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liliadmin Nombre de messages : 63971  | Sujet: Re: {bo} potiche Dim 7 Nov 2010 - 18:36 | |
| Catherine Deneuve, entretien fleuve avec une grande âme du cinéma  François Truffaut écrivait d'elle qu'elle n'est pas une fleur mais un vase. François Ozon en fait désormais sa Potiche. De ses souvenirs, ses réflexions sur le cinéma et le monde d'aujourd'hui, Catherine Deneuve nous offre un bouquet. Ce serait vain de présenter Catherine Deneuve. Dans un petit livre qui vient de sortir, Arnaud Desplechin dit d'elle qu'elle est "irrécupérable", rock par nature, le Bob Dylan français. La déclaration d'admiration est lyrique, elle n'en est pas moins lucide. Il n'y a pas de parcours plus audacieux dans le cinéma que le sien, plus mobile, toujours au plus juste des films de son temps. On pourrait énumérer ses rôles inoubliables, ses rencontres mythiques, mais on lui laissera plutôt la parole. Catherine Deneuve est imprésentable. . un extrait de l'entretien : Dans Potiche, vous faites la vaisselle en chantant une chanson de Michèle Torr. Vous aimez la variété française ?Oui, j'adore chanter dans la vie. On chantait beaucoup chez moi quand j'étais enfant. Je chante tout le temps, chez moi, en voiture... Récemment, un chauffeur de taxi m'a dit à la fin de la course : "Je ne devrais pas vous faire payer... Vous avez chanté durant tout le voyage, c'était agréable..." Il a ajouté cette drôle de phrase : "Vous savez, aujourd'hui, il n'y a plus que les maçons qui c hantent !" Vous chantez quoi ? Enfant, j'étais fan de Gilbert Bécaud. Je connaissais ses chansons par coeur. Un peu plus tard, j'ai écouté Piaf, Aznavour, Brel et Léo Ferré puis Julien Clerc... Maintenant Benjamin Biolay... J'ai toujours écouté de la chanson française. Seulement ?Non. C'est gênant de vous le dire à vous, mais je lis avec beaucoup d'attention Les Inrocks et ensuite je vais sur iTunes découvrir les choses dont vous parlez (elle rit). J'ai écouté le nouveau Arcade Fire, qui est très bien. J'adore Janelle Monáe. C'est une fille incroyable, la chorégraphie et le clip sont géniaux... J'ai acheté l'album de Plan B. Je suis beaucoup les nouveautés mais je réécoute souvent les Neville Brothers que j'adore, Nina Simone... J'écoute beaucoup de musique. . un autre : Depuis votre album avec Serge Gainsbourg en 1981, vous n'avez jamais eu envie d'en enregistrer un autre ?Si, bien sûr. J'ai déjà évoqué cette possibilité avec Benjamin Biolay. Mais je n'ai jamais le temps et lui non plus. C'est pour ça que je suis très heureuse de chanter dans le prochain film de Christophe Honoré. Il y aura aussi Chiara, Louis Garrel, Milos Forman, Ludivine Sagnier... Michel Delpech, qui joue mon mari, et dont j'adore la voix, est curieusement le seul qui ne chante pas dans le film. (alex b à la compo  ) à lire en entier ici : http://www.lesinrocks.com/cine/cinema-article/t/53396/date/2010-11-06/article/catherine-deneuve-entretien-fleuve-avec-une-grande-ame-du-cinema/ |
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M. Clowndans une orgie haut de gamme Age : 54 Humeur : Charlie Hebdieudo! Localisation : Dans la lumière orange Nombre de messages : 4119  | Sujet: Re: {bo} potiche Dim 7 Nov 2010 - 19:56 | |
| J'ai aimé cet article des Inrocks. J'aimerais un projet B.B. + Deneuve, auquel je pense depuis longtemps et qui me paraît tellement évident. |
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Vava3003si loin de chez moi, je ne comprends pas pourquoi mon coeur s'emballe comme ça Age : 57 Localisation : Ile de France Nombre de messages : 15604  | Sujet: Re: {bo} potiche Dim 7 Nov 2010 - 20:01 | |
| oui moi aussi !
Dimanche 7 novembre : journal de 20H de F2. Catherine DENEUVE, pour la sortie du film « Potiche » de François Ozon.
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Arnkylentre la colline qui prie et la colline qui crie Age : 49 Humeur : ne regrette rien Localisation : Lyon Nombre de messages : 1951  | Sujet: Re: {bo} potiche Lun 8 Nov 2010 - 12:03 | |
| avis perso : sur cette reprise, je trouve que Deneuve chante comme une casserole |
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Vava3003si loin de chez moi, je ne comprends pas pourquoi mon coeur s'emballe comme ça Age : 57 Localisation : Ile de France Nombre de messages : 15604  | Sujet: Re: {bo} potiche Lun 8 Nov 2010 - 23:15 | |
| Potiche : Deneuve, sirène d'OzonL’actrice est l’enjeu même d’une comédie loufoque qui multiplie les artifices pour approcher la vérité. http://www.slate.fr/story/29875/potiche-deneuve-la-reine-ozonDans la rue, on regarde les affiches, les têtes des six acteurs principaux, avec les post it. On songe peut-être au jeu mortel sur ce principe, qui est la scène centrale d’Inglourious Basterds. Chez Tarantino était brutalement posée la question: mourir de correspondre, ou pas, à une identité assignée, visible seulement par les autres. On se doute qu’avec Potiche ça ne meurt pas, la tonalité est toute autre. Mais l’enjeu n’est pas moindre, ni très différent. Sans avoir vu le film, on peut jouer à rétablir le bon agencement, associer chaque personnage à son étiquette, c’est aussi facile que les identités fabriquées pour une partie de Cluedo. Mais il y en un qui ne marche pas, une plutôt: Catherine Deneuve. Par élimination, il faudra bien qu’elle se retrouve avec le label «femme au foyer», mais ça ne colle pas. Tout est là.
Quand le film commence, on la découvre en train de faire un jogging en pleine campagne, vêtue d’un improbable survêtement rouge. Les couleurs, les mouvements, jusqu’aux animaux de la forêt filmés trop mignons comme des personnages de Walt Disney, puis aussitôt s’enfilant avec ardeur, établissent le drôle de monde où se passe Potiche. On sourit, on est un peu gêné, on est pris au dépourvu. Catherine Deneuve écrit dans son petit carnet. L'expérience Ozon
C’est le treizième film de François Ozon en treize ans. Ce garçon-là a de la suite dans les idées, il a surtout l’idée de ne jamais se répéter. En un peu plus d’une décennie, il s’est débrouillé pour fabriquer les possibilités d’explorer à chaque fois une nouvelle hypothèse de cinéma, expérimentant sans s’isoler, jouant de manière sans cesse renouvelée, et assez imprévisible, la possibilité d’une rencontre entre un vaste public et une mise en question des usages du cinéma. Toutes les expériences d’Ozon ne sont pas réussies, certaines sont même carrément des impasses – c’est le principe même d’une expérience que de pouvoir rater.
Mais celui qui a été capable de la rigueur glaçante et pourtant émouvante de Gouttes d’eau sur pierres brûlantes, de la délicatesse sensible quoique quasi abstraite de Sous le sable, du lyrisme romantique d’Angel, de la folie généreuse et assez furieuse de Ricky, de la justesse attentive du Refuge, celui-là est forcément un cinéaste digne du plus haut intérêt. Capable des plus grandes embardées, Ozon n’en suit pas moins quelques lignes de force plus ou moins secrètes, du côté des conditions d’une vérité des rapports humains par le biais des constructions les plus sophistiquées, les moins naturalistes, avec comme repère majeur le grand cinéma de genre hollywoodien, et comme figure tutélaire Douglas Sirk – déjà la référence première de Fassbinder, dont Gouttes d’eau adaptait une pièce… Aussi géniale que dans Peau d'âne
Avec Potiche, la filiation la plus apparente au sein des films d’Ozon est évidemment 8 Femmes. Ce film-là construisait avec aplomb le plus artificiel des dispositifs narratifs (un wodunit caricatural) et cinématographiques (huit vedettes assignées à des rôles découpés dans du carton bariolé et enfermées dans un décor affichant son artifice). Mais c’était pour atteindre, par le plus forcé de systèmes (faire chanter à ses héroïnes des tubes de la chanson française) à des instants de vérité d’une ineffable justesse, de véritables rayonnements de réalité.
Avec Potiche, François Ozon invente une variante de ce jeu avec le faux pour atteindre au vrai, qui est après tout une correcte définition du cinéma, et de tout art. D’une pièce de boulevard signée Barillet et Grédy, il prend l’argument — l’épouse méprisée d’un patron prend sa place à la tête de son usine et révèle sa personnalité, certains ressorts du vaudeville, et une revendication d’artifice dans la définition des personnages et des situations. Mais il ne s’agit en aucun cas de théâtre filmé, ce que fait Ozon serait tout à fait impossible sur scène.
Il s’agit de l’utilisation, au même titre que les lumières (frontales) ou les accessoires (sur-signifiants), des signes du théâtre pour fabriquer quelque chose qui est vraiment du cinéma. Ce «quelque chose» serait très difficile à expliciter (c’est l’art complexe, volontiers, paradoxal, ironique et auto-ironique de François Ozon) s’il ne trouvait ici une incarnation explosive, et qui a nom Catherine Deneuve. Dans ce film, elle est juste géniale. Je veux dire qu’elle est paradoxale, ironique et auto-ironique à l’unisson de son réalisateur, mais aussi belle comme Peau d’âne filmée par Jacques Demy, d’une autorité de reine et d’une humanité de femme à faire frémir.
D’ailleurs elle fait vibrer, plier ou se gondoler les rigidités du décors et de l’intrigue, elle s’amuse avec élégance et on n’en finit pas de s’amuser grâce à elle, elle invente des phrasés pas possibles, des gestuelles abracadabrantes et hyperréalistes, qui sont exactement ce dont le film a besoin pour constamment habiter son espace fabriqué et ne pas y être limité. Deneuve, auteur de son cinéma
Dans un petit livre qui vient de paraître chez Rivages Poche, Une certaine lenteur, on peut lire avant un entretien entre l’actrice et Arnaud Desplechin un texte fulgurant de celui-ci dédié à son actrice de Rois et reine et Un conte noël. C’est l’un des meilleurs textes que je connaisse sur ce que fait un acteur ou une actrice, en même temps qu’une déclaration d’admiration à celle dont il déclare avec un aplomb absolu:
«Catherine Deneuve est évidemment un des plus grands auteurs français».
Bien sûr ! Comment ne l’avait-on pas vu avant? Elle n’est pas l’auteur des films, François Ozon est pleinement l’auteur de Potiche, elle est l’auteur de quelque chose qui fait le cinéma, et qu’elle fait vivre dans le film. Et celui-là de film est justement construit pour accueillir ça.
Autour d’elle, et mis en demeure d’être les répondants de cet énoncé pataphysique incarné, les autres acteurs ne se tirent pas tous aussi bien du rôle inévitablement contraint auquel les assigne cette machinerie qui ne manque pas de cruauté. Luchini et Depardieu, le mari-patron et l’amant communiste, donnent constamment l’impression de ne pas trop se fatiguer, ils jouent comme ils savent le faire depuis 150 ans, leur manière de se calfeutrer dans leurs propres traces est ce qu’il y a de plus faible dans le film.
Tout le contraire de la vaillance réjouissante de Karin Viard en secrétaire suivant, en mineur mais pas en sourdine, la même trajectoire que l’épouse de son patron, de la finesse de Jérémie Renier en fils transgressif de tous les modèles élaborés par son père, et de Judith Godrèche, impeccable saloperie à pattes de fille coincée et réac. Chacun parvient ainsi à prendre en charge des personnages délibérément simplifiés à l’extrême, à retrouver dans la simplification du trait ce qu’elle recèle de richesse grâce à la stylisation – on songe alors plutôt au Resnais de Smoking/No Smoking. Chantons sous la pluie
Ces trois-là sont de parfaits contrepoints à la complexité en mouvement qu’insuffle Deneuve à son personnage, avec une richesse qui, sur la fin, ouvre sur une sorte d’abîme, à la fois joyeux et inquiétant, lorsque l’ex-bourgeoise de province assignée à ses fourneaux, après avoir dirigé l’usine se lance dans la politique. Il me semble que le cher Chabrol aurait adoré la noirceur trouble de la séquence de liesse finale, entre sentimentalisme revendiqué et sous-texte murmuré sur le maternalisme menaçant et bien-pensant de la nouvelle élue.
François Ozon a choisi de situer son récit à la fin des années 70. Cela fait partie de la mise à distance nécessaire au projet, tout comme cette idée qui se révèle redoutablement efficace : filmer cette histoire comme une comédie musicale, aussi stylisée que Brigadoon ou la séquence de Broadway Melody dans Chantons sous la pluie, mais sans chansons ni danse.
Et, puis, au bout de tant de ruses pour approcher de la sincérité, chanter quand même, chanter en plus. Chanter une ritournelle qui dit la simple vérité du film : c’est beau, la vie.
Et, bien sûr, c’est Deneuve qui le chante, cette fois sans artifice. Jean-Michel Frodon |
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jfmoodsun air de savoir Nombre de messages : 4803  | Sujet: Re: {bo} potiche Ven 12 Nov 2010 - 23:33 | |
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Angelad'une syllabe ou deux Localisation : De la Seine à la Méditerranée Nombre de messages : 1209  | Sujet: potiche Sam 13 Nov 2010 - 0:07 | |
| Désolée, jfmoods, ce n'est pas le sujet où poster cette question, mais depuis quelques jours, ton avatar m'interpelle. As-tu déjà vu sur scène cette jeune Esperanza? lili, j'imagine que tu trouveras un meilleur endroit où mettre ma question...  pardon! |
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jfmoodsun air de savoir Nombre de messages : 4803  | Sujet: Re: {bo} potiche Sam 13 Nov 2010 - 7:44 | |
| Bonjour Angela ! Je crois que le fil "Ton image" sera parfait.  Je ne l'ai jamais vue en concert, mais j'écoute bien souvent son album... Esperanza Spalding : "Chamber Music Society" -> http://www.deezer.com/listen-7079234 |
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jfmoodsun air de savoir Nombre de messages : 4803  | Sujet: Re: {bo} potiche Dim 14 Nov 2010 - 23:07 | |
| -> http://www.lesinrocks.com/cine/cinema-article/t/53469/date/2010-11-09/article/potiche-une-comedie-de-moeurs-affriolante/ - Citation :
- Potiche, une comédie de moeurs affriolante
09/11/2010 | 19H30
Potiche de Francois Ozon - 2010 avec Catherine Deneuve, Fabrice Luchini, Gérard Depardieu
La success-story d'une épouse au foyer catapultée à la tête d'une entreprise. Ozon capte les mutations culturelles et sociales de la fin des seventies.
Plus que jamais, le nom du cinéaste invite à un piètre jeu de mots : Ozon(s). Ou osez Ozon. Ou encore : comment Ozon a-t-il osé ? On pourrait imaginer une infinité de variantes, tant il n’y a rien que le cinéaste semble désormais se refuser.
Ozon ose tout : glisser Deneuve dans un survêt, faire danser Depardieu sur un tube du groupe Il Etait Une Fois ou encore livrer, sous les atours d’une comédie ludique et sémillante, un regard singulièrement aigu sur notre époque.
Potiche se déroule en 1977 dans une bourgade du nord de la France, la bien nommée Sainte-Gudule. C’est là que vivent les Pujol, une famille d’industriels dont l’usine de parapluies constitue la principale activité économique de la région.
Le film commence au moment où des grèves d’ouvriers mettent à mal l’autorité de Robert Pujol (Fabrice Luchini), patron despotique que le film campe facétieusement en ancêtre de Sarkozy (“Casse-toi pauv’con !”).
Il est entouré d’une épouse soumise mais altruiste (Deneuve), d’une secrétaire dévouée (Karin Viard), de son fils, frais émoulu de Sciences-Po, genre de Hutch, mais vivant pour l’art et votant à gauche (Jérémie Renier), de sa fille, enfin, “drôle de dame” coiffée en Farrah Fawcett et en instance de divorce, encore plus réac que papa (Judith Godrèche).
Voilà le réalisateur lâché sur son terrain de jeu favori : la veine parodique et sophistiquée, celle d’Angel et de 8 femmes. Potiche fait son chemin entre soap familial et théâtre de boulevard, avant que l’histoire n’accouche d’un bras de fer entre monsieur et madame – après que celle-ci a repris les rênes de l’entreprise avec l’appui de son ex-amant et député syndicaliste (Depardieu).
A partir de là, le foyer Pujol devient le théâtre d’un pugilat politique où tous les coups sont permis, même (surtout) les plus pourris.
Ozon transforme son portrait de famille en petit laboratoire des mutations sociales de la fin des années 1970, où s’affrontent l’émergence d’une pensée ultralibérale d’un côté et le développement d’une politique sociale et progressiste de l’autre.
Tels des Atrides giscardiens, ou les Ewing de Dallas, les Pujol se livrent une guerre sans merci, dont la dimension comique masque mal la brutalité. Par un système de clin d’œil et d’écho, le film résonne aussi avec le paysage politique d’aujourd’hui : les guerres fratricides à l’intérieur des familles politiques, le divorce Hollande-Ségo, et surtout l’ascension politique de cette dernière, lorsque, entre autres exemples drôlissimes, dame Pujol évoque pour se faire élire la beauté des oiseaux.
Ozon en profite pour capter une actrice au sommet de sa hypitude. Star du passé investie par de jeunes réalisateurs cinéphiles, actrice d’un pur présent (par ses choix ultra contemporains) plus cool souvent que beaucoup de ses cadettes (posant par exemple en couguar pour le magazine gay Têtu), Deneuve devient dans Potiche une créature du futur antérieur : celle qui, au passé, va changer les choses, modifier les mentalités et la perception de la femme dans une société encore patriarcale.
Ce point de rencontre entre une actrice (atemporelle) et son personnage fait de Potiche non seulement une comédie alerte résonnant avec l’air du temps, mais un sublime manifeste féministe, s’ajoutant à tous ceux déjà réalisés par Ozon.
Plus bas sur la même page, cet avis, beaucoup moins élogieux, d'une spectatrice... - Citation :
- Je dois bien faire partie des (rares) seules personnes à ne pas avoir apprécié ce film. Et pourtant, Dieu sait que mon enthousiasme était grand, alimenté par une bande annonce alléchante et des critiques ô combien élogieuses. Sans compter que les acteurs du casting figuraient parmi mes favoris et que le "8 femmes" d'Ozon m'avait enchantée. Bref, quelle déception, vraiment... Passée la première demi-heure, on se rend vite compte que les quelques répliques caustiques du film sont celles que l'on a entendu dans le trailer, se tordant d'avance de ce que nous réservait cette pépite assurée. Raté, à peine un sourire. Hormis l'excellent duo Deneuve-Luchini, les acteurs sont presques mauvais dans la carricature (mention spéciale à Judith Godrèche, que je ne connaissais pas si médiocre). Les scènes s'enchainent assez mal, et l'accumulation de clichés pseudo-féministes atteint un sommet de pathétique lorsque Mme Pujol sermonne sa fille tombée de nouveau en cloque avec l'utilisation de la pillule, qui est maintenant "un droit". Original. Le pire réside sans doute dans les dialogues, d'une nullité affligeante. En somme on ne sait plus très bien si on doit regarder ce film comme une comédie "pertinente" à résonnance actuelle (bonjour la subtilité) ou comme un véritable hymne féministe (merci pour ce manifeste boursoufflé de mièvrerie - second degré ? Alors où est le comique ?)
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liliadmin Nombre de messages : 63971  | Sujet: Re: {bo} potiche Dim 14 Nov 2010 - 23:12 | |
| merci pour les deux jfm  |
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Vava3003si loin de chez moi, je ne comprends pas pourquoi mon coeur s'emballe comme ça Age : 57 Localisation : Ile de France Nombre de messages : 15604  | Sujet: Re: {bo} potiche Dim 14 Nov 2010 - 23:15 | |
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jfmoodsun air de savoir Nombre de messages : 4803  | Sujet: Re: {bo} potiche Dim 14 Nov 2010 - 23:22 | |
| J'ai vu trop de fois la pièce pour apprécier le film, je pense...  Le "Fous-moi la paix, Suzanne !" de Luchini est vraiment trop mièvre... |
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liliadmin Nombre de messages : 63971  | Sujet: Re: {bo} potiche Dim 14 Nov 2010 - 23:28 | |
| qui jouait face à maillan pour la pièce jfm ? |
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jfmoodsun air de savoir Nombre de messages : 4803  | Sujet: Re: {bo} potiche Dim 14 Nov 2010 - 23:41 | |
| Jacques Jouanneau, plutôt un homme de théâtre spécialisé dans les rôles légèrement psycho-rigides.  |
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jfmoodsun air de savoir Nombre de messages : 4803  | Sujet: Re: {bo} potiche Dim 14 Nov 2010 - 23:47 | |
| Pierre Maguelon (l'inspecteur Terrasson dans la série "Les Brigades du Tigre", à droite sur la photo) tenait le rôle de Depardieu.  |
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liliadmin Nombre de messages : 63971  | Sujet: Re: {bo} potiche Lun 15 Nov 2010 - 10:30 | |
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liliadmin Nombre de messages : 63971  | Sujet: Re: {bo} potiche Lun 15 Nov 2010 - 18:15 | |
| «Potiche» : déjà plus de 750 000 entrées
Sorti mercredi dernier, «Potiche» le nouveau film de François Ozon, le réalisateur de «8 Femmes», a fait le plein. Ce sont 751 420 spectateurs qui ont vu cette comédie en France (430 salles) avec Catherine Deneuve, Gérard Depardieu, Fabrice Luchini pour têtes d'affiche en cinq jours d'exploitation seulement. Le 11 novembre a d'ailleurs été très bénéfique pour cette «Potiche», qui a attiré plus de 200 000 spectateurs dans l'Hexagone ce jour-là. Le film devrait rapidement passer la barre du million de spectateurs très rapidement. D'autant plus que son distributeur, Mars Films, va ajouter dès mercredi 103 salles supplémentaires à travers l'Hexagone. Du coup, «Potiche» sera projeté dans plus de 500 salles. Rappelons que le plus gros succés de François Ozon, -qui a signé «Sous le sable» et «Swimming Pool»-, reste jusqu'alors «8 Femmes» avec Catherine Deneuve, Isabelle Huppert, Fanny Ardant, entre autres. Il avait enregistré 3,8 millions de spectateurs.
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Marion02rêve de cures de sommeil Age : 39 Nombre de messages : 4630  | Sujet: Re: {bo} potiche Sam 20 Nov 2010 - 21:19 | |
| Vous saviez que dans le film, c'est Elodie Frégé qui jouait le rôle de Deneuve jeune??? Je ne me rappelle pas qu'on en ait parlé, j'ai eu un bug...? |
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liliadmin Nombre de messages : 63971  | Sujet: Re: {bo} potiche Sam 20 Nov 2010 - 21:54 | |
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Marion02rêve de cures de sommeil Age : 39 Nombre de messages : 4630  | Sujet: Re: {bo} potiche Dim 21 Nov 2010 - 7:47 | |
| Oups désolée... Oui je l'ai vu hier: j'ai bien aimé mais je m'attendais à être plus embarquée... je ne sais pas mais au départ, je n'ai pas réussi à entrer dans le film et j'ai trouvé que ça sonnait faux. Mais petit à petit, ça allait mieux et au final, c'est bien passé! En tout cas, Deneuve, Luchini et Viard sont extras, pour les deux autres, j'ai eu un peu plus de mal... Ca reste un bon petit film tout de même donc n'hésitez pas! |
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Arnkylentre la colline qui prie et la colline qui crie Age : 49 Humeur : ne regrette rien Localisation : Lyon Nombre de messages : 1951  | Sujet: Re: {bo} potiche Dim 21 Nov 2010 - 11:40 | |
| Moi aussi, j'ai bien aimé le film, mais étant un big fan du travail d'Ozon, je crois que c'est le film que j'aime le moins de sa filmographie. Amusant de voir Elodie Frégé les pattes en l'air  ... elle va sans doute finir les fesses à l'air dans un film de Catherine Breillat |
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Vava3003si loin de chez moi, je ne comprends pas pourquoi mon coeur s'emballe comme ça Age : 57 Localisation : Ile de France Nombre de messages : 15604  | Sujet: Re: {bo} potiche Dim 21 Nov 2010 - 14:02 | |
| - Arnkyl a écrit:
- Amusant de voir Elodie Frégé les pattes en l'air
... elle va sans doute finir les fesses à l'air dans un film de Catherine Breillat comme tu y vas |
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liliadmin Nombre de messages : 63971  | Sujet: Re: {bo} potiche Lun 22 Nov 2010 - 9:59 | |
| arn' et son côté direct pour potiche : c'est son côté plus accessible peut être que tu aimes le moins ou autre chose ? . oky marion  |
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Arnkylentre la colline qui prie et la colline qui crie Age : 49 Humeur : ne regrette rien Localisation : Lyon Nombre de messages : 1951  | Sujet: Re: {bo} potiche Lun 22 Nov 2010 - 12:10 | |
| - Vava3003 a écrit:
- Arnkyl a écrit:
- Amusant de voir Elodie Frégé les pattes en l'air
... elle va sans doute finir les fesses à l'air dans un film de Catherine Breillat comme tu y vas c'est pas méchant, mais comme elle connait Breillat et que Breillat aime bien les (belles) femmes et la sexualité dans ses films ... et que Breillat la trouve formidable .... wait & see |
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Arnkylentre la colline qui prie et la colline qui crie Age : 49 Humeur : ne regrette rien Localisation : Lyon Nombre de messages : 1951  | Sujet: Re: {bo} potiche Lun 22 Nov 2010 - 12:12 | |
| - lili a écrit:
- pour potiche : c'est son côté plus accessible peut être que tu aimes le moins ou autre chose ?
sans doute, c'est pas troop ce genre de film que j'attend d'Ozon ....mais j'ai passé un bon moment quand même |
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