| Débats / explications/ thèses sur les textes | |
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chtite-marieni brune ni blonde Age : 43 Humeur : Princesse Wesh Wesh Localisation : dans les rues de Paris Paris Nombre de messages : 15552 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Mer 17 Aoû 2011 - 20:18 | |
| Parce que le monde des fans me fait beaucoup rire j'en connais un rayon... |
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M. Clowndans une orgie haut de gamme Age : 55 Humeur : Charlie Hebdieudo! Localisation : Dans la lumière orange Nombre de messages : 4119 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Mer 17 Aoû 2011 - 22:08 | |
| Pour l'errance, je suis d'accord ; ça m'a même rappelé mon "impression" sur un titre - d'ailleurs de saison - de La Superbe que je me permets de rappeler ci-dessous dans le cas où ça pourrait t'inspirer (ma modeste contribution au prochain essai de Jfm ). 15 aoûtB.B. marche. Il erre. Il marche à corps perdu sur une voie ferrée. Cette voie n’est pas celle de la quête d’un amour définitif et absolu ; c’est juste une route qui ne mène nulle part. B.B. connaît bien les routes, qui d’ailleurs ne sont jamais de bonne augure : celle qui finit dans la lunette de tir de Lee Harvey Oswald (72 trombones avant la grande parade), celle qui finit dans un carnage sanglant (de Bily Bob a raison à Holland Spring), celle qui finit dans le fossé (La ballade du mois de juin), celle de la peur qui n’en finit pas (L’appât), celle dont il sait qu’au bout il n’y a qu’un grand désert (Qu’est-ce que ça peut faire). Cette voie ferrée n’échappe pas à la règle ; elle n’est pas la douce et prometteuse route de la soie mais celle du vieux chandail qui gratte à mort, celle du Sacro-saint et Néfaste Commerce de la Faucheuse, une route définitivement vaine où la condition humaine n’est que cette souffrance à laquelle on s’accroche pourtant comme un vieil animal, et de surcroît une route de misère – et comble de la misère – jalonnée de péages, une route dont les toujours inspirés M/M ont su résumer l’aberrante vacuité sur la pochette du dernier album de B.B. Pour tromper la mort, B.B. joue une ballade rock qui serait allée à merveille sur les lèvres de la nonchalante Coralie Clément dont la Lou marchait déjà à pas perdus et finit fatalement sans un seul bye bye de ses amis. Mais on ne trompe pas la mort, dont la sirène funeste (un minimoog ?) s’invite dans un pont musical entre les deux couplets puis sur la lettre de Valérie Donzelli, la lettre ambiguë d’une fêlure hantée par l’amour. A moins que ce soit l’amour qui est hanté par quelque chose « pas si simple, même compliqué » : la fatalité ou le toxicomaniaque besoin de B.B. de cultiver cette douleur qu’a chanté Chiara sur leur home sweet road album ? S.M. - 25.01.10 Par contre, pour le titre, je ne suis pas d'accord, et j'en donne ci-dessous la raison - qui rappellera des souvenirs à Lili : Biolayien ? !Devant ce "i", je me montrerais Intraitable : "Le y vaut deux i ! Un i précédé du a pour ai ; Un deuxième pour le son ien. Compris ?" Biolayen est donc le mot juste. Je pourrais être élève de français Dissertant sur les analogies Entre mèches rebelles de Biolay Et ce nom hirsute avec quatre i Afin d’éviter une dispute. Mais pour ce forum que je veux gai Et garder le sourire de Lili Disons que son inconscient se jouait De notre bienveillante admini- Stratrice : ce petit "i" lilliput Etait en fait grand comme Gulliver. Ce "i" sorti de l’imaginaire De Lili, peut s’affirmer, bien fier ! Car ce "i" et ce forum sont frères : Tous les deux sont bien des Insulaires ! Je te souhaite bonne chance pour ce beau projet d'essai. |
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jfmoodsun air de savoir Nombre de messages : 4803 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Mer 17 Aoû 2011 - 23:12 | |
| Merci ! Biolayen. Noté ! Comment ai-je pu commettre un tel parjure ? |
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liliadmin Nombre de messages : 63971 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Jeu 18 Aoû 2011 - 10:12 | |
| la madeleine a apporté le sourire |
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jfmoodsun air de savoir Nombre de messages : 4803 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Jeu 8 Sep 2011 - 12:31 | |
| "Chaise à Tokyo" me renvoie toujours à la phrase baudelairienne... et à son ambiguïté. "N'importe où ! n'importe où ! pourvu que ce soit hors du monde !" |
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M. Clowndans une orgie haut de gamme Age : 55 Humeur : Charlie Hebdieudo! Localisation : Dans la lumière orange Nombre de messages : 4119 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Sam 10 Sep 2011 - 20:05 | |
| D'où est extraite cette phrase de Baudelaire ? |
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jfmoodsun air de savoir Nombre de messages : 4803 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Sam 10 Sep 2011 - 20:17 | |
| Des "Petits poèmes en prose", me semble-t-il. |
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M. Clowndans une orgie haut de gamme Age : 55 Humeur : Charlie Hebdieudo! Localisation : Dans la lumière orange Nombre de messages : 4119 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Sam 10 Sep 2011 - 20:34 | |
| Merci Jf. Il faudra que je lise. |
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jfmoodsun air de savoir Nombre de messages : 4803 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Mar 25 Oct 2011 - 18:06 | |
| "Du dernier décan
Je suis natif"
Point de départ obligé de la cosmologie biolayenne. Fatalité première de la naissance. Flamme noire de Phèdre.
Dualité infernale du personnage : espace introuvable entre radicalité intransigeante ("turbulent", "définitif", "primitif", "insoumis") et recul introspectif ("émotif", "dubitatif", "plaintif", "craintif"). "Mort ou vif" marque les deux pôles inconciliables de cette personnalité en rupture.
L'épopée ("Que n'ai-je entendu les sirènes ?", "Je joue de l'olifant") se présente sous la forme d'une ligne d'horizon fuyante. Trois des 4 éléments sont présents : l'air ("Poussé par le vent
sur quelques ifs"), l'eau ("Dans les récifs", "Je me baignerai nu
dans la Seine"), la terre ("Dans l'arène"). Le feu, ça pourrait être le personnage lui-même, entre flamme et éteignoir. |
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Flo86la superbe Age : 55 Humeur : A l'arrière j'avais ma guitare mon laisser-passer et trois tonnes de cafard Nombre de messages : 4036 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Mar 25 Oct 2011 - 22:26 | |
| "Du dernier décan Je suis natif" et j'entends souvent "du dernier des cons je suis natif" et je ne sais pas si c'est volontaire de la part de bb ou moi qui suis tordue... |
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melvil75plus jamais d'horaires Nombre de messages : 10539 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Mar 25 Oct 2011 - 22:48 | |
| Flo Retour en force jfm |
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chtite-marieni brune ni blonde Age : 43 Humeur : Princesse Wesh Wesh Localisation : dans les rues de Paris Paris Nombre de messages : 15552 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Mer 26 Oct 2011 - 9:02 | |
| pas mal Flo ! |
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M. Clowndans une orgie haut de gamme Age : 55 Humeur : Charlie Hebdieudo! Localisation : Dans la lumière orange Nombre de messages : 4119 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Mar 1 Nov 2011 - 21:06 | |
| - jfmoods a écrit:
- "Du dernier décan
Je suis natif"
Point de départ obligé de la cosmologie biolayenne. Fatalité première de la naissance. Flamme noire de Phèdre.
Dualité infernale du personnage : espace introuvable entre radicalité intransigeante ("turbulent", "définitif", "primitif", "insoumis") et recul introspectif ("émotif", "dubitatif", "plaintif", "craintif"). "Mort ou vif" marque les deux pôles inconciliables de cette personnalité en rupture.
L'épopée ("Que n'ai-je entendu les sirènes ?", "Je joue de l'olifant") se présente sous la forme d'une ligne d'horizon fuyante. Trois des 4 éléments sont présents : l'air ("Poussé par le vent
sur quelques ifs"), l'eau ("Dans les récifs", "Je me baignerai nu
dans la Seine"), la terre ("Dans l'arène"). Le feu, ça pourrait être le personnage lui-même, entre flamme et éteignoir. |
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jfmoodsun air de savoir Nombre de messages : 4803 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Mer 9 Nov 2011 - 21:24 | |
| La notion de paysage-état d'âme sur l'album "Rose Kennedy". Cinq ou six titres offrent des perspectives intéressantes d'analyse. |
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jfmoodsun air de savoir Nombre de messages : 4803 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Jeu 10 Nov 2011 - 21:17 | |
| Le phénomène de l'enchantement et celui du désenchantement sur l'album "Rose Kennedy".
Comment deux états si contradictoires peuvent-ils cohabiter aussi étroitement ? La notion de paysage-état d'âme en éclaire, au moins en partie, la logique.
1) Enchantement
"Le soleil sera de retour" (Les cerfs-volants) "Un ciel sans aucun nuage" (Les joggers sur la plage) "Au frais sous la tonnelle" (Un été sur la côte)
"Je mesure le temps qui passe" (Les cerfs-volants) "J'ai l'impression d'être né hier" (Les joggers sur la plage) "Un air de jamais vu" (Un été sur la côte)
2) Désenchantement
"La lumière absente" (Novembre toute l'année) "Pas de soleil" (L'observatoire) "L'ombre du début" (Sous le soleil du mois d'août)
"C'est toujours le même film qui passe" (Novembre toute l'année) "Pas d'espoir" (L'observatoire) "Lorsqu'on a déjà tout bu" (Sous le soleil du mois d'août)
Symptomatique, également, la mise en parallèle de ces deux passages, en forme de clin d'oeil...
"La vie est presque belle" (Novembre toute l'année) "La vie est belle" (Un été sur la côte)
Il y a aussi ces paroles de L'observatoire...
"Dans les cèdres Il y a le temps qui nous précède Il y a du fado et du Phèdre"
... qui mettent en évidence une double perspective d'étude.
Chaque fois que j'écoute ce passage de L'observatoire, je pense à ce moment de "Sueurs froides" où James Stewart et Kim Novak se promènent dans la forêt de séquoias.
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Flo86la superbe Age : 55 Humeur : A l'arrière j'avais ma guitare mon laisser-passer et trois tonnes de cafard Nombre de messages : 4036 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Jeu 10 Nov 2011 - 21:24 | |
| bien vu jf et |
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jfmoodsun air de savoir Nombre de messages : 4803 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Dim 13 Nov 2011 - 21:00 | |
| Merci, Flo ! Retour sur le paysage-état d'âme... La clarté ("Le soleil sera de retour", "Un ciel sans aucun nuage", "Au frais sous la tonnelle") et le mouvement le plus léger ("Qui planent... qui flânent", "La mer et ses rouleaux", "son onde lancinante") suffisent à insuffler le désir de la vie vécue, à ancrer l'individu dans le présent. En revanche, une ligne d'horizon monotone ("Le ciel est blanc cassé"), le gros temps ("La pluie à contre-jour"), le froid ("il ne fait pas loin de zéro") appellent à aller chercher en soi, comme dans une sorte de miroir intime, les abîmes d'un passé dont on va, invariablement, gratter les croûtes. Moment d'introspection qui ouvre autant de questionnements stériles ("Les souvenirs sont des impasses que sans cesse on ressasse", "Il y a le temps qui nous enchaîne à nos douleurs et à nos peines"). Le ciel bâché instaure une fermeture, une clôture sur laquelle on s'éternise avec une certaine complaisance. "La vie est presque belle", en effet. Presque. Toute cette mécanique tourne si parfaitement en rond. Il n'y manque, en somme, que la vie. Vu de ce côté-ci de la rive, le bonheur ne saurait être considéré que comme une aspiration vaine, dans laquelle on se fourvoie, forcément... "Mais sur l'autre rive Les plaisanciers les badauds ivres De bonheur en définitive Pas un radeau qui ne dérive" |
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Flo86la superbe Age : 55 Humeur : A l'arrière j'avais ma guitare mon laisser-passer et trois tonnes de cafard Nombre de messages : 4036 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Dim 13 Nov 2011 - 22:38 | |
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M. Clowndans une orgie haut de gamme Age : 55 Humeur : Charlie Hebdieudo! Localisation : Dans la lumière orange Nombre de messages : 4119 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Lun 14 Nov 2011 - 21:19 | |
| - jfmoods a écrit:
- Toute cette mécanique tourne si parfaitement en rond. Il n'y manque, en somme, que la vie.
Ces deux phrases juxtaposées sont une image d'une fulgurance inouïe : j'y ai vu éclater à la lumière noire ce déterminisme qui plombe le ciel biolayen (je me répète encore). Cette mécanique qui tourne parfaitement en rond, c'est aussi celle d'un bel automate bien huilé, d'un pantin extraordinaire. La vie n'est que dans Celui qui tient les ficelles. Bravo Jfm pour ces deux phrases magistrales - et pour le reste aussi !!! |
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jfmoodsun air de savoir Nombre de messages : 4803 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Mar 15 Nov 2011 - 22:12 | |
| "Dans les cèdres Il il y a le temps qui nous précède Il y a le printemps qui décède Il y a du Fado et du Phèdre" Ce passage de "L'observatoire" m'apparaît, de plus en plus, comme une grille de lecture possible de l'oeuvre entière. À l'aune de l'existence d'arbres millénaires, que sommes-nous ? Une respiration. Un souffle. Déjà morts. Un point. Un imperceptible point perdu dans l'immensité du temps. Constatation terrible, au sens premier du terme. Le propre de l'être humain est d'osciller entre "Phèdre" et le fado, entre le tragique ("Du dernier décan") qui nous amène à des propos péremptoires et désabusés ("Qu'est-ce-que ça peut faire"), nous plongeant dans des errances sans fin ou des utopies, et la transcendance qui nous fait pressentir que c'est la fragilité elle-même de nos vies qui en fonde la précieuse souveraineté, la suprême liberté. Dans son sens le plus large, le fado chante la vie sous tous ses aspects, pour la sublimer, pour nous faire avancer, les yeux ouverts, en pleine conscience, jusqu'au bout de la route. Ce sont des horizons comme ceux-là qu'ouvre majestueusement "La Superbe". L'oeil rivé sur le rétroviseur, je désigne mes failles ("Padam", "Jaloux de tout"...). Je déchire l'armure. Je reconnais le malheur qui m'a porté jusque-là et je me déleste d'une partie non négligeable de son poids. Je suis capable de dire : "Voici l'homme que je fus". L'existence ne se présente plus désormais pour moi comme une sordide mangeoire de l'échec, mais comme une somme de possibles qui frémissent. |
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jfmoodsun air de savoir Nombre de messages : 4803 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Dim 1 Avr 2012 - 0:03 | |
| "La garçonnière", donc.
Certes, "je suis ta putain", dans un tout autre contexte, pourrait se présenter comme une invite ironique à franchir, dans le couple amoureux, certaines barrières de la libido. La modestie de l'enjeu ici exposé ("... Si tu m'aimes un peu, je t'aime un peu, c'est tout...") lève clairement le voile sur ce à quoi nous allons véritablement et très prosaïquement assister : un simulacre. Dans le rapport amoureux, tout au moins dans sa vision idéalisée, deux consciences tentent de se rejoindre dans une seule et même entente. Tel n'est évidemment pas le cas ici puisque l'auto-complaisance prend toute la place disponible. Deux consciences, pour tromper leur ennui, admirent le beau spectacle qu'elles se jouent à elles-mêmes. Elle, abritée derrière ses masques, son maquillage, ses leurres ("des bleus de partout", "le rose aux joues"), invitée à s'observer ("Regardez-vous..."). Lui, dans ses habits en carton-pâte de monsieur Loyal. Pour elle, impossible de sortir du rôle de perroquet désincarné. "Ne faites pas la moue". Il faut jouer jusqu'au bout cette sinistre farce, sans jamais la tirer vers le désir de l'autre, encore moins vers l'idée - même latente - d'une complicité. Aucune vie ne doit affleurer de ce jeu de pantins désarticulés. Finalement, l'élément le plus symptomatique dans cette mise en scène n'est pas "je suis ta putain", mais bien le "dites-moi encore" qui précède. Impossible de ne pas convoquer Sade à la lecture d'un tel morceau de bravoure. L'ombre du terrible marquis plane sur 3 points précis : c'est d'abord la parole scandaleuse, seule force capable de lever le désir. Encore s'agit-il de la réitérer pour obtenir, peut-être, en bout de course, le résultat escompté. Ensuite, c'est l'enfermement mortifère auquel se condamnent ces deux pauvres marionnettes qui suivent une sorte de chemin de croix fantasmé de la dépravation. Surtout, c'est l'ennui, abyssal, étouffant, de cet univers codé, sursaturé d'injonctions, prescriptif jusqu'à la nausée. Dira-t-on jamais assez combien Sade peut être ennuyeux à lire ? |
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Flo86la superbe Age : 55 Humeur : A l'arrière j'avais ma guitare mon laisser-passer et trois tonnes de cafard Nombre de messages : 4036 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Dim 1 Avr 2012 - 16:12 | |
| merci jf mon mp3 m'a souvent joué "la garçonnière" ces derniers temps en mode aléatoire et j'aime beaucoup ton texte, j'y retrouve mon ressenti |
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Angelad'une syllabe ou deux Localisation : De la Seine à la Méditerranée Nombre de messages : 1209 | Sujet: La garconnière Dim 1 Avr 2012 - 20:04 | |
| Il est certain qu'il est passé par ici, le divin marquis et qu'il marque lourdement le territoire de ce tango (me semble-t-il), au désespoir esthétisant. Il y a de lourdes chaînes dans l'ouverture de cette Garçonnière que BB avait tout de même coincé, symboliquement, entre la Mercobenz et la Chambre d'amis! Glauque d'entrée et une des plus représentatives du climat délétère de ce Trash Yeye. En écoutant cette chanson atroce, me vient tout de suite à l'esprit une de ces photos de certains magazines d'ultra-luxe, avec cette enveloppe superbe sur papier glacé derrière laquelle on peut, parfois, découvrir une sorte de pourriture. J'ai souvent mis en parallèle cette Garçonnière avec Glory Hole, mais autant celle-ci a une mélodie plus douce, commence par un "j'aime" qu'il reprend et l'on sent l'accord entre l'homme et la femme, autant cette Garçonnière débute par une suite d'impératifs, ces injonctions terribles dans une mélopée scandée par une phrase cinglante: "C'est pas la peine de faire comme si c'était bien". C'est tout dit. Mais, même si je crois comprendre qu'il faut prendre cette antienne au xieme degré, c'est ce transfert qui me gène dans cette chanson. Cette façon de charger l'autre pour tenter de ne pas tout supporter. Assez récurant d'ailleurs ce thème chez Mr BB... J'ai tendance à penser que c'est peut-être ma sensibilité de femme qui fait barrage et qui me heurte un brin . C'est là que je me différencie un peu de ton analyse, jfmoods, même si j'en partage tout à fait les grandes lignes. |
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liliadmin Nombre de messages : 63971 | Sujet: Re: Débats / explications/ thèses sur les textes Dim 1 Avr 2012 - 20:35 | |
| oulaaaaaaaaaaaa et dire que c'est un titre que j'adore |
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Angelad'une syllabe ou deux Localisation : De la Seine à la Méditerranée Nombre de messages : 1209 | Sujet: La garconnière Dim 1 Avr 2012 - 21:26 | |
| Lili, c'est quoi ton oulaaaaaaaaaaaaa? Tu peux l'adorer, tout à fait, et je ne la déteste pas du tout mais c'est une des extrêmes, assez vénéneuse, tout de même. Quand je dis atroce, c'est qu'elle me glace et que je la trouve sans espoir! Une sorte de danse macabre! Ah! Désolée, j'en rajoute encore! |
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