Arnkyl tu es sans appel. C'est intéressant que l'on ait pas tous le même avis . Ça change un peu d' IG où déjà il y'a peu d'avis sinon tous dans le même sens.

La musique et l'orchestration m'ont tout de même séduite mais coté texte, après d'autres écoutes, ça laisse plus à désirer c'est sur, dans le vocabulaire où il nous avait habitué à plus de recherches. Il s'est pas trop cassé.
Ceux du double Superbe sont vraiment forts. Et justement quand on re-ecoute Miss Catastrophe par exemple c'est percutant sur tous les plans.

L'album d'après ce que j'ai lu se partagera entre le coté ballades et le coté dansant-rock.

En revanche son entretien dans Telerama c'est assez pénible. Très prétentieux et limite Bien sûr, il n'y a pratiquement pas d'autres artistes qui peuvent répondre sur different sujets dans la pop française mais il ne dit rien de vraiment positif à part sur lui. Je crois qu'il ne modérera jamais son ego et c'est pire à la sortie du confinement!

Le clip, j'aime bien.



Musicalement j'adore, mais le texte m'emballe pas et j'arrive pas à savoir s'il a fait exprès d'écrire un truc aussi plat. Comme une espère d'effet recherché qui n'a pas atteint son but.

Salut tout le monde.
Un petit retour sur le forum (ça fait un bail), et un petit retour dans l'univers de BB
"Comment est ta peine" m'a fait un bien fou pendant le confinement. J'ai commandé le vinyle, des affiches... L'envie de me replonger dans ses musiques, ses textes...
Quel single.
C'est difficile aujourd'hui de savoir si cette chanson lui apporte plus de nouveaux fans, mais j'ai vu de nombreux commentaires sur le clip du style "j'ai entendu à la radio, j'ai aimé. J'ai compris que c'était Biolay, ça m'a surpris. J'ai découvert son univers"
Bienheureuses personnes
Bon, par contre, j'ai essayé de ne pas relever ceux qui pensaient que c'était Marc Lavoine.

"Vendredi 12" m'a moins surpris, moins accroché. Il y a souvent une ou deux chansons par album, que j'évite, ou que je laisse couler sans vraiment écouter.
Ce qui semble sûr, c'est que le sujet 'j'accuse le coup de la rupture' sera le fil rouge de "Grand Prix". Dans "La Superbe", il vivait la rupture, jusqu'au conflit, dans "Grand Prix", il va revenir sur la rupture avec une brume de nostalgie...

Comme je vous le disais, je fais un petit retour dans l'univers de BB, et j'en profite pour fouiner et rattraper mon retard.
Je vous partage les trucs que j'avais loupé, au cas où.
D'abord le concert d'Alcaline sur youtube. Excellent concert. Le Biolay enfin à l'aise en concert.Du lourd et puissant "A l'origine" aux sucrées chansons de PH,  en passant par un petit "Billy bob à raison" en acoustique.
une merveille ce concert.
Et ensuite Spotify qui m'indique où apparaît Biolay ailleurs, ainsi je découvre son single avec 113, le "Paris sur Mer" de Morcheeba, le single avec Judith Godrèche.

Bon, j'entre en période Biolay. ma femme va être ravie  

"Comment est ta peine" est et sera un single majeur de sa carrière.
Extraordinaire chanson. Tout est parfait : le texte, le petit gimmick Stroksien, les arrangements, la mélodie vocale...
Elle est d'une fraîcheur, d'une inventivité cette chanson...Derrière le format et l'efficacité pop, il y a au moins cinq instrumentations différentes, chacun se complétant à merveille.
Un chef d'oeuvre.

"Vendredi 12", beaucoup plus classique, bien moins inspirée.

Mais je le sens très bien cet album. La pochette est belle, il est beau, il semble avoir envie d'en découdre...

Benjamin Biolay : « Je suis très émotif »

« Grand Prix », le neuvième album de Benjamin Biolay, montre que le chanteur surdoué est toujours dans la course. Superbe ? Non, sublime !

Grand Prix est-il un virage dans votre carrière ?
Benjamin Biolay - La vie est faite de lignes droites et de virages. J'ai choisi ce titre parce que c'est une merveilleuse métaphore de l'existence et de ce que j'aime. Après, je ne parle pas que de course automobile ! Mais il y a la notion de mettre sa vie en jeu pour trois lauriers autour du cou et de faire des tours en rond qui me rappellent mon propre vécu. J'ai écrit beaucoup de chansons pour n'en garder que treize. J'ai accompli mon travail d'artisan comme d'habitude, avec encore plus de joie. Je ne me suis jamais donné d'autre choix de vie que la musique. Tout ce que je n'aime pas dans mes disques, j'en suis le seul et unique responsable. C'est aussi ça, mon Grand Prix. Disons que j'ai construit ma voiture et que je roule avec. Mes chansons sont mon véhicule. D'ailleurs, ce n'est pas qu'une image, car elles m'ont fait voyager quasiment dans le monde entier.

Etes-vous devenu une formule 1 de la chanson française ?
Benjamin Biolay - Je ne sais pas. A mes débuts, en tout cas, on ne me voulait pas dans cette catégorie, alors je suis allé en F3. J'ai fait de l'endurance, puis les 24 Heures, et peut-être que maintenant je suis l'un des mecs qui évoluent en formule 1. Je ne suis pas naïf et je sais que l'inspiration est une source tarissable, les années passant. Alors, tant qu'il y a de l'or ou même du charbon, je descends dans la mine. Je sais qu'à un moment ça ne servira à rien d'aller trop dans les bas-fonds de ma propre âme et de risquer le coup de grisou pour trois chansons de merde. Il y a cette sensation paradoxale de progresser techniquement mais de ne pas savoir comment fonctionne le processus de création. Sinon, je ne ferais pas d'aussi mauvaises chansons par moments. Parfois, j'en compose de très correctes et parfois, ce sont des bouses infâmes que j'écrase dans la minute. Dieu merci pour vous !

Cet album est-il plus intime ?
Benjamin Biolay - C'est le grand paradoxe de ce que l'on appelle l'album-concept. Sous prétexte d'avoir une thématique extérieure, on se livre infiniment plus. Quand on parle des émotions que l'on ressent par rapport à n'importe quel sujet, c'est là où l'on est dans la sincérité la plus profonde. J'ai composé le titre Grand Prix après avoir appris la mort du pilote Jules Bianchi, que j'adorais. C'est ma peine que j'exprime. Et quand je chante, dans ce titre : « J'étais un petit Français qui rêve sa vie », je parle de lui, mais le petit Français qui rêve sa vie, c'est quand même moi. Je souhaitais que mes chansons soient publiées. Je n'oublie pas que c'est ma chance la plus grande et ça continue de m'épater.

Vos paroles disent que votre cœur est un vieux moteur, que vous n'êtes plus ni jeune ni charmant…
Benjamin Biolay - Quand on écrit des textes, si l'on commence à se raconter que l'on est encore beau et charmant à mon âge et avec ma gueule, alors il faut faire autre chose ! J'ai aussi une vie en Argentine, où je passe beaucoup de temps. Je vois le monde s'écrouler de manière stupéfiante là-bas. Depuis quelques années, il y a un retour aux heures les plus sombres du pays, même au niveau économique. Et, en Amérique latine, les dictatures poussent très vite. Alors ça m'amène à avoir des réflexions sur le temps qui passe. Ça me déboussole, m'atteint, me rend triste et cela se ressent dans ce que j'écris.

Comment est ta peine ? est le premier single. Comment est la vôtre aujourd'hui ?
​​​​​​​Benjamin Biolay - Comme dans la chanson, elle varie. C'est vrai que lorsque j'ai besoin de ma guitare, ce n'est pas forcément bon signe de mon état amoureux ou émotionnel. Cela signifie que je suis un peu ébréché et que je ressens le besoin d'en faire quelque chose plutôt que de rester dans la complaisance de la douleur. Composer est toujours lié à une grande émotion, je suis très émotif. Ça ne veut pas dire que je perds mes moyens, mais je suis capable d'avoir encore des émotions d'enfant. Sinon, je ne ferai pas ce truc de teenager qui consiste à prendre sa guitare et à écrire des chansons d'amour, car ce sont les ados qui composent dans leur chambre.

Cela sert-il aussi à séduire ?
​​​​​​​Benjamin Biolay - Si on le fait devant la personne, peut-être, mais ce n'est pas mon cas. J'ai toujours travaillé dans un contexte monacal, en secret. Je ne supporte pas que l'on m'entende fabriquer une chanson. C'est toujours à moitié secret, à moitié honteux. Je n'aime pas les journées sans créer un petit bout de truc.

La roue tourne est la suite de Ton héritage. Est-elle bien destinée à votre fille de 17 ans ?
​​​​​​​Benjamin Biolay - Dans une chanson, on ne dit que des choses que l'on pense vraiment. Chaque mot est pesé et c'est un message qui lui est adressé comme une synthèse de ce que je lui dis dans la vie. Je lui donne ma recette, je lui transmets la liberté de penser, de changer d'avis, d'avoir son libre arbitre. Ma fille est attirée par ce qui est artistique, mais aussi par les animaux. Elle aime des choses assez belles et j'en suis fier.

Pourriez-vous lui écrire un album ?
​​​​​​​Benjamin Biolay - Si elle voulait chanter, je l'aiderais à mettre en forme ses chansons. De toute façon, chaque fois que j'ai écrit pour les autres, je n'ai pas joué à la poupée. Je ne leur ai pas fait dire des choses que je n'aurais pas osé dire moi-même. Si j'écrivais pour ma fille, il faudrait que je connaisse vraiment ce qu'elle ressent. Je ne voudrais pas lui fabriquer des sentiments de toutes pièces.

Vous avez aussi beaucoup tourné pour le cinéma…
​​​​​​​Benjamin Biolay - Oui, mais pour l'instant, il n'y a pas de dates de sortie. On pourrait parler des heures de l'état d'angoisse du cinéma français, du machino au producteur. On a dû arrêter le tournage d'Un hiver en été, de Laetitia Masson. Bien sûr, j'ai eu la chance, avant le confinement, de tourner les Apparences, de Marc Fitoussi, avec Karin Viard, et Par un demi-clair matin, de Bruno Dumont, avec Léa Seydoux. Ça reste toujours mystérieux pour moi que l'on me choisisse. Mais je n'ai pas à me plaindre et j'aime follement ça. Au cinéma, je suis toujours dans la découverte. En travaillant avec de grands metteurs en scène, c'est incroyable ce que l'on apprend. Un jour, j'adorerais passer derrière la caméra, mais je n'y pense pas encore.

Avez-vous été impressionné de jouer avec Léa Seydoux ou Karin Viard ?
​​​​​​​Benjamin Biolay - J'ai toujours l'appréhension de tourner avec de grands acteurs ou de grandes actrices, mais comme ils jouent bien, je pense que je joue mieux. Après, il y a aussi la magie du cinéma. Quand on tourne, l'actrice ne s'appelle plus Léa mais France. Moi, je deviens Jean-Michel, je suis son mari et je fais la gueule, et ça marche. Je vais tourner Rebecca, de Didier Le Pêcheur, une série pour TF1, inspirée de Marcella, de Netflix. C'est un gros budget, il y a des scènes d'amour, de bagarre, tout ce qui est compliqué en ce moment. L'histoire de la distanciation physique n'existe pas au cinéma.

Si vous étiez une voiture, laquelle seriez-vous ?
​​​​​​​Benjamin Biolay - Une Saab 900 Turbo. C'est une voiture que j'adorais enfant, car elle n'est pas tape-à-l'œil comme une Porsche. En fait, le rêve serait d'avoir une formule 1 que je mettrais dans mon garage pour la regarder comme s'il s'agissait d'une sculpture de Rodin.

Source : https://www.femina.fr/article/benjamin-biolay-je-suis-tres-emotif


La Saab 900 Turbo me fait encore rire

nouveau single à voir, j arrive pas encore à savoir si ça passe ou pas à mes oreilles, à voir au milieu du reste peut être

merci encore négative pour les liens divers et variés

Hello à tous, petit retour pour moi depuis un moment.
J'aime beaucoup Comment est ta peine que j'ai beaucoup aimé, cette montée en puissance, ce texte, le bilan carbone, et comme à chaque fois avec BB, le texte correspond pile avec ce que j'étais en train de vivre depuis plusieurs semaines... merci BB !

J'ai aussi moins accroché à Vendredi 12, le texte je n'arrive pas à savoir si j'aime ou pas. Le texte me rappelle La mémoire. J'aime bien quand il dit : Dis moi si t'es fâché d'abord / Avant qu'on stoppe ou qu'on encore.
Mais c'est surtout l'interprétation crooner dont je ne suis pas fan. L'instrumentation est super belle.

Je suis aussi déçu que BB ait lâché M/M pour le graphisme. La photo de la pochette est très belle, mais tout le packaging autour fait très sage et lisse. J'aimais toujours l'univers de M/M, brouillon, avec des détails dans tous les recoins. Mais ca fait du changement.

Ce matin il était invité sur RTL, on a pu entendre 5-6 extraits. Beaucoup d'extraits à la crooner, j'ai un peu peur...
https://www.rtl.fr/culture/musique/benjamin-biolay-sur-rtl-j-arrive-a-faire-une-musique-un-peu-plus-euphorique-7800629433

Mais je lui fait confiance. Je l'attends à minuit avec ma bouteille de blanc au frais.
Bonne écoute à tous. Une première écoute d'un album de BB, ça ne s'oublie pas.

Et hop Comme une voiture volée disponible partout quelques heures avant la sortie de l'album.
https://biolay.lnk.to/voiturevolee?fbclid=IwAR0c3zzs2tTTO75tLQPE8gSEejbisu_ts-OKOEtHPqy0IwtVJIcY4rAPuGw

Ca bouge pas mal, si l'album est sur cette ambiance, ça peut le faire.

Mais je suis tout de même nostalgique du triptyque d'or de singles : La débandade / Miss Miss / Palermo Queens

frenetik a écrit:

Et hop Comme une voiture volée disponible partout quelques heures avant la sortie de l'album.

j'allai le dire

L'album reçu et dejà écouté deux fois.  Probablement plus travaillé sur le plan musical à la première impression mais les textes paraissent bien moins riches .Il avait parfois  une inspiration surréaliste que j'aimais particulièrement et surtout un champ lexical  plus étendu jusqu'à PH;
J'ai tendance à préférer les plus mélancoliques,vers la fin..Celles du début peuvent faire danser mais je les trouve plus faciles.
Il faut re écouter et d'autres images sortiront.

Bon retour Frenetik! Oui, Palermo est loin...

Je crois que j'aime beaucoup ce nouvel album. Il est varié, riche, assez dense aussi, il va falloir quelques écoutes pour le digérer.  

Je ne suis pas emporté émotionnellement comme avec Palermo Hollywood (pour citer son plus récent chef d'oeuvre), même si je trouve l'album déjà bien au-dessus de Vengeance ou Volver.
Etrangement, ce sont les chansons qui lui ressemblent le plus qui me plaisent moins. J'ai beaucoup de mal avec la Roue tourne par exemple, j'ai l'impression qu'il se caricature sur ce type de ballades depuis quelques années.
Et j'ai du mal avec sa manière de chanter parfois (c'est presque faux sur la Roue tourne non sur la fin des refrains ?), le côté crooner est définitivement pas ce que je préfère chez lui. Ce que j'aime chez Biolay, ce sont les graves, les moments parlés, parlés/chantés, le petit vibrato de fin de phrase, mais moins ses envolées et ses aigus.

Coup de coeur immédiat pour Visage pâle, Papillon noir, comme une voiture volée, Interlagos, et où est passée la tendresse. Et Comment est ta peine évidemment.

Beaucoup de mal avec Ma route et la roue tourne pour l'instant. Pour le reste, j'ai besoin de plusieurs écoutes pour me faire un avis, mais je trouve que c'est au moins déjà un très bel album.

Dites moi les gens qui y a t il de limitée dans l édition Fnac ? Car avec cma on s est posé la question  

Si certains ont pris ailleurs c est un boîtier classique et pas cartonné tt simplement ?


(Je suis piste 10 donc pas encore de avis à donner)

Il est possible que les éditions limitées soient celles avec l'affiche signée. Je l'avais pré-commandé avec une affiche choisie. Le boitier CD est cartonné  classique ainsi que le livret et pas cette grande feuille très M/M que l'on a eu avec Vengeance et les 2 PH, pas vraiment facile à lire.

Sinon je viens d'écouter le concert, très court sur inter, seulement 4 nouvelles, le Grand Sommeil de Daho, déjà chanté en confinement qui l'aurait inspiré dit-il pour l'album  et Ton héritage et les Cerf volants.
Je ne sais qui était dans la salle. En tout cas pas un petit frémissement  pour les  premiers accords des deux connues. Peut-etre des invités?
Apres une conversation avec Melvil sur Dylan, ça c'etait bien  et Clement Animalsons  aussi et un type de Canal qui a parlé de la F1.

Moi c'est ce qui me gêne dans cet album : Ce monde est pour moi un milieu tellement masculin et friqué qu'on a beau me parler d'allégorie, de rêve d'enfants etc... je m'en sens tellement étrangère et ça ne m'a jamais fait rêver.
Et pour le coup c'est vraiment le monde d'avant pour moi.Alors j'écoute  tout de même les chansons, j'en apprécie vraiment certaines mais tout ce qui gravite autour, cela ne m'intéresse pas.

Oui, en fait la version limitée c'est le digipack carton. Mais je sens déjà qu'on aura une réédition en novembre avec des titres bonus

1er avis après une seule écoute, après mes goûts peuvent evoluer au fil des écoutes, c'est souvent le cas après chaque nouvel album de Biolay

J'adore la 1ère partie de l'album, "Comment est ta peine" est confirmée l'un de ses grands titres pour moi, "Comme une voiture volée" est top, dans cette 1ère partie d'album, j'aime beaucoup "Idéogrammes",  et surtout "Papillon Noir" pour le moment, pour les riffs de guitare, "Grand Prix" est magnifique aussi, dans un style plus bossa-Nova  

Je suis moins sensible pour le moment à la 2ème moitié de l'album, mais je pense qu'il faut plusieurs écoutes pour rentrer dedans  

Avis plus poussé a venir  

Globalement je suis du même avis que Killua01. Je ne suis pas emporté émotionnellement mais je me laisse aller, voire danser. Idem je le trouve au dessus de Volver et Vengeance mais en dessous de PH ou La Superbe ou TY.

J'ai aussi du mal avec La route tourne, on entend déjà beaucoup trop Ton héritage et ce n'est pas ma préférée. J'aime cependant le texte « La roue tourne, nous détourne, parfois du bien, la roue tourne et plus va l’âge et plus on sait qu’on ne sait rien, ou presque rien, la roue tourne trop vite, mais tourne bien, inutile de te faire un dessin... et sache que j’en sais moins, moins encore qu’hier soir, trois mouvements de bassin et puis la piste est vide et noire, en ne suivant pas les règles on est baisé d’avance mais en les suivant toutes on n’a aucune chance »

J'ai aussi du mal avec ce côté crooner sur certains titres (Idéogrammes). J'aime bien ceci dit "les ponts" du type "Combien as-tu gardé de nos amis" sur Comment est ta peine ou bien "Si j't'avais rencontré avant, oh oh, quand j'étais jeune et charmant" sur Comme une voiture volée où il se lâche un peu. Ces passages là, j'ai l'impression que ça vient des tripes à chaque fois et qu'il n'a pas pu s'empêcher de l'écrire.

Ma route c'est une reprise de Renaud ?

Le mot soleil, mot le plus cité dans toutes les chansons de BB ?

Pas fan de la voix de Keren Ann sur le titre Souviens toi l'été dernier.

Visage pâle, Papillon noir, Comme une voiture volée, Interlagos sont aussi mes préférées. Et Virtual Safety Car ! Un des rares artistes où je ne zappe pas les instrumentaux, il y met des putains d'ambiances (Borges Futbol Club, Yokoonomatopea, Orly Dur, Exsangue). Il est fort pour ça.

Le mélange des voix BB et Anna c'est une claque. Quel beau titre. Je découvre le texte au fil des écoutes et j'aime beaucoup cette partie "J'ai fais mon sac à la va vite / Je ne l'ai jamais vidé depuis / Ces souvenirs sous la peau me piquent / Les oublier me terrifie"
Et la partie parlée à la fin me renvoie un peu à Palermo Hollywood, même ambiance, envie de prendre un billet d'avion pour l'Amérique du Sud au plus vite.

Pour ce qui est de l'ambiance Formule 1, je suis loin d'être un fan de bagnoles et tout ce qu'il y a autour mais il y a 10 ans j'ai travaillé 3 ans en Formule 1, chez Renault F1, et ce fut ma meilleure expérience professionnelle. Des passionnés. Pas forcément en phase avec tout ce que ça dégage, la testostérone, la thune, etc. Mais ça me fait un petit qqch je dois avouer...

frenetik a écrit:

Ma route c'est une reprise de Renaud ?  

Je vois que nous avons pensé la même chose.

Contente de te lire à nouveau Frenetik !

J'ai l'impression de partager pas mal de tes avis mais j'attends de bien écouter l'album avant de m'avancer plus.

frenetik a écrit:

J'ai aussi du mal avec ce côté crooner sur certains titres (Idéogrammes). J'aime bien ceci dit "les ponts" du type "Combien as-tu gardé de nos amis" sur Comment est ta peine ou bien "Si j't'avais rencontré avant, oh oh, quand j'étais jeune et charmant" sur Comme une voiture volée où il se lâche un peu. Ces passages là, j'ai l'impression que ça vient des tripes à chaque fois et qu'il n'a pas pu s'empêcher de l'écrire.

Tout pareil, j'adore ces moments où il se lâche au niveau de la voix, ça passe très bien, c'est poignant et même très joli. C'est juste à certains endroits de l'album que je trouve que ça lui va moins bien, même si je m'y habitue, par exemple les fins de phrase sur le refrain de Vendredi 12 et de la Roue Tourne.

J'étais au live France Inter, il force moins sur Vendredi 12, ça passe très bien et ça rend à mon avis le titre bien meilleur. Ça montre bien que c'est moins une limite vocale qu'un choix de sa part de saturer sa voix. Il était très bon vocalement d'ailleurs hier en live, j'ai toujours aimé l'écouter en live contrairement à beaucoup, mais je dois dire qu'il progresse vraiment.

Pour le concert, y'avait certainement des invités mais aussi un public assez "fan" j'ai l'impression. Je ne sais pas quel était le rendu radio, mais il y avait une belle ferveur, il a été très applaudi. La configuration (1 siège sur deux occupé, donc une place vacante même parmi les couples et les groupes, port du masque) n'aidait pas pourtant. C'était un très beau moment, même si l'interview après était gênante, l'entre-soi m'a vraiment beaucoup beaucoup dérangé et l'album a à peine été évoqué. Je comprends pas qu'il ait choisi de chanter Ma route parmi toutes ses chansons, j'entendais Souchon au départ, mais en effet, c'est clairement Renaud (que j'aime beaucoup) auquel je pensais

J'aime vraiment de plus en plus cet album. Il fait certainement ici son album le plus pop, mais c'est pas un album facile pour autant. Je trouve la pop actuelle tellement faible que je suis très content qu'il nous propose un album aussi riche et varié musicalement. Comment est ta peine est considéré par beaucoup, même des non fans, comme le meilleur titre pop français de l'année pour l'instant, et ça me paraît vraiment pas volé.

L'album tourne en boucle... Dense et varié, comme mes impressions !

Entièrement d'accord pour dire que cet album est plus pop et accessible.
Moi non plus il ne m'emporte pas émotionnellement, il ne détrônera pas mes chouchous Négatif, A l'origine et Trash Yéyé.

Mais effectivement il est bon, je l'apprécie et je le place bien au dessus du brouillon Vengeance.

Par certains aspects il me rappelle le second CD de La Superbe qui était plus dansant aussi.
Ici on dirait que BB a du se retenir de ne sortir qu'une seule galette, ce qui expliquerait peut-être les deux "versants".

Etant de sensibilité et de formation plus littéraire que musicale, comme Angela, je suis un peu attristée du champ lexical réduit. Pas de station balnéaire dans nos verres à pied cette fois-ci.
Le second versant me plaît plus également. Oui c'est un album solaire, je n'ai pas compté Frenetik mais le soleil est omniprésent, même si parfois il est noir (un Soleil de minuit ?)
Le bleu et le noir aussi reviennent sans cesse. Après l'orange de La Superbe et les mauve et rose d'autres albums.

En fait, en entendant hier qu'il s'est inspiré de Pop Satori pour cet album, j'ai l'impression qu'avec le temps, Daho se biolaïse (Après le Blitz a la force et la noirceur d'A l'origine) et que Biolay se dahoïse

- Comment est ta peine ? : Difficile de l'écouter avec une oreille neuve. J'ai fini par l'adopter pour son côté dansant. Il y a d'autres endroits où vous n'aimez pas la voix poussée de BB (notamment sur Vendredi 12). Moi c'est ce "comment va ta viiiiiiiiiiiiiiiie" qui me dérange  

- Visage pâle : J'aime bien et la voix de Chiara est discrète mais belle. Le "on s'emboîte" me renvoie directement à Encore, encore

- Idéogrammes : A la première écoute, la chanson me renvoyait directement à Billy ze Kick    Puis en réécoutant, ouf! maintenant je focalise sur BB en figure christique Mangez moi, ceci est mon corps. Impossible aussi de ne pas repenser à La dernière heure du dernier jour (Oh Jésus que ma joie demeure / Un pater et trois ave / J'ai expié mes péchés)

- Comme une voiture volée : On avait parlé de paroles "moches" en débattant sur Vendredi 12... eh bien pour moi, reprendre cette "expression moche" ne me séduit vraiment pas !  Personnellement, si un gars me sors "T'es belle comme une voiture volée" je pense que je le prendrais (très) mal...  

- Grand prix : J'ai eu du mal d'abord à passer outre 1) les premiers accords qui me font croire que la pub vient interrompre la lecture de l'album sur Youtube    et 2) le second vers Allongé dans la pénombre qui me semble dit "à la Angèle" (sorry   ), on sent que BB a mis ses tripes dans cette chanson testament

- Papillon noir : : le morceau le plus pop de l'album, non ? Je le trouve plaisant.

- Ma route : Renaud n'est pas trop ma came donc j'ai un peu du mal avec les couplets (la diction, les tartes dans la cour d'école, ...) Et dommage car le refrain est moins marqué.

- Virtual Safety Car : entièrement d'accord avec toi Frenetik ! Est-ce qu'on peut déjà rêver d'un début de concert avec ce morceau pour l'entrée des musiciens en scène ?

- Où est passée la tendresse ? :   j'aime beaucoup. La marche sur les rails, ça me rappelle tout de suite 15 août et "le vent qui brûle mauvais" c'est tout à fait le genre de référence que j'adore retrouver dans les textes de BB. Mais alors carton jaune pour les trop faciles "Qu'est devenue ta paresse / Tu ne faisais pas toi-même tes tresses"  

- La roue tourne : effectivement on ne retrouve pas l'émotion du piano/voix de Ton héritage ici (ça m'économisera un mouchoir en concert   ). Les paroles en revanche font vibrer ma corde sensible. Elles m'auraient moins touchées il y a 10 ans, elles sentent le vécu : De moins en moins je crie / Car ça ne sert à rien / De plus en plus je prie / Mais seul dans mon coin (...) Et plus va l'âge / Plus on sait / On sait qu'on ne sait rien / Ou presque rien / La roue tourne trop vite (...) De plus en plus les autres / Seront de moins en moins / Plus rares mais plus sincères

- Vendredi 12 et Souviens-toi l'été dernier : moi aussi Frenetik, j'ai été un peu déçue par la voix de Keren Ann, dommage. Pour deux chansons qui traitent du même thème, la première avec son instrumentalisation et ses cordes est de loin ma préférée. Retour de la figure christique sur Souviens-toi

- Interlagos (Saudade) :       mon gros coup de coeur. la voix d'Anna est fraîche et se marie parfaitement avec celle de Papa. ça me rappelle Hollywood Palermo qui clôturait un autre album et où la voix d'Ambrosia m'avait aussi séduite



Comment est ta peine restera peut-être le meilleur titre pop français de l'année et lui rapportera peut-être une Victoire, ce sera mérité. ça me fait juste craindre pour l'ambiance des futurs concerts (le retour des mains en coeurs et du string qui vole sur scène ?    )

Si les ventes sont (très) bonnes (bien pressenti à mon avis la réédition augmentée pour Noël, Arnkyl), il pourra peut-être ainsi faire un second album chez Polydor en prenant plus de libertés / de risques ? ...

J'arrête là mon laïus mais très heureuse de voir le forum revivre et les débats reprendre ici

Merci infiniment @négative pour ce CR qui est vraiment super. J'en partage pas mal de points de vue ou d'émotions  au point que pour l'instant  je ne peux écrire.  J''aurais l'impression sinon de redite tout au moins de ne rien apporter d'interessant et de nouveau.
Mais comme un album comme ça travaille tout de même plus en profondeur que je ne l'aurais cru, alors je vais l'écouter encore  puisque depuis jeudi je n'ai déjà plus le meme ressenti.

Merci à tous pour vos messages.
N'ayant toujours pas reçu le vinyle, j'écoute sur Spotify. L'occasion pour moi de m'apercevoir que mon téléphone a un son pourri, et de confirmer qu'écouter un nouveau BB dans le métro, ça n'apporte rien...
Bref, je me ferais un vrai avis une fois le vinyle sur ma platine. Lire les lyrics, les crédits des titres... vite vite monsieur le facteur !

Pour autant, je pense faire partie des adeptes de la deuxième partie de l'album. Bien sûr, j'aime beaucoup le début, mais la fin m'enchante. Et en effet, Négative, Interlagos(Saudade) est une petite perle.
Et puis, j'ai quasi son âge, j'ai les mêmes centres d'intérêts, pour le coup, ça me parle. ce monde d'avant... ces dimanches devant la F1. j'ai connu. L'accident d'Ayrton, tout ça...
Et les tonalités sonnent vraiment 80's (Renaud, The Smiths...) Bon sang, pas forcément son meilleur album, mais ça sent le doudou pour quarantenaire

leesharpe a écrit:

Bon sang, pas forcément son meilleur album, mais ça sent le doudou pour quarantenaire

Oui complètement pour le côté doudou ! ça me revient par "flashs" : Le CD La Belle de mai de ma mère dans son boitier métal qu'on surnommait "la boîte à crayon", mon sac banane, les Auto hebdo paternels où Gerhard Berger était toujours dessiné avec son oreiller et le poster de David Hamilton pour qui j'avais un petit "crush" sur le mur de ma chambre...

A chaud après une ou deux écoutes à l'arraché, pour moi se dégage :
-Comment est ta peine
-La roue tourne
-Idéogrammes
-Ou est passé la tendresse
-Et la deuxieme de l'album ou je pense toujours au "nom d'animal"

Bon et je viens d'écouter la dernière "saudade" et je pense quil ya un fort potentiel de kiff ultime de cette chanson. A suivre