http://planculturel.com/Plan_culturel/Theatre/Entrees/2012/5/30_Poppea_Theatre_du_Chatelet.html

"Filmé, il sera diffusé sur Orange en 3D et sur France Télévisions"

merci ! en 3D ?! mais il faut des lunettes spéciales non ?

et la tv 3d

Oulà

Un mini reportage dans l'émission Monte le son sur france 4

Article dans direct matin

Et cet article, cma, sympa?

Celui-ci ne l'est guère, pour BB en tout cas.
http://www.musicalavenue.fr/Critiques/Spectacle/Critique-Poppea-au-Theatre-du-Chatelet

J'ai bien peur que : qui trop embrasse...

Enfin, point de vue en "live" la semaine prochaine!

les inrocks :
http://www.lesinrocks.com/2012/05/31/musique/poppea-le-fantasme-de-lopera-au-casting-fou-11264515/

Citation :

Carl est venu chanter sur mon prochain album, qui sortira en novembre, explique Benjamin Biolay.

A partir du 7 juin c'est un spectacle qui mêle pop-rock et classique qui tiendra le haut de l'affiche au Théâtre du Châtelet.

La musique baroque et le pop rock se livrent une lutte sans merci. Pop’pea, l’opéra vidéo-pop d’après L’incoronazione di Poppea (1642), de Monteverdi, bouleverse les codes et permet de fusionner deux univers aux antipodes. Le compositeur américain Michael Torke s’est chargé de l’adaptation musicale et le dramaturge Ian Burton signe le livret. Carl Barât, ex-chanteur de The Libertines, fait également partie de la troupe créée pour l’occasion.

Du baroque au rock

Barât est Nero, au centre d’une histoire d’amour complexe et cruelle. Le chanteur s’est laissé tenté par le challenge. «Je suis toujours à la recherche d’un projet original. Et on ne m’a pas souvent proposé de scène classique. Pour moi, c’était un vrai défi d’accepter le rôle de Nero. Je ne connaissais rien à l’opéra avant. ça m’a demandé beaucoup de travail, c’était très intense à préparer, mais j’ai aimé cette discipline.»

S’il s’éclate sur scène aux côtés de Benjamin Biolay et de la soprano Valérie Gabail, Barât n’a pas l’intention d’écrire un opéra. «Je ne m’y connais pas suffisamment, mais écrire une comédie musicale ça pourrait me plaire. J’ai quelques idées d’histoires.» En attendant de voir l’ex-acolyte de Pete Doherty monter son show, on se régale de le voir sur scène raconter en anglais et guitare au poing les amours contrariées d’un l’empereur romain disparu il y a deux mille ans.

Pop’pea, jusqu’au 7 juin. Théâtre du Châtelet, Paris 1er.

http://www.directmatin.fr/article/33109

Merci beaucoup cma pour l'article !

J'espère que pop'pea sortira en cd/dvd pour tout ceux comme moi qui n'ont pas l'occasion d'aller voir cet opéra qui est une excellente idée !!!!!!!!!!

Je suis allé le voir aujourd'hui. J'ai bien aimé.

moi aussi !

Vous êtes d'authentiques veinards, j'aimerai bien jeter un oeil à ce truc un peu hors-norme.

Qu'est-ce que ça peut fai a écrit:

moi aussi !

J'ai tardé pour prendre ma place... "mes" pour être précise car j'ai un peu (beaucoup ) forcé mon homme sur ce coup là ! Nous y sommes donc allés assez septiques !

Avant d'entrer dans la salle du théâtre, il y a des dioramas très sympas à regarder (ça commençait bien ! )

Très beau spectacle et une superbe mise en scène. Une très grande créativité, c'est très original, souvent très kitch. Musique très rock. Des moments assez marrants. Des scènes très touchantes. Je n'en dirais pas plus pour ceux qui vont peut être y aller... Vous entendrez BB chanter pour de vrai ! Marc Almond m'a bluffée par son interprétation mais c'est réducteur car les autres sont vraiment très bien aussi dans leurs personnages.

Une très bonne surprise. Nous nous sommes retrouvés debout à applaudir pour le final qui a duré assez longtemps ! . Bon... En même temps allez savoir... Il y en a qui sont partis après le 1er acte...

Blind Boy Grunt a écrit:

Vous êtes d'authentiques veinards, j'aimerai bien jeter un oeil à ce truc un peu hors-norme.

Ah oui c'est vraiment hors norme !

Hier soir il y avait la captation tv du coup c'est sûr que vous pourrez le voir un jour
J'ai vraiment adoré parce que ... j'aime le kitsch mon dieu mon dieu BB toujours sérieux même dans des situations "ridicules".
Néron en chanteur de rock fallait oser
La mise en scène est top ! Les différents chanteurs également ... mais quand même il y en a marre du monopole des blondes

merci pour vos avis

Pop’pea, pièce montée ou nouvel entremet à la crème anglaise.

A l’opéra, comme au théâtre il y a des pièces montées classiques , avec les choux bien calibrés qui s’imbriquent les uns dans les autres. Y a rien qui dépasse. Pyramide Parfaite.
Et puis il y d’autres pâtissiers qui veulent que ça parte dans tous les sens, arranger ça à leur idée et à leur propre sauce .
Résultat : avec cette Histoire à coucher dehors ou à dormir debout, entre Poppée- Néron , Othon and co, on en a plein la scène et on ne sait plus où donner des mirettes.
On se laisse capter par ce moment ébouriffant qui allie inventivité, humour et musique.Une scénographie dominante aux tableaux multiples, projections luxuriantes et drôles. Permanente mise en abime kitch. Utilisation du blue screen à gogo. Ça dégouline, un brin trash (pas assez ?), bien bling-bling, hommage au muet inénarrable, fortement connoté blondes stars des années 50 avec l’icône Marilyn présente ou, jamais bien loin.

Tellement captés par tout ce brillant foutraque on en oublierait presque la musique.
Si on a un peu écouté la partition originelle , on ne reconnaît pas grand chose dans cette joyeuse adaptation rock, sinon le sublime duo final restitué presqu’en totalité. Mais on apprécie la voix et la présence irréprochables de Poppée-V.Gabail, on est extrêmement séduit par Ottavia-Fredrika Stahl (la meilleure ?) belle et fine et par une plaisante Drusilla.
La note rap illustrée par deux anglais parfaits et le chœur sans reproche.
Et les garçons vous me direz ?
Alors il y a un Sénéque surprenant de justesse dans la voix et le jeu. Marc Almond.La révélation. Nettement plus intéressant à mon goût que Néron-Bârat , à l’aise et virevoltant comme un ado dingo mais à la voix décevante.
Mais, et c’est peut-être là le bémol de ce spectacle rafraîchissant, l’alchimie désirée reste peut-être un peu en suspens. Et la volonté de faire du contemporain, dans le coup, ne supprime pas les séparations entre la chanson pop, l’opéra et la vrai présence scénique qui se révèlent insensiblement.
Sans cependant altérer le grand plaisir reçu.

Sinon, il y avait aussi dès le début, un homme jeune qui portait, beau, des bottes de moto, un blouson de cuir noir. .. sans aigle sur le dos, juché sur une moto et qui chantait aussi en anglais.
ll ressemblait étrangement à un chanteur que j’avais vu il y a deux ans de cela. Au Casino de Paris, c’était. Peu de temps après que l’on m’ait offert cet album, qui portait ce noble nom de Superbe, un mot comme ça, qui claquait comme un étendard.
Comme je l’aimais bien celui-là quand il s’était éclaté sur la scène en remontant à l’origine… de nous mêmes ?
Quand il était entré, c’était lui, en totalité, qu’il nous avait offert tant il était plein de son œuvre jusqu’au bout de son être. Alors il pouvait dérouler et conquérir et le public composite le suivait, aveuglement.
Mais celui que j’ai vu l’autre soir sur cette scène du Châtelet , je le sentais comme passant, égaré, et ailleurs .
La voix juste, mais la connexion, l’âme : où ?
Si vrai qu’au salut final, il ne souriait ni ne regardait le public. Dommage ce dommage!
Mais non ce n’était pas celui de 2010, l’extrême négatif , le passeur de nos nuits blanches, l’encordeur magnifique.
Ou, si c’est lui, un fois dépouillé de ses cuirs noirs, quand l’été sera passé et que novembre pointera son nez, peut-être pourra-t-il retrouver ses vrais habits glorieux.
C’est tout le bien que je lui souhaite.
Au fait, ça y est. Je me souviens maintenant, il s’appelait Benjamin Biolay.
J’imagine qu’il s’appelle, toujours, Benjamin Biolay.

Merci pour ce CR tout en nuances, Angela !

Comme toujours, les images éclaboussent ta plume.

J'aime assez...

Citation :

Sinon, il y avait aussi dès le début, un homme jeune qui portait, beau, des bottes de moto, un blouson de cuir noir...

Cette virgule qui est là... sans y être tout à fait.

Perso le projet ne m'attire pas du tout mais merci pour les différents avis

J'oubliais le point fort du CR d'Angela...

Le passeur devenu... passant.

Redevenant passeur une fois l'été passé.


Somptueux !

Une force délicate dans le très très très beau CR d'Angela Si Télérama avait le bonheur de tomber sur une telle critique, il nous volerait à coup sûr notre Ange'. De la force parce qu'un tel talent critique force l'admiration, et de la délicatesse pour juger - certainement justement - un chanteur qui sait se montrer talentueux et inégalable lorsqu'il travaille pour lui-même.
Merci Angela de nous éblouir encore une fois

Bonjour

I l s'appelle toujours Benjamin Biolay et a interprété le rôle d'Othon au théâtre du Châtelet .

Egaré ?
oui c'est juste Othon est un être égaré par la passion.

Salut final ?
IL souriait, regardait le public, dommage que tu n'aies pas remarqué sa main sur le coeur ' COMME EN 2010 ' ....
Peut être étais - tu mal placée ? n'oublions pas que c'est un salut composé de 40 personnes sur scène. Il n'est pas le seul.

Angela, tu as une jolie plume, en revanche tes images sont empreintes de projections personnelles sur les états d'âme d'un artiste qui , encore une fois, interprète un rôle. Ou ton empathie est surnaturelle.
un peu de simplicité !

Ses vrais habits glorieux ?
il les portait déjà en 2002, 2007, 2008 ... etc ...
il suffisait d'écouter ses albums.
Ce public composite de 2010 qui l'a ' enfin ' suivi serait il quelque peu aveuglé ?


BB a toujours eu de l'audace .

Si Angela tu es déjà monté sur scène , tu penses bien que la concentration nécéssaire à une interprétation ne retombe pas en 5 mn ..
Othon ne t'a pas convaincu, c'est recevable, en revanche décrire BB comme un être perdu sur scène , c'est risible .

Citation :

BB a toujours eu de l'audace.

Merci pour ce magnifique... défonçage de porte ouverte.