Dans l'interview Spotify, il dit que la version originale de Comment est ta peine ? durait 12 minutes et aussi qu’il a enregistré 26 chansons pour l’album avant de choisir les 13 finales...

Ça va, il y aura de quoi faire pour la réédition, surtout que chez Ruquiez (ONPC) il a précisé qu'il y a 2 chansons qu'il aime beaucoup qu'il n'a pas pu mettre sur l'album.

12 minutes ! Je serai bien curieuse d'entendre ce que ça donne.

Je suis assez d'accord avec Négative et Julien, après quelques écoutes, "Interlagos" est magnifique

Je reste sur mes positions pour le moment, mais "La roue tourne" monte en puissance de mon côté

@Melvil : depuis "l'Éclipse", on reste raccord sur les coups de coeur

Après plusieurs écoutes, je suis complètement conquis. Même les deux chansons que j'aime moins (Ma route, La roue tourne) passent maintenant très bien. Je suis content qu'il ait une belle exposition avec un album certes pop, beaucoup plus accessible, mais vraiment très bon. Il y a tout ce qu'il faut, des tubes immédiats, mais aussi pas mal de chansons qui se révèlent au fil des écoutes. Vendredi 12 par exemple, m'a touché dans sa version live, et depuis j'adore l'écouter. L'ensemble est varié, et il n'y a pas de chanson faible ou dispensable.

Je n'ai plus qu'à me convaincre que Volver n'était qu'une face B de Palermo Hollywood et espérer que cette fois, il sorte une réédition dans un an, plutôt qu'un nouvel album avec les 13 chansons restantes

Killua01 a écrit:

espérer que cette fois, il sorte une réédition dans un an, plutôt qu'un nouvel album avec les 13 chansons restantes  

Espérons oui

ENTRETIEN. Nouvel album de Benjamin Biolay : « Un disque d’été ? C’est un grand compliment… »

Avec Grand Prix, excellent album pop qui sort aujourd’hui, Benjamin Biolay s’affirme décidément comme l’un des artistes majeurs de la chanson française.

Comment avez-vous vécu votre confinement ?

Comme un moment difficile et en même temps révélateur. Je me suis rendu compte à quel point j’aimais follement la musique. Du lever au coucher, j’en écoutais, de Téléman aux New York Dolls, ce que je n’avais pas fait depuis mon adolescence, C’était agréable.

Le milieu de la culture prend une grosse claque…

Je suis inquiet. J’ai l’impression que la culture subventionnée n’est pas dans le logiciel du gouvernement et qu’il va falloir se débrouiller. Les musiciens sont aussi des saisonniers qui permettent aux gens d’écouter de la musique. Après, ils vont consommer des glaces, des restos, des chambres d’hôtel. On n’en a peut-être pas l’impression, mais la culture génère énormément d’argent. Un été sans festivals est un été moribond.

À propos de moribond, la mort est présente dans au moins deux chansons de ce nouvel album…

Parce que dans ce disque, il y a des métaphores liées à la course automobile. Et la mort en fait partie. Mais la mort c’est aussi métaphorique. Ça peut être la mort d’un amour, d’un état psychique, d’un équilibre, de plein de choses. Il y a aussi du sexe, beaucoup de choses qui font que la vie vaut d’être vécue.

Cet album est né du souvenir de vos dimanches après-midi devant le GP de formule 1 ?

Ça accompagnait nos vies un dimanche sur deux. En 2014, un pilote français, Jules Bianchi, a eu un très grave accident. Il est décédé quelques mois après. C’est là que j’ai écrit la chanson Grand Prix. L’an dernier, je l’ai réécoutée, comme d’autres laissées en jachère. Elle m’a fait un effet fou. J’ai eu envie de rendre hommage à ce pilote.

Il y a aussi deux chansons sur la roue qui tourne, la vie qui passe, c’est assez nouveau chez vous ?

C’est moins sur le côté physique de l’âge que sur l’âme qui vieillit… Je suis quelqu’un de plutôt joyeux mais quand il s’agit de mettre des mots sur une musique, j’ai tendance à aimer la poésie, enfin une forme de poésie qui se chante, assez naïve…

N’avez-vous pas l’impression, parfois, de céder à un peu de facilité, de vulgarité ?

Ce n’est pas volontaire, ça sort un moment, souvent tard le soir, quand j’écris. Je trouve ça poétique, sincère ce genre de mots dits comme au creux de l’oreille de quelqu’un. Je ne me dis pas qu’il me faut mon quota de gros mots. Parfois, j’écris des chansons très précieuses…

Vous retravaillez vos textes ?

Bien sûr, mais en essayant de respecter la fulgurance du moment. Il ne faut pas que ça parte vers autre chose. Je peaufine surtout la musicalité des mots.

Musicalement, c’est un album pop, avec quelques titres très rock, d’autres pour danser cet été…

J’avais envie de rock, avec des guitares mais chiadé au niveau harmonique. Je me suis un peu lâché sur les synthés. Je ressentais surtout une grande énergie, une envie de musique, de danser. C’était un enregistrement très joyeux. Si vous pensez que c’est un disque d’été, ça me fait hyper plaisir, ce n’est pas voulu comme ça, mais c’est un grand compliment.

Source : https://www.ouest-france.fr/culture/musiques/entretien-nouvel-album-de-benjamin-biolay-un-disque-d-ete-c-est-un-grand-compliment-6884158

Salut les Insus
J'espère que ça roule sur l'Ile. Quant à moi je fais des "S" en boucle, toujours en boucle d'oreille, avec un album qui, bien que pas le meilleur de BB, est extrêmement jouissif. Al Jarreau, Alka, ALT, Allongé dans l'arène, Allumé comme un "Jours de Tonnerre" : voilà des fantômes qui ont survolé ma première écoute et qui s'accrochent à la vie de l'album au fil des écoutes. J'espère pouvoir y revenir

Virtual Safty Car : BB sauce Kavinsky.

Seul titre électro de l'album et de la discographie de BB, VSC pourrait être anecdotique ; il a néanmoins des airs d'étendard d'une bande-son pour road-movie taillée pour les grands prix musicaux tant cet interlude nous replonge dans l'album Outrun de Kavinsky - notamment le lancinant Night call - et l'univers des voitures puissantes, auquel il est lié de par les pubs qu'il a habillées (Mercedes Benz et BMW) et sa pochette à la Testarossa rouge.

Comme il y a eu un avant et un après Drive pour Kavinsky, on peut parier qu'il y aura un avant et un après Grand Prix pour BB.

Même si BB réussit son examen de musique électro, je place toutefois son ronron loin de la pole position.

J'emm...e le virus et vous embrasse.

BB GRAND PRIX

BB passe avec succès le mur du son des 70's qu'il avait déjà lézardé avec facétie sur la BO Pourquoi Tu Pleures(Le bonheur mon cul) et glisse sans faille vers les années fric et britpop - explorées avec talent sur Trash Yéyé (Rendez-vous qui sait) et La Superbe (Prenons le large) - avec un album qui ne restera pas comme le meilleur de BB mais sans doute sa plus grosse machine à tubes à ce jour. Après le retour acclamé du MC Solaar, on peut donc parier sur le retour aussi remarqué du Messi de la chanson française (Idéogrammes).

Plus j'écoute cet album et plus je kiffe.
Au début j'ai vraiment eu peur d'avoir des petits coups de coeur ephemeres et que ça fasse un peu comme vengeance.

Pas du tout, cet album est entetant, prenant.

La roue tourne monte en puissance à chaque écoute.
Où est passé la tendresse est toujours aussi cool et me fait penser à Jean Louis Murat ??
Ideogrammes, Kiffant.
Visage pale, berçant.
Comment est ta peine : j'ai beau l'entendre et encore et encore, ça passe toujours aussi bien.
Interlagos : un refrain que je kiffe.
Grand prix : j'aime de plus en plus


Bref tout est super agréable à écouter, j'en zappe pas une
Il y a que voiture volée dont le refrain m'enerve

une interview assez intéressante pour le magazine web Je Suis Musique :
https://jesuismusique.com/2020/07/04/benjamin-biolay/

https://jesuismusique.com/2020/07/04/grand-prix/

Merci Arnkyl, bonne interview qui "creuse" un peu aussi pour une fois.


Voici encore un article avec plus de détails sur une réédition et des bonus éventuels :

Benjamin Biolay : bientôt une réédition de son album "Grand Prix" ?

Benjamin Biolay cartonne actuellement avec "Grand Prix", son nouvel album qui séduit le public et la critique. Face au succès, le chanteur pourrait-il bientôt préparer une réédition ? "Il faut que ces inédits soient bons" assure-t-il.

C'est l'un des jolis succès du moment. Trois ans après "Volver", Benjamin Biolay signe son grand retour avec "Grand Prix", un album résolument pop-rock placé dans l'univers de la course automobile. Et le public ne s'y est pas trompé : entré directement numéro un des ventes, le disque cumule près de 25.000 exemplaires écoulés en deux semaines. Un joli succès que l'on doit à une critique dithyrambique mais aussi à son single "Comment est ta peine ?", petit tube de l'été largement diffusé à la télé et en radio. « C'est toujours agréable de s'entendre à la radio. S'entendre à la radio, c'est toujours bouleversant. Avoir une chanson qui est "un tube", c'est encore un petit passeport en plus pour des concerts agréables (...) C'est important le tube. On parle souvent de ça comme un truc vulgaire... Mais quand on ne l'a pas cherché, c'est pas du tout vulgaire » explique d'ailleurs le chanteur dans une interview accordée à Pure Charts.

"Si c'est pour arnaquer les gens, je trouve ça insupportable"

Toutefois, l'album "Grand Prix" pourrait bien connaître une réédition dans les mois à venir. Cette étape est devenue un passage quasi-obligé pour les artistes, permettant de relancer leurs ventes. Benjamin Biolay assure d'ailleurs avoir écrit « une trentaine » de chansons pour ce disque, mais seules 13 ont été retenues au final. « Il y a quelques inédits que j'aime bien et que je n'ai pas mis sur l'album, pour une raison de longueur pas de qualité » expliquait-il à notre micro. Pour Je suis musique, l'interprète de "Comme une voiture volée" se confie à nouveau sur une éventuelle réédition de "Grand Prix". Mais il assure que celle-ci doit être assez respectueuse envers le public : « Il faut que ces inédits soient bons. Après, tout dépend de la façon dont ils sont proposés, distribués, vendus, etc. Si c’est pour arnaquer les gens, afin qu’ils rachètent le même disque pour une chanson de plus, je trouve cela insupportable. Si c’est une belle édition dans le cadre d’un événement particulier, comme le Disquaire Day, c’est déjà plus acceptable comme idée ».

Parmi les morceaux non retenus, un titre intitulé "Parc fermé", comme il nous le confiait, ainsi qu'une reprise de la chanson de Daniel Balavoine "Tous les cris les S.O.S.", « vraiment réussie (...) mais qui n'a pas trouvé sa place finalement dans cette session ». « Ça n'aurait pas eu de sens, mais j'aimerais bien qu'elle sorte un jour, comme deux ou trois autres chansons. J'ai écrit beaucoup d'inédits de merde, qui ne sortiront jamais, mais celles-ci, j'y tiens. Pour "Grand Prix", s'est posée aussi la question de la longueur de l'album » poursuit l'auteur de "Vendredi 12", pointant du doigt la longueur de son disque (55 minutes). « Au bout de treize chansons, je me suis dit : basta ! Là encore, c'est comme un film : il ne faut pas qu'il soit trop long ». Ce sera donc peut-être avec de nouvelles chansons qu'il se présentera à son public lors d'une tournée en France qui devrait démarrer en octobre prochain et se poursuivre jusqu'à l'automne 2021. Un concert est notamment prévu au Zénith de Paris le 2 octobre 2021.

Théau BERTHELOT

Source : http://www.chartsinfrance.net/Benjamin-Biolay/news-114447.html

négative a écrit:

- Où est passée la tendresse ? :   j'aime beaucoup. La marche sur les rails, ça me rappelle tout de suite 15 août et "le vent qui brûle mauvais" c'est tout à fait le genre de référence que j'adore retrouver dans les textes de BB. Mais alors carton jaune pour les trop faciles "Qu'est devenue ta paresse / Tu ne faisais pas toi-même tes tresses"  

je pense toujours à tout ça me tourmente en entendant ce passage

il y a aussi la neige sur les dalles qui revient d avant , en plus des "allusions musicales" à d anciens titres, tout ça me questionnent sur leur côté volontaire ou pas  

.

je marche beaucoup ces temps ci et je trouve que cet album est en totale adéquation avec le mouvement, est ce pour ça que les
seuls titres avec lesquels je bloque sont vendredi 12 et saudade (même si oui le mariage des voix est joli)

j adore souviens toi l été dernier mais franchement on m aurait pas qui que c était keren ann, j aurais pas reconnu

je pense toujours à hubert sur certains passages, bb chante vraiment à sa manière parfois


les autres je les chante déjà presque par cœur c est que je les ai adopté avec une mention spéciale immédiate à papillon noir

ensuite visage pale, ideogrammes, comme une voiture volée, grand prix, virtual safety car   , ou est passée la tendresse, souviens toi l été dernier, comment est ta peine

puis ma route, la roue tourne

et du coup en sans plus pour moi pour l instant v12 et saudade

négative a écrit:

@Melvil : depuis "l'Éclipse", on reste raccord sur les coups de coeur

Je l'ai réécoutée dernièrement, je trouve toujours perso que c'est une de ses plus réussies

lili a écrit:

négative a écrit:

- Où est passée la tendresse ? :   j'aime beaucoup. La marche sur les rails, ça me rappelle tout de suite 15 août et "le vent qui brûle mauvais" c'est tout à fait le genre de référence que j'adore retrouver dans les textes de BB. Mais alors carton jaune pour les trop faciles "Qu'est devenue ta paresse / Tu ne faisais pas toi-même tes tresses"  

je pense toujours à tout ça me tourmente en entendant ce passage

il y a aussi la neige sur les dalles qui revient d avant , en plus des "allusions musicales" à d anciens titres, tout ça me questionnent sur leur côté volontaire ou pas  

.

je marche beaucoup ces temps ci et je trouve que cet album est en totale adéquation avec le mouvement, est ce pour ça que les
seuls titres avec lesquels je bloque sont vendredi 12 et saudade (même si oui le mariage des voix est joli)

j adore souviens toi l été dernier mais franchement on m aurait pas qui que c était keren ann, j aurais pas reconnu

je pense toujours à hubert sur certains passages, bb chante vraiment à sa manière parfois


les autres je les chante déjà presque par cœur c est que je les ai adopté avec une mention spéciale immédiate à papillon noir

ensuite visage pale, ideogrammes, comme une voiture volée, grand prix, virtual safety car   , ou est passée la tendresse, souviens toi l été dernier, comment est ta peine

puis ma route, la roue tourne

et du coup en sans plus pour moi pour l instant v12 et saudade

Pour la voix iso Hubert Mounier, je me suis fait la même reflexion, notamment sur le passage de "Grand Prix", le "j'veux qu'on s'love..", c'est troublant

"Papillon noir" reste ma préférée au bout d'1 mois, avec "la roue tourne", toujours

Annonce de BB : Et voilà... les cinq nouveaux titres de la ré-édition de Grand Prix sont mixés par @pierrickdevin et masterisés par @alexgopher !!! J espère de tout cœur qu ils vous plairont . La play List et les crédits à venir

merci pour l info arn'

Un duo avec Juliette Armanet ( ) sort le 20.11 ....j'imagine qu'il fait parti des titres bonus de la réédition de Grand Prix

La réédition de GRAND PRIX ainsi que de CIRCUIT COURT (EP regroupant les 5 inédits) sont repoussées au 11 décembre...

Un premier extrait des cinq inédits.



Musicalement c'est pas fou.

oui, c'est pas fou fou ...ça fait le job
J'aime pas du tout le passage mitaines/Samaritaine un peu facile et qui arrive comme un cheveu sur la soupe

...et la vidéo bizarre qui va avec  

l'album ressortira en livre disque avec ça en plus :

-Rue Saint-Louis en l’Île (en duo avec Juliette Armanet)
-L’amour, le tennis
-Tous les cris les S.O.S
-Parc fermé (en duo avec Adé)
-Je reviendrai

Arnkyl a écrit:

...et la vidéo bizarre qui va avec  

Oui le clip est très... spécial

Arnkyl a écrit:

l'album ressortira en livre disque avec ça en plus :

(...)

-Tous les cris les S.O.S

(...)

Une reprise de Balavoine ? Faites quelque chose on est en train de le perdre.

Darren a écrit:

Une reprise de Balavoine ? Faites quelque chose on est en train de le perdre.

....j'ai pensé la même chose
....pendant la promo de Grand Prix il clamait qu'il y'a avait plein de titres qu'il adorait et n'avait pas mis sur l'album, finalement sur 5 titres il nous colle une reprise de Balavoine