c'est le second et pas meilleur que le 1er, j'ai bien peur qu'après la diff à Cannes demain, ce soit une déferlante

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16 mai 2010
Un pneu de gore: La Meute, Rubber, La Casa muda

Peut-être parce que le Festival et ses créatures suffisent généralement à susciter l’effroi, on ne passe que rarement des films d’horreur à Cannes. Sauf cette année, à nulle autre pareille. En 48 heures, j’ai vu des créatures cannibales du Nord (le département), un pneu homicide et une maison hantée uruguayenne.

La Meute, de Franck Richard, était présenté à la presse. Le film aurait dû être montré sur la plage. Mais un premier avis de la commission de contrôle, interdisant le film au moins de 16 ans a empêché cette projection publique et gratuite. Quelques dizaines de journalistes ont donc découvert que sous les terrils du Nord, vivent des créatures sanguinaires que Yolande Moreau tente tant bien que mal de contenir en leur offrant du sang humain. Cette version sanguinolente de Bienvenue chez les Ch’tis n’a pas fait trembler la salle qui s’est vidée en cours de projection. Peut-être parce qu’il s’agissait de spectateurs professionnels et blasés. Ou parce que le film est un peu trop prévisible. ...

Tout cela est bien mauvais signe.... Le jugement cannois est souvent sans appel.

Tout laisse à penser que ce film est raté.
Dommage pour BB.

moui dommage !

Cannes 2010 : La Meute
Critique du film La Meute Ciné / Critique / le 16/05/2010, Par Kevin Prin
http://www.filmsactu.com/critique-cinema-cannes-2010-la-meute-10191.htm
4/20 Notre avis

Il semblerait qu'au fur et à mesure des années, les films d'horreur français deviennent en moyenne de plus en plus mauvais. L'atroce Dans ton sommeil ouvrait le festival de Gérardmer et c'est à La Meute de représenter le genre au Festival de Cannes. Au rayon des points positifs de La Meute, premier film de Franck Richard, on notera une volonté très louable de ne pas céder aux sirènes de la caméra hystérique, des effets faciles, au profit d'une certaine attention au cadre dans un registre assez classique. Malheureusement après ça se gâte. Si le concept de base du film est ultra classique (une fille en voiture s'arrête sur sa route à une maison tenue par des tueurs), le reste l'est aussi : Franck Richard use à outrance d'emprunts, de clichés même, d'autres films d'horreurs. On reconnaît dans certains plans l'excellent Martyrs, le cinéma de Guillermo Del Toro, Frontière(s), Saw et bien d'autres. Pire encore : si la volonté de proposer une mise en scène sobre est louable, elle est littéralement envahie par des clichés du genre, mis bout à bout sans grande inspiration. Mais là où La Meute creuse sa propre tombe est dans son scénario abracadabrant bourré de facilités intolérables, son montage souvent incohérent, ses dialogues basiques (parfois drôles, certes), ses quelques idées de casting peu exploitées (Yolande Moreau énerve rapidement), ses trucages gores basiques, son aspect "cheap" sur toute la ligne (les apparitions de zombies sont embarrassantes) et son sérieux aseptisant tout le rythme du film, à faire sérieusement regretter la potacherie de Frontière(s). Il y a beaucoup de bonnes intentions dans La Meute et, dans l'absolu, il s'agit d'un premier film très maladroit mais bien moins honteux que d'autres car jamais prétentieux. Il n'en demeure pas moins qu'il provoque un grand moment d'ennui, de gêne, qu'il s'oubliera en un claquement de doigts et qu'il confirme une nouvelle fois le déclin complet du film d'horreur français de ces dernières années.

bon ben je crois qu'on a bien compris et qu'on va pouvoir arrêter les critiques de presse sur ce sujet

oui je crois, et ce soir avec la projection, ça va tomber !

Dommage tout ça...
Mais ça me laisse toujours l'envie d'aller me faire mon idée tout de même...

Pareil, j'irai aussi malgré tout!

on fera nos propres critiques après l'avoir vu !

Emilie a écrit:

Enfin, c'est mon avis.

Tout à fait d'accord!

je suis d'accord , c'est aussi pour ça que j'ai publié le peu de critiques négatives sur l'album et pareil pour celles des concerts mais d'"un autre côté là si y a 50 articles du même acabit est ce que ce n'est pas juste de la redite ?

Non, je pense qu'il vaut mieux les mettre quand même pour le principe
enfin si c'est trois lignes non argumentées sur un blog, pas la peine de se faire du mal pour rien c'est sur

Citation :

Ca nous permettra aussi d'argumenter contre, quand le film sera sorti

si on y arrive...

mydepain a écrit:

Non, je pense qu'il vaut mieux les mettre quand même pour le principe
enfin si c'est trois lignes non argumentées sur un blog, pas la peine de se faire du mal pour rien c'est sur

moi ça me fait pas du mal , je m'en fous un peu, même si j'aurais aimé que le film soit réussi, pluss pour le genre que bb en fait qu'il soit dedans c'était qu'un plus , juste que si tous les articles disent pareil ça va me gaver de devoir les lire tous or je lis tout ce qui est publié sur le forum c'était ma minute de pauvre admin qui des fois est fatiguée

Comme je vous en avez parlé voici le contenu de l'encart consacré à La Meute dans le Studio Ciné Live de juin 2010

Citation :

La Meute

L'inattendu trio Biolay-Duquenne-Moreau à l'affiche d'un film de genre.

Le Festival aime souvent jouer à se faire peur, à l'image de la sélection hors compétition de Jusqu'en Enfer, de Sam Raimi, en 2009. C'est à un Français qu'est dévolue cette excitante tâche cette année à l'occasion d'une projection exceptionnelle qui se déroulera sur la plage de la Croisette : Franck Richard qui signe avec La Meute son premier long. On y suit les mésaventures d'une jeune femme faite prisonnière par la propriétaire patibulaire d'un restaurant qui souhaite la jeter en pâture à une meute de goules affamées. Produit par Vérane Frédiani et Franck Ribière, à qui l'on doit l'un des rares musts français récents du cinéma de genre, A l'intérieur, La Meute réunit un casting inhabituel pour ce type de film.

Casting singulier

Emilie Dequenne (née et primée à Cannes en 1999 avec Rosetta) incarne en effet la proie de la restauratrice campée, elle par Yolande Moreau et dont le fils est interprété par Benjamin Biolay. Laurent Barès, déjà remarqué pour son travail dans A l'intérieur, a signé la photographie de ce film, dont le ton et le rythme évoquent autant le cinéma de John Carpenter que celui d'Andrei Tarkovski. Un cinéma de genre qui dépasse le genre donc.

Thierry Cheze

J'aimerai savoir quel jour de juin sortira le prochain studio ciné live. merci d'avance.

Tout à l'heure :

http://festival-cannes.canalplus.fr/festival-cannes/montee-des-marches/les-montees-des-marches-au-jour-le-jour/montee-des-marches-du-film-la-meute.html

BB hier sur la Croisette :

merci les filles

cool, moi je lirais tous ses articles une fois que j'aurai vu le film... à force sinon on va avoir l'impression d'avoir tout vu

Emilie a écrit:

Une bonne critique

qui l'eut cru merci

Un de mes meilleurs amis est réalisateur et est au festival de Cannes (comme tous les ans, c'est la bonne planque ce boulot ).
Il m'a téléphoné tout à l'heure pour me dire qu'il avait assisté à la projection de La Meute hier et qu'il avait pensé à moi parce qu'il était assis à côté de BB
Je lui ai demandé comment était le film, il m'a répondu "Pas mal". Est-ce que cela veut dire que le film est vraiment pas mal ou est-ce qu'il n'a pas voulu me vexer... Je ne sais pas...

Emilie a écrit:

Une bonne critique

La meute, le cinéma de genre français à son meilleur
Par Thierry Chèze, publié le 18/05/2010 à 15:20

http://www.lexpress.fr/culture/cinema/la-meute-le-cinema-de-genre-francais-a-son-meilleur_892927.html

L'express est toujours sympa avec BB

Sur ! mais Thierry Chèze est plutôt charmant et relativement modéré comme critique. Il va très souvent à l'inverse des autres d'ailleurs !

Extrait http://lci.tf1.fr/culture/cinema/2010-05/cannes-la-guerre-des-badges-5856924.html
Un chanteur aphone
Benjamin Biolay était à Cannes, lundi, pour présenter le film La meute. Il n'a pas donné d'interview. Il était aphone. Déception pour les journalistes qui avaient rendez-vous avec lui.