envie de surprendre, de provoquer. Et déjà arrivaient les premières réponses aux interrogations du début…
Et voilà la clé : Benjamin Biolay est tout simplement un chanteur français qui fait de la pop anglaise, comme Gainsbourg a fait de la pop anglaise, tout comme Bashung ou Daho…
C’est logique que vous ayez été révélé au grand public avec un album pour Henri Salvador qui a changé Bourvil en Nat King Cole, et fait entrer un chansonnier au Panthéon de la pop.
Ou que l’on entende dans votre album des solos de saxo qui rappellent Wham !
Et puis, par provocation vous jouez de cet effet miroir. Dans la chanson « Night Shop » vous chantez « La nuit je mange, une fille aux cheveux oranges » et certains entendront « La nuit je mens » de Bashung et « Melody Nelson a les cheveux rouges » de Gainsbourg. Mais une fois de plus c’est une tradition familiale. Le dernier album de Bashung s’appelle Bleu Pétrole clin d’oeil à la chanson « Variations sur Marilou ».
Enfin, magie de la technologie, et magie de Dj Zebra, une rencontre haut en couleurs entre Gainsbourg et New Order pour boucler tout ça…
Benoît Carles
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programmation musicale
> V/A Bot'Ox ; Sourya ; Hot Chip ; Massive Attack : Le mix libre du mois de décembre
> Benjamin Biolay : Padam
album : La superbe
> instru - Fuckpony : Are you feeling abroad
album : Let the love flow
> Benjamin Biolay : Sans viser personne
album : La superbe
> instru - Agoria : Libellules
album : Libellules EP
> Hell [feat. Bryan Ferry] : U can dance
album : Teuflswerk
> instru - Hell : Germania
album : Teuflswerk
> Benjamin Biolay : Brandt Rhapsodie
album : La superbe
> instru - Air : Tropical disease
album : Love 2
> Benjamin Biolay : Assez parlé de moi
album : La superbe
> instru - The Cure : A forest
album : Seventeen Seconds
> New Order : Leave me alone
album : Power coruption and lies
> Placebo : The ballad of Melody Nelson
album : V/A Monsieur Gainsbourg revisited
> DJ Zebra [Serge Gainsbourg meets New Order] : Crystal Javanaise Bootleg
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pffffffffffffffffffffffff vu les titres choisi par bb ou en rapport/liés à l'album qu'on voit là ,j'aurais aimé entendre cette émission