et on avait pas élucider ce mystère non ? c'est pas celui là dont on avait parlé dans le sujet ? lol

si lol

et je vois que je t'ai convaincu

je me souviens plus ce qu'on avait dit à part le truc sexuel ? quelqu'un veut bien remettre les paroles ici ?

julien a écrit:

je me souviens plus ce qu'on avait dit à part le truc sexuel ?

julien a écrit:

quelqu'un veut bien remettre les paroles ici ?

Douloureux dedans

Comment as tu pu
Par derrière
Comment l'ai je su
Les vipères
Comment as tu cru
Me la faire
Qu'avait il en plus
Pour te plaire

Comment as tu pu
Par derrière
Ta jupe fendue
Tu as l'air
D'une fille de rue
Sans mystère
A cette heure indue
Je sais j'aurai du
Me taire, mais ...

C'est douloureux dedans
C'est délicieux pourtant
Je manque un peu de cran
C'est contagieux, va t'en

Est ce les mots crus
Le savoir faire
Dis moi si l'élu
Passera l'hiver
Ce qu'on fait n'est plus
A faire
Je ne te suivrai plus
Dans la neige écrue
En enfer, car ...

C'est douloureux dedans
C'est délicieux pourtant
Je manque un peu de cran
C'est douloureux dedans
J'ai les yeux pleins de sang
C'est contagieux, va t'en

C'est douloureux dedans
C'est délicieux pourtant
Je manque un peu de cran
C'est douloureux dedans
J'ai les yeux pleins de sang
C'est contagieux, va t'en

C'est douloureux dedans
Mon amour écœurant
Je t'aimais mieux avant
C'est douloureux dedans
C'est contagieux, va t'en
Va t'en

c'est ici https://lesinsulaires.forumactif.org/benjamin-biolay-f6/les-albums-trash-yeye-t19-20.htm qu'on en avait parlé

je disais

Citation :

je vois comme toi la tromperie pour moi le truc du délicieux/douloureux c'est que la tromperie lui fait mal mais d'un autre côté il aime la fille (le côté délicieux) donc pour moi c'est jusqu'où il est prêt à s'oublier pour qu'elle soit heureuse

'je manque un peu de cran' ça renvoie là aussi au mal que ça lui fait, à sa fragilité malgré sa condition d' "homme"

la métaphore que j'aime particulièrement c'est
"J'ai les yeux pleins de sang" pour ne pas dire cash qu'il pleure, il parle de ses yeux rougis par les larmes
et la suite ''C'est contagieux, va t'en'' qu'il préfère que la fille ne voit pas à quel point elle lui fait mal pour qu'elle n'ait pas mal à son tour de lui avoir fait ça,là encore il la préserve et préfère la "chasser" pour la protéger

est ce trop interprété , trop farfelu ?

en effet ça a l'air ça, je me souvenais pas de ce texte, quand on l'écoute, il est tellement haché aussi que si on lit pas, on capte rien (enfin moi)

Citation :

Le truc sexuel, c'était pour "Dans Ta Bouche",

ah oui voilà, il me semblait bien que je parlais pas tout a fait de la bonne chanson

J'aime bien ta vision de laisse aboyer les chiens lili,l'histoire de l"overdose,ça tient plus que la route.
Sinon pour le clip,je pense qu'ils vont montrer bb en train de tuer la fille à coups de hache mais bon,moi dans ma tête,la fille est morte à la fin du clip
Et pourquoi j'ai pensé que bb l'a tué,je sais pas trop,la première chose qui m'est venue à l'esprit

Pour douloureux dedans,je pense que c'est assez clair,une tromperie,d'accord avec le post de lili

Pour dans ta bouche,je pige pas trop trop,regrets du temps de quand il était avec la fille ? Et maintenant qu'elle est avec un autre gars ("que tu partes faire la saison en compagnie de ce fort joli garçon") ,il la "suit",il l'espionne,un coté voyeur ("mon coeur je te piste à la trace", "je serai là"...) Sinon je vois pas trop d'autres intérprétation

Ce que j'adore (et qui m'énerve parfois ) avec les textes de bb,c'est qu'on croit comprendre le texte,et là,une petite phrase ou un couplet vient basculer toute notre théorie
Je trouve que les textes les plus "clairs" sont dans La Superbe quand même (bon il y en a quelques un difficiles mais moins que trash yéyé par exemple)


Moi celle que j'ai beau chercher à comprendre,je comprends toujours pas,c'est Regarder La Lumière Je vois une personne entre la vie et la mort ( "un seul pied sur la terre,et l'autre au paradis") peut-être dans un coma profond ? Je sais pas du tout

Med a écrit:

Sinon pour le clip,je pense qu'ils vont montrer bb en train de tuer la fille à coups de hache

ce serait un autre style, ça nous manque un clip de serial killer trash

Med a écrit:

Ce que j'adore (et qui m'énerve parfois ) avec les textes de bb,c'est qu'on croit comprendre le texte,et là,une petite phrase ou un couplet vient basculer toute notre théorie

c'est vrai que c'est aussi un intérêt que je lui trouve

Med a écrit:

Je trouve que les textes les plus "clairs" sont dans La Superbe quand même (bon il y en a quelques un difficiles mais moins que trash yéyé par exemple)

peut être bien

Med a écrit:

Moi celle que j'ai beau chercher à comprendre,je comprends toujours pas,c'est Regarder La Lumière Je vois une personne entre la vie et la mort ( "un seul pied sur la terre,et l'autre au paradis") peut-être dans un coma profond ? Je sais pas du tout

de mémoire pour moi c'est un trajet en ambulance d'où l'urgence du rythme et une sorte de sirène non ?

il faut que je la réécoute tout comme dans ta bouche pour en dire pluss

Emilie a écrit:

Ensuite il y a l'allusion sexuelle évidente dans le refrain.
Dans Tecknikart, je sais plus où je l'avais posté, mais quand on l'avait questionné à l'époque sur le sexe abordé dans Trash Yéyé, il avait dit un truc de genre que se faire sucer était un des trucs les plus cools du monde et que la fellation pouvait être une vision de l'amour assez hypnotique.
Je te laisse faire le rapprochement

c'est là que tu en avais parlé https://lesinsulaires.forumactif.org/benjamin-biolay-f6/les-albums-trash-yeye-t19-60.htm

Emilie a écrit:

Après, les "mon amour, je n'ai rien vu venir dans ta bouche", je me demande s'il n'y a pas le double sens où il se repasserait ce qu'elle lui a dit quand elle l'a quitté, et que pour le coup, il avait prévu qu'elle allait se barrer, d'où le fait qu'il le vive mal et perde les pédales

pas prévu tu veux dire ? je vois ça aussi en effet avec l'autre sens de 'venir' dans ce contexte

tu aurais pu avoir une autre interprétation

Regarder la lumière, Doloureux/Délicieux : je n'avais pas évoquer ces mots dans Mes pensées sur B.B. (sans prétentions)? Je vous invite à les relire ; vous trouverez certainement des chose qui devraient vous... Eclairer.

Med a écrit:

frenetik a écrit:

Très intéréssant. Laisse aboyer les chiens, je voyais ca comme : on a beau entendre la détresse des chiens, qu'ils aboient, ca ne changera rien. Je me moque de toi. Ou je sais pas trop. Mais j'aime bien ton analyse. Je vais me la réécouter avec ton idée voir. On en parle sur TY topic, of course

Oui c'est possible aussi,faudra débattre dessus

Sinon c'est marrant ya quelques jours je pensais à ce genre de débat (sur cette musique en plus,que je n'ai jamais entièrement compris,les premières écoutes j'étais dans le flou total ) et qu'on devrait un peu se donner nos explications pour chaque textes
Serais-je visionnaire ?

moi jsais pas Laisse aboyer les chiens c'est pas sur la drogue et l histoire de l overdose d un de ses amours??
j ai compris ça moi..

Med a écrit:

Olalala mais c'est pas possible j'me suis posé la même question hier
Moi j'aurais plutôt pensé aux grandes villes non ? Qu'a force,tous les jours se ressemblent,c'est toujours la même chose.Je sais pas trop

les grands ensembles je pense aux grands complexes alimentaires et à ces multiples magasins à l'intérieur ..ou certains squatent des heures pour tuer le temps

Je suis d'accord avec vos intérprétations

Ailleursetici a écrit:

Le terme, les grands ensembles, me fait directement penser aux cités-dortoir, comme Bondy, Drancy, avec ces énormes bâtiments tout en longueur, où tout se ressemble .
Et plus simplement, je me disais que dans la chanson, il parle de nos vies, notre société consumériste, que l'on vive dans le béton ou dans les beaux quartiers, en évoquant tout plein de scènes différentes mais qui se recoupent en "grands ensembles".
Le train de la vie est pour tous pareil, "les jours passent et se ressemblent".

Et j'y vois, mais c'est tiré par les cheveux, un clin d'oeil à Baudelaire qui, lui aussi, le premier d'ailleurs, dessinait le paysage urbain dans ses poèmes.

Entièrement d'accord pour Les grands ensembles. Quant à Baudelaire, pourquoi pas ; il cite bien bien Verlaine dans Si tu suis mon regard. Et puis les cheveux, on a assez parler de ceux de B.B. sur l'île pour se permettre de tirer dessus. Alors n'hésite pas

M. Clown a écrit:

Et puis les cheveux, on a assez parler de ceux de B.B. sur l'île pour se permettre de tirer dessus. Alors n'hésite pas

Pour "laisse aboyer les chiens". Je ne sais pas si vous avez évoqué les dires de Mitterrand, je ne crois pas, mais voilà ma thèse en ce qui concerne le titre:
A la mort (suicide) de Pierre Bérogovoy, François Mitterrand avait fait un discours dans lequel il parlait des "chiens" qui se seraient achernés sur Bérégovoy, le conduisant au suicide. Ces chiens, dans sa bouche, étaient les "journalistes". Je me suis dit que pour la chanson c'est une façon de dire: laissez parler les journalistes, on s'en tape, surtout quand on connait l'opinion de BB envers une certaine presse. Et "la caravanne est loin" = on est loin de tout ce qu'ils peuvent bien dire

et j'ajoute à mon message ci-dessus, que c'est aussi une façon de montrer que quand même, les écrits de la presse, peuvent blesser au point de se tuer. Mais la chanson recouvre sans doute bcp d'autres choses sur ce qui blesse les gens fragiles, que ce soit la presse, les mots des autres, des remarques désagréables etc. en évoquant les moyens d'échapper à la dureté du monde, par la drogue, par la mort...mais que tout ça ne vaut pas la peine qu'on gache sa vie, car il faut laisser aboyer les chiens et passer son chemin la tête haute.

PS: j'ai retrouvé les mots exacts du discours:
"Toutes les explications du monde ne justifieront pas que l'on ait pu livrer aux chiens l'honneur d'un homme et finalement sa vie au prix d'un double manquement de ses accusateurs aux lois fondamentales de notre République, celles qui protègent la dignité et la liberté de chacun d'entre nous."
Ca avait fait un de ces remue ménage chez les journalitses! j'avais beau avoir 15 ans je m'en souviens encore

éclairage intéressant en effet !

je confirme ! merci

J'aime beaucoup ton interprétation Lisbeth

une chose "amusante" !

vous connaissez mon obsession des avatars pour les nouveaux alors il y a deux jours j'ai mis en avatar d'office à tous les nouveaux et ceux qui n'en avaient pas; quand je cherchais quoi mettre parmi les textes bbien j'ai chantonné le passage que je chantonne souvent sans savoir pourquoi : et en vérifiant les mots exacts je vois que c'est tiré de 'les insulaires' je me dis ça tombe bien

la passage exact est

""Vers l'au-delà
de l'eau d'ici
on dit qu'il y a
le purgatoire
le paradis
vers l'au-delà
de l'eau d'ici
on dit qu'il y a
pas d'avatars
pas d'avaries""

hier n'arrivant pas à trouver le sommeil je mets mon lecteur mp3 , au bout de 15 ça bof pas envie d'écouter et ohla ça surtout pas, je me dis tiens : tout bb en shuffle hop, voilà 15 septembre et qu'entends je sur la fin des paroles :

on reste dieu merci, à la merci d'un jeudi noir
d'une soudaine avarie, d'une avanie, d'un avatar
ne reste pas ici il commence à se faire bien tard
quelle aventure, quelle aventure
la superbe
la superbe

¤¤¤

la coïncidence (ou pas ?) m'a faite sourire

vous croyez que bb était conscient de faire un écho à un ancien titre ?

j'avais pas vu que c'était aussi dans "les insulaires" mais je pensais que ton choix de "pas d'avaries, pas d'avatar" c'était en rapport à 15 septembre justement ! lol