Bonjour tout le monde,

Juste pour dire qu'il y a beaucoup d'erreurs sur le net au sujet du réalisateur du film "La Meute" qui n'a pas réalisé de courts métrages, ni joué dans aucun film jusqu'à présent. C'est un autre Franck Richard !

oky drounz

sois le bienvenu parmi nous

Med a écrit:

Je sens que je vais squatter à Cannes moi ! Si j'aperçois Biolay

héhéhé j'aurais tout à fait pu écrire ça !!

J'ai vu que le facebook officiel de la meute est devenu introuvable.

benjaminsabine90 a écrit:

J'ai vu que le facebook officiel de la meute est devenu introuvable.

ha bon il a disparu ?

oui malheureusement

il y avait quoi dessus ? il en prépare peut être un mieux pour faire face à la pub de cannes

ont'il résolu le problème de la projection ?

oui aussitôt ils ont annoncé l'annulation l'article finissait en disant que c'était programmé dans une salle à la place non ?

le hic était juste le plein air qui ne permet pas de controler qui regarde je pense

J'ai vu qu'il y a des photos du film sur allociné.

Les Voici

ben c'est peut être pas un mal vu la date estivale qui avait été choisie par contre si c'est de peu pour le perdre au milieu de l'été là ce sera pire

prends un billet pour cannes

rahhhhhh franchement je suis quand même choquée

premier avis sur la meute et à contredire ou confirmer avec d'autres mais youille

¤

La Meute

note rédaction 3/10

Cyril Perraudat

La Meute est-elle l'œuvre qui viendra à la rescousse d'un cinéma de genre français à la peine ?

Il y a une recrudescence de tentative de cinéma de genre français ces derniers temps. Et dans le genre horrifique, il faut malheureusement remarquer que la qualité est globalement trop peu présente au rendez-vous. La Meute de Franck Richard saura t'il se placer en fier représentant pour faire briller le blason de la production hexagonale ? Las, on doit répondre non à la suite du visionnage de l'œuvre en question. On se retrouve avec une jeune femme, Charlotte, qui part pour un long voyage en voiture et se retrouve au beau milieu de la France profonde. Elle prend un homme en stop et lorsqu'ils s'arrêtent dans un restaurant, celui-ci ne redonne plus signe de vie après être allé aux toilettes. Charlotte va vouloir vérifier pourquoi mais va vite se retrouver prise au piège dans ce restaurant qui abrite en fait des pratiques pour le moins louches.

On espérait timidement que La Meute s'impose afin que le cinéma de genre français se fasse vraiment sa place dans le paysage. On ne peut donc que soupirer à la vision de cet objet sans réelles idées qui ne fera qu'alourdir le tableau d'un cinéma national qui voudrait bien, mais qui ne peut point visiblement. Filmé assez platement hormis lors des (très) rares scènes où la meute en question apparaît à l'écran par des plans un peu appliqués esthétiquement, le film de Franck Richard met un temps fou à démarrer à cause d'une exposition longue et pataude, qui n'évite pas les clichés et se prend les pieds dans le tapis, s'embourbant dans le tout-venant du film horrifique qui ne peut cacher son manque de moyens. En tous cas pas avec son scénario décevant qui aligne les situations stéréotypées ou les invraisemblances, se reposant sur les gueules de Yolande Moreau et Philippe Nahon, qui font leurs numéros habituels et attendus, pour embellir la pellicule.

On a donc droit à un film qui ne propose pas grand chose de plaisant, en tous cas certainement pas pour le connaisseur de ce genre de production qui s'ennuiera rapidement devant le peu d'audace de l'œuvre, qui hésite entre le premier degré flippant (la musique vrombissante, la fameuse meute inquiétante) et le second décomplexé (des meurtres gaguesques, une bande de loubards allumés) pour fatalement rater sa cible dans les deux cas. Frustrant, La Meute en devient désolant lorsque l'on voit pourtant l'engagement visible d'Emilie Dequenne, qui endosse plutôt bien son personnage, malheureusement accompagné d'un Benjamin Biolay perdu au milieu de tout ça. Les bestioles composant la meute sont plutôt convaincantes mais ne seront pas sans rappeler les reapers de The Descent, et ne font donc pas totalement l'effet escompté pour tout fan de cinéma horrifique. Au final, le ratage est assez flagrant et on ne peut qu'en être profondément attristé. Ce n'est pas avec ce genre de productions que le cinéma de genre percera dans notre pays…

La Meute est un ratage qui aura bien du mal à convaincre les amateurs du genre...

http://www.cinema-france.com/review5715_critique-cannes-2010-la-meute.html

Citation :

La Meute est un ratage qui aura bien du mal à convaincre les amateurs du genre...

Et les autres ?

perso ça me donne encore plus envie de le voir pour me faire mon idée

moi aussi, même si

Citation :

malheureusement accompagné d'un Benjamin Biolay perdu au milieu de tout ça

confirme mes craintes à son sujet...

lili a écrit:

perso ça me donne encore plus envie de le voir pour me faire mon idée

Moi aussi !

@ julien bien sûr tu ne retiens que cette mini phrase pour moi ça veut pas forcément dire qu'il y est mauvais , juste que ça n'ajoute rien au film et qu'il est y est aussi perdu que tous les autres

tous les autres sauf Emilie (si j'ai bien compris lol)
dommage pour yolande... bref à voir de toute façon, pour en effet se faire un avis.

Critique La Meute 16 mai. 2010 Par Sandy Gillet
http://www.ecranlarge.com/movie_review-read-14562-77881.php
Le cinéma de genre à la française que l'on aspire de tous nos vœux depuis toujours n'a pas lieu de se réjouir avec cette Meute, premier film fauché sans réel imagination ni idées intéressantes. À commencer par l'histoire plus que déjà vu où au détour d'une route peu fréquentée, votre destin va basculer dans l'horreur.

Et pourtant cette première partie de 40 minutes environ est encore celle qui tient le mieux la route avec une Emilie Dequesne en vadrouille dans la Belgique profonde qui récupère un auto-stoppeur en la personne de Benjamin Biolay, parfait appât pour midinette paumée ou en manque de mâles. Le meilleur ensuite avec Yolande Moreau en tenancière du bouge qui tient lieu de « saloon » local. « La Spack » en fait certes des tonnes mais c'est plutôt dans le ton de ce que l'on pense alors être du second degré assumé.

On va donc déchanter quand arrive le « climax » et les explications doublées de justifications complètement nulles censées donner un second souffle au récit. En fait une suite de scènes débiles et même pas foutraques que l'on regarde sans jamais y prendre part.

La meute du titre et révélation subséquente du film fait pitié et on attend dès lors avec impatience la fin comme une délivrance. C'est dommage de voir qu'en France nous n'avons même pas droit à des films de genre ne serait-ce que respectueux des codes. Même pas mauvais élève en quelque sorte. On désespère !

encore un avis de ce genre et j'attends la diffusion télé