Un article des Inrocks :


Benjamin Biolay sort un tube renversant, “Comment est ta peine ?”
Par Franck Vergeade

Deux mois exactement avant la sortie de son neuvième album, Grand prix, le chanteur déclenche le feu vert du premier single qui l'ouvrira superbement. En un seul tour, Benjamin Biolay réunit à conjuguer ses obsessions musiclales, entre Manchester et New York, dans un morceau qui marie une mélodie dansante héritée de Factory à ce chant typiquement français, dont il est l'une des voix les les plus familières depuis deux décennies. “Comment est ta peine ? / La mienne est comme ça / Faut pas qu’on s’entraîne / À toucher le bas / Il faudrait qu’on apprenne / À vivre avec ça”, chante BB, dans un écho qui résonne aussi étrangement avec le printemps confiné.

Addictif et tubesque, Comment est ta peine ? donne à entendre la voix de l'actrice Anaïs Demoustier aux chœurs. Réalisé en noir et blanc par Marta Bevacqua, le clip met en scène Benjamin dans son appartement parisien à distanciation sociale avec la raison de sa peine, interprétée par la comédienne Nadia Tereszkiewicz, courant sur le sable d'une plage à marée basse. Un premier tour de piste qui annonce un Grand Prix déjà mémorable.

https://www.lesinrocks.com/inrocks.tv/benjamin-biolay-sort-un-tube-renversant-comment-est-ta-peine/

Un autre article :

Comment est ta peine? est le premier extrait de Grand Prix, le nouvel album de Benjamin Biolay réalisé avec Pierre Jaconelli (Polydor, 26/06), un disque où l'amour aérien et incandescent court sur 13 pistes. Le clip a été réalisé par Marta Bevacqua. Au côté de Benjamin Biolay, Nadia Tereszkiewicz.

Parmi les invités de grand prix: Chiara Mastroianni, Anaïs Demoustier (que l'on entend sur ce premier single), Melvil Poupaud, Keren Ann, Bambi.

https://www.artisterevelation.com/post/benjamin-biolay-grand-prix-2020?fbclid=IwAR17Whw_2bUD4Q4ZoaNv13gSi7F8T-K8LA8aFshpoz8y-gnUl_FhpFEPXsM

Sur RTL ce matin :

https://www.rtl.fr/culture/musique/benjamin-biolay-evoque-sur-rtl-son-nouvel-album-grand-prix-7800437041

où l'on apprend que Grand Prix marque un "virage pop" et sera plus vocal (moins en parler-chanter)

Sur Europe 1 ce matin :

https://www.europe1.fr/emissions/chronique-culture/benjamin-biolay-sur-la-sortie-de-sa-nouvelle-chanson-dans-cette-periode-cest-encore-plus-emouvant-3964060

Grand Prix est un album concept.
Les thèmes qui ont inspiré l'album : la route, les voyages, la course, la vie, la mort, la victoire, la défaite, ...

Dans Télématin :

https://mobile.francetvinfo.fr/culture/musique/chanson-francaise/musique-en-confinement-avec-benjamin-biolay_3932325.html

Qui revient plus sur le confinement et les joies du voisinage

1ère impression sur le single plutôt positive, mais je suis plus sensible au texte qu'à la musique, qui sent un peu la redite chez lui (Roma? )

Les affiches sont très réussies, merci pour le partage

D'aprés Steven Bellery de RTL qui a écouté l’album en exclu :


- L’album sera à l’image du premier extrait

- Son album le plus pop (d’après lui) mais avec aussi de belles ballades

- Un disque qui marquera un virage dans sa discographie

- Un disque moins grandiloquent

- Disque qui touchera un public plus large car plus accessible

Killua01 a écrit:

J'aime bien les affiches moi.
J'hésite entre comment est ta peine et où est passé la tendresse.

Je me demande dans quelle mesure le confinement a bouleversé les choses.
Le clip ? La tournée qui va commencer de manière assez tardive, etc.

De mémoire des premiers bruits la tournée était prévue a l automne de toutes façons

Hier soir sur inter    

Merci arn' pour l avis RTL

Merci négative pour les liens promo

@melvil moi aussi ça me fait penser à d autres titres du passé, musique et paroles

Encore un lien, cette fois sur la pochette du disque :

En 2014 au Japon, sur le circuit de Suzuka, le pilote niçois Jules Bianchi, à bord de sa monoplace Marussia MR03, percute avec une violence inouïe une dépanneuse intervenue sur la piste afin de dégager une autre voiture accidentée, celle d’Adrian Sutil. Le français est évacué, passera de longs mois dans un coma profond, et mourra finalement des suites de cette blessure en juillet 2015, devenant le premier pilote de Formule 1 mort après avoir été accidenté lors d’un Grand Prix depuis les accidents mortels d’Ayrton Senna et de Roland Ratzenberger au Grand Prix de Saint-Marin 1994.

Grand drame sur le Grand Prix

La mort spectaculaire du français, seulement âgé de 25 ans au moment de l’accident, émeut naturellement l’ensemble du monde du sport et tous les amateurs de l’un des sports automobiles les plus populaires de la planète. Benjamin Biolay fait partie de ceux-là, de ces amateurs de courses qu’il a toujours suivies avec une passion particulière.

« J’ai toujours été fasciné par les courses, par les pilotes, et par les histoires qui se déroulent autour des pilotes », nous dit-il au téléphone.« Ce côté shakespearien lié à l’histoire du sport automobile, à l’accident de Senna, au film Grand Prix de John Frankenheimer [sorti en 1966 et avec James Garner et Yves Montand au casting, NDLR] ou au Week-end of Champion de Roman Polanski… ce sont mes madeleines de Proust familiales. Alors, à la mort de Bianchi, qui m’a profondément choquée, j’ai écrit ce morceau, qui est une sorte d’hommage. Mais je ne pensais pas que cette chanson empiéterait à ce point sur la thématique de l’album. »

« J’ai raté ni ma mort ma vie / Même si / Je n’ai jamais conduit ta belle Ferrari ». Le morceau « Grand Prix » donnera son nom à l’album en même temps que sa thématique centrale et sa métaphore filée la plus récurrente, celle d’une route à suivre, et de ces chemins autour desquels l’on tourne avant de pouvoir finir en tête de peloton, au pied du podium, ou le capot encastré dans la dureté d’une dépanneuse.« Un Grand Prix c’est éprouvant, c’est très dur, c’est un cauchemar, des accidents et des petits avanies. Sauf si on le gagne… Et là, ça devient merveilleux », résume-t-il.

Neil Young, Pink Floyd, Rage Against the Machine… Biolay

La pochette dès lors, devait directement y faire référence, à ce titre de disque qui peut, au choix, annoncer de très bons augures ou porter méchamment la poisse. Benjamin Biolay : « J’ai toujours confié mes pochettes de disque à un œil extérieur, tout en gardant un regard très attentif dessus. J’ai beaucoup travaillé avec le duo M/M dans le passé [lequel a signé par exemples les pochettes de La Superbe, de Vengeance ou de Palermo Hollywood, NDLR], mais cette photo mise en scène est l’œuvre de Mathieu César, avec qui j’avais beaucoup envie de travailler. Je lui ai envoyé la pochette d’On the Beach de Neil Young, celle avec la Cadillac enfoncée dans le sable. Ça nous donnait une bonne base de réflexion… »

Une Matra et un champion

Pas de Cadillac sur la pochette finale de Grand Prix, mais une Matra de Formule 3, voiture emblématique des années 60 et 70 et victorieuse, en Formule 1, du championnat 1969. Une voiture conduite, fut un temps, par Jean-Pierre Beltoise, qui s’est éteint il y a quelques années mais qui avait pu auparavant poser aux côtés de Biolay sur ce cliché qui fantasme le chanteur dans le rôle du pilote (de sa propre existence ?) « Je ne comptais pas enfiler une combinaison de pilote à la base… Et quand j’ai dû conduire le monospace, une expérience immortalisée aussi par quelques photos, j’ai cru que j’allais mourir… »

Trois personnages sereins au premier plan (dont une fille, rétro elle aussi, qui enlève le sticker sur le casque du pilote) et au service d’une photo qui aurait très bien pu exister dans les années 70, et en arrière-plan… un homme qui brûle, comme une référence à ce sport de fou furieux qui demande par essence un calme et une maîtrise de soi extrême, et en même temps une dose de folie suffisante pour risquer sa vie à chaque virage.

« Je me souviens qu’il faisait très froid pendant le shooting.. Et que le cascadeur professionnel — qui est par ailleurs également un grand pilote — qui prend feu derrière nous, a subitement réchauffé la température ! Après coup, on a vu qu’avec sa présence, qui est bien sûr une référence aux risques épouvantables que prennent les pilotes sur les circuits, la pochette rappelait non seulement la cover de Wish You Were Here de Pink Floyd mais aussi l’album de Rage Against The Machine avec le moine bouddhiste qui brûle. Ce n’était pas intentionnel mais maintenant, c’est frappant ».

Et la vieille Mercedes derrière, dont on ne voit que l’arrière ? Il faut la voir comme une référence à « Dans La Merco Benz », son morceau qui sortait en 2007 et qui captait, déjà, l’attention des bagnoles pour exprimer l’idée de ces routes que l’on prend parfois sans savoir où elles nous mènent vraiment. Hit the road, Jack.

Le son

Avec Grand Prix et trois ans après la sortie de Volver (2017), Benjamin Biolay se replonge dans les mélodies savamment orchestrées de ses cousins britanniques, et particulièrement ceux de Manchester — ils nous disaient encore son adoration pour les chansons et pour les pochettes des Smiths et de Morrissey — afin de sortir un disque aux allures pop qui reprend à son compte la métaphore de l’automobile qui dépasse, à vitesse conséquente, les existences sans même prendre le temps d’y jeter un coup de rétroviseur. Dans le rétro justement, il y a aussi ses expériences récentes latines, comme ce morceau qui groove sous des airs de bossa nova moderne, proposé avec la chanteuse Keren Ann. « Mon cœur c’est un vieux moteur / Si tu soulèves le capot », confie-t-il dans « Comme une voiture volée », single qui fera danser les nostalgiques et entraînera les autres dans un nouveau tour de piste, le genre à ne s’interrompre que le jour où les dépanneuses viennent faire le tour du propriétaire afin d’évacuer, il y a un moment pour ça, les plus fatigués du circuit.

http://neoprisme.com/benjamin-biolay-mathieu-cesar-grand-prix/

La playlist de confinement de Benjamin Biolay

Quotidien avec Yann Barthès hier soir :
https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/videos/la-playlist-de-confinement-de-benjamin-biolay-85250029.html

Emilie Mazoyer avec Benjamin Biolay (21h-22h) - Europe 1 (24/04/2020)

(Allez à 08:25)

https://www.europe1.fr/emissions/shuffle/emilie-mazoyer-avec-benjamin-biolay-21h-22h-3964263

La présentatrice...
Mais l'interview téléphonique est intéressante.

Merci

Comme une voiture volée (bossa nova avec Keren Ann) sortie prévue le 29 Mai.

L'interview confinement de Benjamin Biolay

dans Popopup sur France Inter cette après-midi (aller vers 34 min si vous passez Lou Doillon) :

Benjamin Biolay, le confinement en chanson

C’est depuis son appartement parisien que le chanteur répond aux questions de Louise Dupont, pour ce numéro de "À l’Affiche! à la maison".

http://f24.my/6Rhe

Une nouvelle chanson de Benjamin Biolay : "Comment est ta peine ?" par Didier Varrod



Dans la Playlist de France Inter, on retrouve Benjamin Biolay qui a sorti il y a deux semaines, une nouvelle chanson "Comment est ta peine ?" en amorce d’un nouvel album studio qui sortira le 26 juin prochain et qu’il a intitulé "Grand Prix".

Cela s’appelle un tube. Et une grande chanson en même temps.

Tour de chauffe en musique donc pour Benjamin Biolay, sur la piste de son Grand prix, titre métaphorique de son nouvel album.

Avec en projet pour cet archange de la pop, le glissement progressif du plaisir vers un éden rock. C’est Biolay, chanteur chamboulé et un brin brûlé, à la tête d’un groupe à l’anglaise, ramassé, où il faut timbrer la voix.

Cigarettes grillées, désillusions et aspirations amoureuses, Dieu est peut-être amoureux et fumeur de marijuana, Benjamin Biolay lui, reviendra sous l’arc du chiffre 9 : neuvième album.

Pas de hasard, Le 9 est le symbole de l'idéal, du savoir, de l'altruisme, mais aussi de la compassion, de la générosité avec quand même cette idée du repli, et de l’austérité. C’est tout ce que nous offre en concordance réelle Biolay confiné, depuis le 16 mars. Une bienveillance sentimentale qu’il distribue dans ses versions cisterciennes des chansons françaises qu’il revisite.

Retour en version de chambre, de cette attraction pour le Song book, ce fameux carnet de chansons que Biolay a feuilleté sur scène en 2018 avec son complice Melvil Poupaud.

Chanter les autres, cela permet aussi de savoir d’où l’on chante et pourquoi on le fait. Biolay l’avait déjà concrétisé avec un magnifique album où il ré enchantait Trenet.

Avec le confinement, c’est pour lui l’occasion de ne pas se mettre à l’arrêt, après avoir achevé l’enregistrement de son album. Continuer en quelque sorte, à faire tourner le moteur. Et surtout, rendre à celles et ceux qui lui ont tant donné.

Sans spoiler l’album qui sortira le 26 juin prochain, je peux tout de même vous dire qu’on y retrouvera un Biolay superbe, filant à toute bringue sur une piste qui est celle de l’amour et de ses virages en épingle.

Auto proclamé, amoureux bizarre, papillon noir, en proie à des instants de nostalgie, et même de saudade.

Le grand prix de Benjamin Biolay joue avec les émotions extrêmes qui se déploient sur un circuit automobile. Ce nœud shakespearien, de risquer sa vie en tournant en rond.

Quelque chose d’une quête d’absolu. Amour idéal et perdu comme la beauté du regard de François Cevert, souffrant comme Erton Senna, Biolay en proie à la révision générale de son moteur émotionnel, confesse que la roue tourne. Et on pleure en l’écoutant comme s’il parlait de nous. C’est ce qu’il fait aussi dans son premier single impeccable.

Les mots, ses mots de Comment est ta peine ? qui sont les nôtres :
"Faut-pas qu’on s’entraîne à toucher le bas, Il faudrait qu’on apprenne à vivre avec ça…"

Ces mêmes mots qui résonne aujourd’hui étrangement, que l’on a envie de dire, pour bientôt mieux retrouver ceux que l’on aime et que l’on n’a pas touché depuis deux mois.

Merci infiniment @négative, de nous avoir communiqué  ces mots de Didier Varrod. On sait l'admiration qu'il a depuis longtemps pour Benjamin mais là son texte est parfait et il fait ressortir les impressions que l'on a eu notamment pendant cette période. Ce coté austère et à la fois généreux de ses posts . Toute l'ambivalence de BB jusque dans cette dernière chanson, joyeuse et très triste voire prémonitoire dans le texte.

Et merci aussi pour  toutes les infos  que tu as postées. On a beau essayer de suivre  mais il faut toujours complèter.
En fait je me dis que cette concomitance  avec  le confinement lui aura  peut-etre été bénéfique. Il n'a pas laché le volant et il a très bien fait.

De rien, j'essaie de mettre au fur et à mesure ce que je trouve intéressant - même si certaines infos m'échappent sans aucun doute.
La période se prête aussi à passer plus de temps en mode numérique.

(Et c'est aussi une déformation professionnelle )

Changement de programme : finalement Comme une voiture volée ne sort plus le 29 mai, mais c'est Vendredi 12 qu'on entendra le vendredi 12 juin ...surement pour laisser encore un peu de place à Comment va ta peine qui remporte un beau succès.

Vendredi 12 est disponible :

J'aime vraiment bien cette ballade.
Et impossible de ne pas sourire à chaque "à fond"

Je trouve l'ambiance de cette chanson très cinématographique (comme certaines chansons de Palermo Hollywood), mais je suis peut-être influencée par l'extrait du futur clip.

Moi aussi.J'aime beaucoup. Elle m'a émue cette nuit. Je retrouve le Biolay symphonique et  cinematrographique qui nous emporte  encore une fois.
J'aime enormement Monica Vitti, je regarderai le clip mais je ne suis pas fan.

Oh la vache ! Perso, je crois que j'ai jamais autant détesté un tire de BB
Après "Comment est ta peine?" que j'ai énormément écouté (l'extrait que j'ai surement le plus écouté depuis La superbe), je tombe de bien haut.
Musique pas très novatrice (une sorte de caricature de son propre travail) qui reprend le rythme déjà entendu à base de cordes de "Miss Catastrophe"(que j'aime bien). Paroles affreuses et mal écrites (le voisin qui passe sa tondeuse chanté plusieurs fois, la fille mère qui braille : images très moches  ...et si on parlait coiffure maintenant ? : "ça te fais des reflets plus foncés" ) J'ai l'impression qu'il ne savait pas quoi écrire et qu'il a fait du remplissage. Il a déjà écrit des ballades tellement mieux.

On nous vend "Grand Prix" comme un album écrit pour un groupe de rock...là je ne m'y retrouve pas du tout. Il y'a des chansons bien plus rock sur "A l'origine" et "Vengeance"

Bref, vous l'aurez compris : j'aime pas  
    ...mais suis néanmoins ravi que d'autres trouve leur bonheur avec ce titre

PS : les images du clip sont superbes par contre.

Pour les paroles, je les ai plutôt prises au second degré, d'où le voisin qui tond qui me sourire à chaque refrain.

Et puis ce manque d'avis sur la nouvelle coupe de cheveux, je ne sais pas pour lui mais pour moi ça rappelle du vécu ("- Comment tu me trouves ? - Ah bon, tu as été chez le coiffeur? Ben euh... bien..." )

Sinon, je suis d'accord sur la musique ni novatrice, ni rock.
Mais j'apprécie les cordes et arrangements qui me manquaient sur le très pop Comment est ta peine ?
Finalement l'album s'annonce un peu plus varié que ce que j'imaginais à la lecture des premières critiques.

A suivre dans 15 jours...

Benjamin Biolay était invité dans #LeDriveRTL2 ce mercredi 10 juin.
Il a parlé avec Eric Jean-Jean de "Grand Prix" son nouvel album qui sort le 26 juin et a interprété en direct des studios de RTL2 "Comment est ta peine", "Miss Miss" et "Je suis venu te dire que je m'en vais" une reprise de Serge Gainsbourg.